Que d'ennui avec ce volume des enquêtes de l'ex inspecteur Higgins.
Comme d'habitude, un meurtre a été commis, le nombre des suspects est restreint et Higgins va devoir les interroger à de nombreuses reprises afin de déceler des failles et des mensonges dans leurs déclarations.
Ce qui m'a ennuyé, c'est le thème, à savoir la politique européenne.
Car l'homme assassiné était un haut fonctionnaire anglais opposé au Brexit et chacun des suspects a un lien avec le travail de la victime.
On nous explique alors en long, en large et en travers les dessous de la politique européenne et je reconnais que j'ai trouvé ça fastidieux, presque aussi barbant qu'un ouvrage pédagogique sur les institutions européennes.
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Notre ami Higgins ne voyage pas souvent hors des frontières du Royaume-Uni. Et quand il y est obligé, sortir de sa retraite des Slaughterers est un déchirement pour son chien Geb et son chat Trafalgar… Et que dire de Mary sa gouvernante, âgée de 70 ans depuis toujours ! Elle ne décolère pas à l'idée que son patron délaisse son domaine, et risque de s'empoisonner, à cause de la pollution ou autres nourritures dont elle ne connaît pas l'origine ou la préparation… Las ! Une fois encore, les turpitudes de la politique et du crime vont envoyer l'ex-inspecteur chef à l'étranger, en Belgique cette fois, au coeur des tentacules toujours plus nombreux de l'Europe de Bruxelles.
Un compatriote “anti-Brexit” de Higgins vient d'être assassiné et la coupable toute désignée n'est autre que la propre soeur du député ! Beaucoup trop évident pour notre fin limier qui va s'aventurer au sein des nombreuses commissions, délégations et autres sphères d'influences, qui se croisent, s'entendent ou se défient au gré des alliances improbables entre pays aux intérêts divergents ! Flanqué d'un inspecteur belge à quelques mois de la retraite, Higgins va mettre tous ses sens en éveil pour démêler une fois encore le vrai du faux.
Tout le talent de Christian Jacq se révèle encore à travers les portraits hauts en couleurs des personnages de ses romans. À Bruxelles et accessoirement à Bruges ou Anvers, c'est toute une galerie de commissaires ou députés européens dont il va brosser le tableau. Forts en caractère, aux physiques quelquefois atypiques et aux occupations bizarres, de l'Écossaise au Grec et sa fille, de l'Allemande au Français, en passant par la Kenyane ou l'Autrichien, chacun a ses secrets, ses amitiés, fausses ou vraies, mobiles et/ou alibis et un art du mensonge consommé !
Habitué depuis longtemps à son écriture, j'ai apprécié le souci du détail de l'enquête, mais je mettrai cette fois un bémol, le nombre de suspects et des interrogatoires croisés entre les uns et les autres, rend le texte très bavard et devient parfois source d'ennui. À force de vouloir s'inspirer de Dame Agatha Christie, Christian Jacq perd le lecteur dans des digressions personnelles et politiques, au détriment de l'intrigue elle-même. N'est pas Hercule Poirot qui veut…
Un bon Higgins cependant !
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emprunté à la BB et je dois dire ce livre m'a bien plu et surprise tout à la fois. Il se lit vite et bien et l'on ne se lasse pas de l'histoire au contraire, on veut en savoir toujours plus et aller de l'avant et celle ci nous emmène dans les méandres de l'union européenne et de ses magouilles.
On fait appel à l'inspecteur Higgins qui est à la retraite pour mener une enquête car un anglais contre le brexit à été assassiner et comme il ne faut pas faire de vagues la police a déjà trouvé un coupable que l'inspecteur Higgins fait libérer et renvoie en Angleterre. Lui reste à Bruxelle et commence son enquête. Il va voir tous les protagonistes de l'affaire et vous serez bien étonné et surpris du résultat de cette enquête.
Je pense que je ne m'en tiendrais pas que à cette unique exemplaire à lire si je trouve d'autres enquêtes de l'inspecteur Higgins croyez moi je vais les lire.
L'écriture est bonne, le livre pas trop gros, facile à comprendre et agréable même si c'est un policier : il ne fait pas peur.
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Cette nouvelle enquête nous fait voyager à Bruxelles.
Qui tire les ficelles ? Et pourquoi ?
Pourquoi est ce que ce sujet de sa Majesté a-t-il été tué ?
Encore une fois on se délecte avec Higgins et on se fait surprendre !
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Certains meurtriers aiment faire parler d’eux-mêmes et revendiquer leurs sinistres exploits. Je vous préviens : cette Kényane est plus farouche qu’une panthère et déteste la police ! Même si nous avions la preuve formelle de sa culpabilité, elle ameuterait les médias du monde entier, qui l’innocenteraient et nous traîneraient dans la boue.
L’Angleterre traverse une sombre période, estima Smith ; avoir voté « leave » fut une erreur tragique, et le Brexit nous entraîne vers l’abîme. Le peuple a compris, mais trop tard, que les promesses des indépendantistes étaient irréalisables. Quelle qu’elle soit, l’Europe est notre seul avenir, et nous la rejoindrons à nouveau tôt ou tard, contraints et forcés, en baissant la tête. Une crise économique et une humiliation : voilà tout ce que nous aurons gagné. Heureusement, des esprits éclairés travaillent à amortir le choc.
Saboter les projets stupides des technocrates ne nous posait aucun problème. Maintenant, ils veulent nous détruire. Devant un tel rouleau compresseur, nous ne ferons pas le poids. Renouer des liens sans que les partisans du Brexit en soient informés sera particulièrement difficile, mais nous disposons de réseaux compétents. Encore faut-il éviter des troubles qui mécontenteraient l’Europe.
Si le chien et le chat avaient leurs entrées dans ce territoire réservé, Higgins, lui, devait montrer patte blanche et obtenir une autorisation avant d’en franchir le seuil.
— C’est délicat, infiniment délicat…
— La délicatesse n’est-elle pas une spécialité des hauts dignitaires européens qui se reconvertissent dans le privé ?
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne.
En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII