Cette enquête est placée sous le signe de la mort et ce, de bien des façons, puisque la personne assassinée était un jeune chercheur qui était sur le point d'annoncer avoir trouvé un remède contre la mort.
Il était employé par un milliardaire russe qui avait engagé d'éminents spécialistes de diverses disciplines afin de pouvoir éradiquer la vieillesse et la mort.
Est-ce l'un de ses confères qui l'a assassiné pour lui voler la vedette ou son décès n'a t'il rien à voir avec son travail ?
J'ai pris du plaisir à lire cette enquête même si je préfère grandement celles qui ont été écrites dans les années 80-90 sous son pseudonyme J.B. Livingstone.
L'auteur a depuis lors réédité cette série mettant en vedette l'ex-inspecteur Higgins, sous son nom, mais en modernisant les histoires, en ajoutant des téléphones portables, des ordinateurs, le recours aux techniques scientifiques d'investigation etc...
Mais je préfère largement les enquêtes originales où Higgins n'utilise qu'un carnet, un crayon et son cerveau pour résoudre les crimes. Elles ont un coté suranné qui s'accorde bien avec le style anglais.
D'autant qu'à vouloir réactualiser les histoires, on se retrouve avec des éléments totalement impossibles, comme la gouvernante Mary qui a soit-disant traversé deux guerres mondiales, ce qui était possible dans les récits datant de 1980, mais beaucoup moins dans ceux de 2019 !
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Un roman policier qui se lit avec plaisir, j'avoue ne pas avoir mis à jour le bon accusé. Les personnages sont tous antipathiques, le héros a toujours ce flegme so British. Une série de romans agréable, sans prétention.
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Comme de récentes recherches l’avaient établi, les chiens disposaient d’un large vocabulaire, et celui-là en fut une preuve vivante. Confiant en la déclaration de ce visiteur inconnu, il lui lécha la main, et les membres de sa troupe, rassurés, s’assirent sur leur derrière. De manière à détendre l’atmosphère, Higgins distribua équitablement ses caresses.
À la suite d’un différend d’ordre moral avec sa hiérarchie, Higgins, considéré comme le meilleur « nez » de Scotland Yard, avait pris une retraite anticipée. Tondre la pelouse, entretenir le potager, soigner une remarquable roseraie, relire les bons auteurs au coin du feu en compagnie du chat Trafalgar blotti entre les pattes du chien, autant d’occupations attractives, loin du monde et du bruit.
Qui connaît les milieux scientifiques sait que, derrière les éventuels sourires de façade, se livre une concurrence féroce pour décrocher des postes et la notoriété. Dans le cas qui nous occupe, la compétition est forcément sans pitié. Si l’un de ces chercheurs aboutit, il deviendra une célébrité mondiale et sera jugé comme le plus grand génie de tous les temps.
Ni Scotland Yard, ni le MI5, ni le gouvernement n’ont intérêt à attirer la curiosité malsaine des médias. Le blocage d’une enquête criminelle déclencherait un tsunami, et vous pouvez compter sur John A. Crosby pour lui donner une ampleur maximale. Les poires et la glace de Mary sont des merveilles, n’est-ce pas ?
Étudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain.
Isidore de SÉVILLE
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne.
En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII