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Citations sur L'odeur de l'herbe après la pluie (14)

Préserve bien cette liberté, celle d’être qui tu es, de penser et d’agir de façon juste, généreuse et intègre.
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- "Vis ce qui te viens" ?
- Oui, vis ton envie. Il s'agit de notre liberté. Vivre son propre chemin, s'affranchir de la pression sociale, des doctrines, des conformismes et mêmes des connaissances. En somme, être libre.
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Ce qui compte pour communiquer, c’est une sensibilité, une empathie, une écoute. C’est grâce à cela que des animaux et des plantes se marient et dépendent totalement l’un de l’autre. C’est par ces vertus que dans des lieux d’Afrique, à la fin de la saison sèche, certains animaux savent d’instinct où tombera la première pluie, alors que chaque année le lieu de cet événement est différent. C’est cela encore qui amène certains poissons, papillons, oiseaux, et tant d’autres à migrer, et à toujours retrouver le bon chemin. C’est cela enfin qui a poussé l’humain à développer, par la parole, une telle complexité d’expression. Nous ne savons que peu de choses sur la communication dans la nature et sur l’intelligence du vivant. Mais force est de constater que celle-ci est plus répandue qu’on ne le croit.
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« Tu estimes tout avoir
Mais tu peux me croire
En réalité tu n’as rien
Car ce que tu détiens
N’est pas le fait
De ta propre volonté.
En vérité tu n’existes
Qu’à travers un monde matérialiste
Une civilisation qui te leurre
Qui crée la terreur
Un monde d’apparence
Et de concurrence
Un univers d’avoir
Et de pouvoir.
Nous les fleurs
Nous n’avons pas peur
Car c’est de terre et d’eau dont nous nous nourrissons
Du vent et du soleil dont nous jouissons.
En n’ayant rien développé
Nous n’avons rien à espérer.
Chaque année nous n’“éclosons” que peu de temps
Mais ce temps-là, nous le vivons pleinement
Sans contrainte et sans désolation
Sans aucune autre obsession
Que d’être le temps qu’on est.
C’est de la vie la seule vérité. »
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Les Japonais s’adonnent à des exercices de méditation et de relaxation avec les arbres. Ils les enlacent, restent auprès d’eux en silence. Ils appellent ça… « bain de forêt », en japonais shinrin yoku. Cela fait baisser leur tension et les… rassérène.
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C’était vers la ville de sa jeunesse qu’elle s’était d’instinct tournée, car c’est en ces remparts épais qu’elle se sentait en sécurité, réconfortée d’être chez elle, sur sa terre.
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À quoi ça sert, putain, que je bosse comme une malade ? Que je coure toute la journée ? Que je réussisse ? À quoi ça sert, tout ça ?
Elle inspira profondément, essayant de contenir une sourde colère, mais le feu consumait son esprit et le sang bouillait en elle. D’un coup, il lui fallut décharger la pression. Elle contracta ses muscles fins, agrippa son volant, puis le tira pour l’arracher. La rage l’envahissant, elle serra ses petits poings, et, telle une forcenée, elle le frappa, le cogna, l’insulta, l’injuria, libéra des flots de haine, poussa des cris barbares, pendant de longs instants, sans s’arrêter, sans reprendre son souffle, jusqu’à ce qu’elle en suffoque et qu’un valeureux passant frappe à sa vitre…
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J’ai téléchargé le livre de Patrick Jacquemin hier soir et je n’ai pu le lâcher. L’odeur de l’herbe après la pluie se lit d’une traite. Ce qui est étonnant dans l’Odeur de l’herbe après la pluie c’est qu’on entre dans une sorte de monde parallèle, où la réalité et la fiction se ménagent parfois.
C’est l’histoire d’un burnout, d’un pétage de plomb alors que tout va bien. Elle est riche, belle, intelligente, elle a un job en or et pourtant quelque chose manque.
Annabelle, l’héroïne décide alors de tout arrêter, et de voir la vie autrement.
Comme elle est engluée dans son carcan de parisienne, elle a du mal à le faire, pourtant elle sent que c’est fondamental à son nouvel équilibre. Elle accepte de se faire aider, par George, un paysan philosophe et poète, qui l’emmènera vers des chemins différents.
J’ai adoré le rythme du livre, les fragments de poèmes disséminés au cours de la lecture, les dialogues.
A la manière d’un road-movie à la sauce paysanne je me suis identifié à cette femme, peut-être parce que moi aussi à un moment de ma vie j’ai vécu un burnout, en tous les cas, en terminant le livre, j’ai eu la sensation d’être apaisé…
je conseille à tous les amoureux de la vie, de la nature, et aux citadins qui se disent parfais comme Annabelle : « A quoi ça sert que je bosse comme une malade ? A quoi ça sert que je courre toute la journée ? A quoi ça sert que je réussisse ? A quoi ça sert que je vive ? A quoi ça sert que je meure ? A quoi sert tout ce bordel ? Fais chier, merde ! »
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Il avait, par le passé, fait quelques rencontres sentimentales qui auraient pu l’amener à se mettre en ménage. Cependant, il n’avait jamais ressenti l’élan suffisant, cet amour fervent dont il avait souvent lu la force dans la littérature. L’affection, l’amitié et l’amour s’étaient jusqu’alors confondus dans son cœur, car jamais les circonstances ne l’avaient amené à les distinguer.
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La nature était sa sève. C’est d’elle qu’il tirait son énergie, son essence, sa puissance.
Il se délectait chaque jour de l’air qu’il respirait. Il le sentait donner corps à sa propre vie, circuler dans son sang, passer à travers son cœur, inonder son cerveau jusqu’à enivrement, et laisser en lui l’empreinte de la faune et de la flore.
Il aimait tant sa terre que l’exploiter lui causait une grande culpabilité. Lors des labours, il agissait avec précaution, tentant de ressentir pour elle le point de douleur quand il la transperçait du soc qui la retournait. Lorsqu’il semait, il croyait que si le geste était aussi auguste que Victor Hugo le décrivait, les céréales n’en seraient que meilleures. Il considérait qu’elles avaient besoin d’espace pour s’épanouir, pour donner le meilleur d’elles-mêmes.
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