Tout a-t-il été raconté sur Henri désiré Landru, présenté comme le Barbe-bleue moderne et surnommé le Sire de Gambais ? Issu d'une famille modeste, ses parents le pressentent pour le séminaire. Sa vie en sera tout autre. Après son mariage, on sait qu'il a pratiqué diverses activités professionnelles. La charge de quatre enfants a progressivement placé le couple dans une situation financière difficile. Afin de pallier au manque d'argent, le chef de ménage s'est rapidement mis en tête de pratiquer maintes petites escroqueries en empruntant de fausses identités. Il s'est progressivement pris au jeu de ces travestissements, au point de se croire infaillible. Doté d'une intelligence supérieure à la moyenne, il bénéficiait d'un véritable talent de parole, capable d'envoûter ses victimes. Pour augmenter ses revenus, il a emprunté dès le début de la guerre une tangente qui ne pouvait que le mener à l'échafaud. le départ des hommes au front et le décès de beaucoup d'entre eux ont eu pour corolaire d'abandonner énormément de femmes à une sinistre solitude. Une histoire vraie !
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Avec son physique ingrat, Landru a réussi à faire chavirer le coeur de veuves. Nous sommes à une période difficile de l'histoire, avec la guerre qui a fait des ravages. Pour faire vivre sa famille, l'homme a construit son sinistre négoce en liquidant une série de femmes célibataires rencontrées via de petites annonces pour s'accaparer leur argent. Il faisait disparaître les corps en les incinérant. Ce livre revient sur le cas Landru, l'un des premiers supposés tueurs en série du XXe siècle. Si tous les indices convergeaient à le désigner comme étant coupable, aucune preuve n'a jamais pu étayer les soupçons des enquêteurs, puisqu'on ne retrouva jamais les corps chez lui ou ailleurs. Cette biographie se lit comme un thriller, avec un découpage soigné et haletant.
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Très bon livre sur l'affaire qui s'oriente plus du côté du prétoire. Personnellement, j'aurais aimé sentir d'avantage l'ambiance de cette époque. Ce n'est pas qu'on ne la sent pas mais elle est au second plan alors que je pense qu'elle est primordiale pour comprendre les moeurs et les coutumes de l'époque.
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Il était une fois le Titanic, de Gérard A. Jaeger : Deux heures quarante qui changèrent le cours de l'Histoire.