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3,71

sur 601 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au printemps des monstres s'attaque à l'affaire de l'Etrangleur : Luc Taron, un garçon de onze ans est enlevé à Paris et assassiné dans la forêt au printemps 1964.

Philippe Jaenada passe au scalpel (très très aiguisé) les archives (journaux, procès-verbaux,...) à la recherche des incohérences et autres bizarreries qui ont fait de Lucien Léger le coupable si évident mais portent en elles l'erreur judiciaire.

C'est un déluge de détails, de parenthèses et d'effluves journalistiques.
J'ai le mal de mer. le pays de la littérature me manque.
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Enquête minutieuse et obsession du travail bien fait ... Oui, certes ! Volonté de ne rien laisser au hasard et de donner un maximum d'informations au lecteur afin qu'il comprenne le contexte et le déroulement des faits. Afin qu'il puisse même entrer dans la peau des personnages et peut-être s'identifier à l'un ou à l'autre. Noble intention ?
Mais, pour moi, même si je suis impressionnée par le travail effectué par l'auteur, 749 pages, dans ce contexte précis, c'est beaucoup trop. Je n'ai pas besoin de toutes ces disgressions, j'aime pouvoir imaginer dans les silences un certain nombre d'éléments qui viendront compléter, illustrer la lecture. Et là, je suis étouffée par une densité qui me semble bien excessive et dont je ne comprends pas le sens.
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D'habitude, je suis plutôt favorable aux "pavés" littéraires qui permettent une profonde immersion dans une histoire.
Dans ce cas, j'ai abandonné après une centaine de pages : le récit est trop lent, trop répétitif. Il m'est impossible d'envisager de poursuivre alors que le plus dur reste à venir, plus de 600 pages supplémentaires, pour une histoire glauque et macabre, sans la moindre empathie apparente.
C'est d'autant plus regrettable que l'intrigue me plaisait. Je pense que je ne suis pas une bonne lectrice pour Philippe Jaenada que je découvrais avec ce roman-enquête.





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Franchement, en lisant les 300 premières pages, je me suis demandée où Jaenada voulait en venir ; quand même, plus de 700 pages, il faut les meubler, pas question d'écrire des poèmes pour faire avaler la pilule.
Mais une fois que j'ai eu lu ces fameuses 300 premières, quel décollage. Là je retrouve Jaenada dans tous les petits détails et toutes les invraisemblances qu'il déniche au coin d'un témoignage, à l'angle de la réalité des faits.
Et pour finir, rien. Enfin pas vraiment "rien". Mais j'attendais des réponses plus claires, des faits avérés.
Je suis déçue.
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De l'affaire du petit Luc Taron, je n'avais jamais entendu parler.

Dans ce livre, l'auteur se lance sur la piste du ou des réels assassins. Parce que le coupable emprisonné, même si il s'est auto-proclamé Etrangleur XXX, n'est pas le bon.

Si j'avais apprécié les précédents ouvrages de l'auteur sur le même principe : on prend une affaire qui a défrayé la chronique, on explique pourquoi le coupable ets en prison, et puis on démonte point par point les pièces du dossier pour aboutir à un autre coupable. Si j'avais apprécié les précédents ouvrages de l'auteur, dis-je, je dois dire que j'ai fini par lire celui-ci en diagonale.

Certes, c'est excitant de revenir sur les lieux. Mais 60 ans après, forcément, tout à changé.

Les digressions de l'auteur à propos de sa santé m'ont moins intéressées, comme si je m'y étais habitué.

J'ai toutefois apprécié de retrouver Modiano dans ce livre fleuve, car, comme l'auteur nobélisé, l'action se situe dans les années 60 avec des personnes interlopes au passé trouble.

Mais, comme le cite l'auteur : « Dans Encre sympathique, en 2019, Modiano, l'éternel Modiano, se pose des questions, plus encore que d'habitude : « Si je continue à écrire ce livre, c'est uniquement dans l'espoir, peut-être chimérique, de trouver une réponse. Je me demande : faut-il vraiment trouver une réponse ?

L'image que je retiendrai :

Celle du sac matelot de l'auteur dont il ne se sépare jamais.
Lien : https://alexmotamots.fr/au-p..
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Impossible de terminer ce livre malgré le talent indéniable de l'auteur. Ce récit décortiqué à l'extrême d'un sordide fait divers ne m'emballait pas au départ mais après avoir lu des critiques dithyrambiques (et vu que ce livre était sur la liste du possible Prix Goncourt 21), je me suis forcé à essayer de le terminer.
À trop chercher la possible innocence de Lucien Léger et se lamenter sur la vie brisée de son épouse, on a tendance à oublier qu'il s'agit avant tout du meurtre d'un enfant !
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C'est long, mais long...!
J'avoue que j'ai failli abandonner car les digressions sont interminables et une multitude de détails souvent inutiles rendent la lecture vraiment "pénible" par moment.
La 4ème de couverture avait retenu mon attention et j'espérais passer un bon moment de lecture mais il a fini par avoir le goût d'une corvée. J'ai tenu bon pour connaitre la vérité mais je ne suis pas prête de recommencer. C'était mon 1er livre de cet auteur, trouvé par hasard à la médiathèque, mais il restera sans aucun doute le seul...
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