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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je dois avouer que je n'ai pas été très « juste » avec ce livre. Je l'ai entamé uniquement pour patienter en attendant de recevoir « mon » exemplaire de Masse Critique (qui est arrivé entre-temps…). du coup, je l'ai lu en diagonale, très rapidement, en survolant certains passages, pour aller à l'essentiel, au plus vite. Pas très sympa, hein ?!
Alors qu'en fait, il est plutôt pas mal ce roman. Pas vraiment un polar, malgré sa parution dans la collection Actes Noirs. Plutôt un roman noir, mais noir : NOIR ! Car, franchement, le fait divers dont il est tiré fait froid dans le dos. Et c'est tout à fait ce que l'on ressent à la lecture du roman. Une telle lâcheté, une démission généralisée, pas par manque de compassion, mais en se disant que quelqu'un d'autre le fera, c'est inimaginable.
Les chapitres sont très courts et à chaque chapitre, on change de personnage (qui sont assez nombreux). Et (peut-être un peu par inattention), je mettais parfois plusieurs lignes à resituer le personnage dont il était question.
Les scènes décrivant l'agression et l'agonie de Kat sont très dures. le style est saccadé, les phrases courtes, objectives.
En bref, un roman coup de poing, dérangeant, qui aurait mérité un meilleur accueil de ma part ! (juin 2012)
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C'est un roman qui met bien en avant l'indifférence des gens à l'égard de ce qui ne les concerne pas directement,ainsi que certaines déviances qui permettent aux faibles de se sentir forts,à l'ennui dans les couples qui se brûlent au piment qu'ils y ajoutent.....Mais je n'ai pas toujours su m'y retrouver dans l'enchevêtrement des vies de ces voisins .
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Acts of Violence / de Bons Voisins

Ce roman, qui raconte l'assassinat d'une jeune femme, Katrina Marino, dite Kat, dans le parking même de l'immeuble où elle habitait, s'inspire de la tristement célèbre affaire Genovese. La victime, Kitty Genovese, fut traquée et mourut pratiquement sous les yeux de ses voisins - plus d'une trentaine - dont certains crurent à une plaisanterie, d'autres à une bagarre entre amoureux, d'autres encore se virent interdire par leur femme d'intervenir et dont un seul, je crois (une femme, d'ailleurs), se risqua à appeler la police quand il était trop tard. Cela se passait le 13 mars 1964, à New-York.

Dans ce livre au découpage impeccable, l'auteur s'attache à nous faire découvrir la personnalité des témoins potentiels par de courts chapitres consacrés à leur vie de tous les jours et surtout, à leurs préoccupations, qui, selon lui (il ne le dit pas clairement mais il semble bien que ce soit la seule explication logique qu'il donne à cette affaire) sont à l'origine de leur indifférence. Trop occupés de ce qu'ils vivent ou attendent au moment de l'assassinat (assassinat qui s'effectue pourtant en deux temps, si l'on peut dire, le violeur-meurtrier s'enfuyant une première fois avant de revenir, quelques heures plus tard, pour achever sa besogne), aucun d'eux n'entend, ni ne voit ce qui se passe.

Mais ce qui dérange beaucoup, vraiment beaucoup le lecteur, c'est qu'il est tout aussi clair que, alors qu'elle rampe pour se mettre à l'abri chez elle ou encore lorsque son bourreau revient pour en finir une fois pour toutes, Kat distingue toutes "ces faces blanches", bien à l'abri derrière leurs rideaux, qui observent son martyre, sans un mot, sans un geste. Illusion ou réalité ? ... Dans l'affaire Genovese, le doute n'existe pas sur ce point.

Personnellement et bien que je l'aie lu du début jusqu'à la fin, en dépit également du talent de l'auteur, je n'ai pas réussi à "accrocher" vraiment à "De Bons Voisins." Même si Jahn parvient, parfois avec succès (comme avec Patrick, le jeune homme qui s'apprête à partir au Viêt-nam mais est tourmenté par le scrupule de laisser derrière lui sa mère impotente), à donner un peu de relief à l'un ou à l'autre de ces voisins si concentrés sur eux-mêmes qu'ils ne voient pas ce qui leur crève les yeux, sauf lorsque s'éveille en eux l'appétit sordide du voyeur qui, lui, par contre, veut "voir" à tout prix, serait-ce celui d'une vie humaine impitoyablement amputée à l'arme blanche, la mécanique ne fonctionne pas.

Si les Américains de 1964 n'ont pas compris, j'avoue qu'il en est de même pour moi. Ces voisins passifs, qui se bouchent les yeux et les oreilles pour ne percevoir rien d'autre que les détails qui les excitent, sont aussi répugnants que l'assassin, si ce n'est plus encore. Il eût suffi de deux à trois hommes bien décidés pour sauver Kat Marino - et probablement Kitty Genovese. Et j'irai jusqu'à affirmer que cinq à six femmes résolues eussent tout autant réussi à faire reculer l'assassin.

Après avoir jeté un coup d'oeil sur le compte-rendu de l'affaire qui inspira le roman et après avoir lu "De Bons Voisins", on ne s'étonnera plus de la hausse de criminalité enregistrée depuis les années cinquante aux USA. Si les autorités y ont leur part de responsabilité, les "bons voisins" aussi, hélas ! n'en doutez pas ...

Vous pouvez toujours reculer devant un assassin, ou vous détourner des actes qu'il commet, voire affirmer qu'il ne les a pas accomplis et/ou qu'il est une victime. Mais soyez en crainte : même si vous reculez sans cesse devant votre lâcheté, celle-ci finira toujours par vous rattraper et vous réduira en poussière. En bref, ce n'est pas l'assassin que vous devez redouter mais bel et bien votre lâcheté, le seul tueur capable de réduire à néant ce qu'il y a en vous tout simplement de généreux et d'humain. ,o)
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C'est pas avec un bouquin comme ça qu'on va se mettre à fantasmer sur le New-York des années 60 !

Les sixties aussi ont eu leur lot de chroniques et de faits divers à faire dégobiller un cimetière, et celui-ci fait partie du lot.

Kat, qui n'a absolument rien à se reprocher (elle sera la seule dans le bouquin), sort tranquillement de son taf avant que le jour ne se lève pour se rendre chez elle. Pas de bol pour son mètre cinquante, elle va croiser la route d'un fou qui va la poignarder, la violer, tout ceci sous les paires d'yeux des voisins qui sont réveillés. Et qui ne vont absolument. rien. faire.

Voilà toute l'intrigue de ce roman sombre. Les voisins. Tous, sans exception ont quelque chose à se reprocher (en plus de ne pas appeler les secours) ou s'apprêtent à commettre un truc horrible. Un couple qui découvre les limites de l'échangisme, un flic véreux, un gosse qui sait pas s'il doit partir au Vietnam et laisser sa pauv' mère mourir dans son lit, une infirmière qui percute un landau avec sa grosse bagnole... Prenez tous les pêchés, tous les vices de la terre, secouez-les, fourrez les dans un bouquins et hop. Ça fait Des bons voisins.

L'auteur s'acharne donc sur ces personnages qui n'ont pas voulu faire le 911 alors qu'une femme se fait tuer sous leurs yeux.

On nous raconte par épisodes les fragments de ce que fait chaque voisin, tempérés par l'agonie de la victime ensanglantée.

L'ambiance est très bien décrite, la présence d'objets, de musiques, de livres de l'époque rend l'histoire encore plus authentique.

Ce que je n'ai pas aimé en revanche, c'est que c'est un peu gratuit. Se servir d'un fait divers pour dresser un portrait violent et glauque de New-York c'est du déjà-vu. Ça fait un peu sermon de l'Eglise sur la ville de Babylone. Dommage.

En résumé, on va pas s'enflammer. Vous attendez pas à ce que votre vie change en lisant ce livre. Si vous êtes fans de Scorsese (y'a un côté A tombeau ouvert), allez-y franco.


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Kat Marino rentre chez elle à 4 heures du matin, après sa nuit de travail. Tout ce qu'elle désire, c'est prendre un bon bain chaud et se glisser sous les draps. A deux pas de la porte d'entrée de son immeuble, sous les fenêtres des autres habitants un homme l'aborde, la poignarde à plusieurs reprises, et s'enfuit. Il reviendra plus tard pour l'agresser à nouveau.
Au coeur de ce roman, il y a une authentique question de psychologie sociale, basée sur des faits réels. En 1964, une jeune femme de 30 ans, Kitty Genovese était poignardée à mort sous les fenêtres de son immeuble. Malgré ses cris, aucun des voisins (on avance le chiffre de 38) ayant assisté à la scène, qui a duré une heure et demie n'est intervenu ou n'a appelé la police. Ce fait met en évidence un phénomène connu de la psychologie de groupe : la diffusion de responsabilité.

Après la scène décrivant la première agression de Kat, la narration prend un tour particulier, passant d'un voisin à un autre, tous préoccupés par leurs propres problèmes : le jeune conscrit avec sa maman malade, l'infirmière qui croit avoir écrasé un bébé avec sa voiture, la femme qui soupçonne son mari de la tromper, Thomas sur le point de se suicider et qui prend conscience de son homosexualité, et d'autres… Autant d'histoires distinctes qui forment les fils d'un seul et même écheveau.

L'auteur nous décrit les actions de ces personnages durant ce laps de temps, et comment le temps se traîne, deux heures durant, jusqu'au petit matin. Il nous conte comment, au vu et au su de personnes accaparées par leurs propres problèmes, une femme est poignardée dans la cour sur laquelle donnent toutes leurs fenêtres, au travers desquelles ils sont témoins de l'attaque, et comment toutes ces personnes restent passives.

Ryan David Jahn revisite ce fait divers, examine les vies et les psychés des voisins, témoins passifs de ce drame, et le développe en une suite de courtes histoires. Chacune est particulière, soit triste, soit tordue ou bien amusante. Les crises et les drames se déroulent, seulement troublés, de façon fugitive, par les cris de la victime. La violence dans cette histoire n'est pas seulement limitée au calvaire horrible de Kat. Elle exsude littéralement de toutes les fibres de ce roman.

Les personnages pourraient apparaître prévisibles ou stéréotypés, mais il se trouve en chacun d'eux une réelle profondeur, et leur histoire personnelle, à ce moment précis de leur vie, occulte tout ce qui les entoure, et les rend sourds à une quelconque empathie.
L'auteur éprouve pourtant une grande compassion avec la victime dont il décrit le supplice et l'agonie, et sa volonté farouche de vivre, de survivre, en opposition à la morne passivité de ses voisins.
C'est un roman d'une grande violence, physique et psychologique. Néanmoins il y a des moments de douceur et des personnages réellement beaux, comme Patrick le conscrit, prêt à risquer la prison pour rester au chevet de sa mère malade, ou bien Frank Riva, prêt à endosser la faute d'une autre, par amour. Ces moments de douceur tempèrent le propos très pessimiste du livre. Pourquoi les personnes sont-elles tellement absorbées par leurs problèmes au point de laisser quelqu'un se faire assassiner sous leurs yeux ?
C'est un roman particulièrement noir et brutal, un tableau sans concession sur l'Amérique citadine des années 60, un monde sans pitié, qui préfigure notre époque actuelle, dans laquelle des gens peuvent passer des années à vivre côte à côte sans jamais se voir, processus de déshumanisation qui touche la majorité de nos grandes cités occidentales, où les mots de « convivialité » et d'« entraide » se sont peu à peu vidés de leur sens.
Une belle lecture, qui pourtant n'incite pas à l'optimisme.
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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J'ai plutôt apprécié ce livre, mais j'aurais voulu pouvoir vraiment l'aimer.

Le ton est plutôt noirs, les chapitres relativement courts, le sujet terrible.

Personnelement j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose aux personnages pour avoir vraiment envie de connaitre la suite à chaque fois qu'on les quitte (ca alterne entre différents personnage). Globalement, chacune de leurs histoires est très unidimensionnelle (normal, vu la longueur) et si le point principal est plutôt interessant et chaque fois différent, une fois celui-ci exposé il ne reste pas grand chose de plus à y découvrir. J'ai aussi regretté que chacune de leur histoire soit tout à fait exceptionnelle, cette même nuit. J'aurais aimé avoir en plus un personnage lambda, réveillé par le cri dans la nuit, qui regarde par la fenêtre (tous les personnages que l'on suit avait des raisons d'être debout à 4h du matin), et d'analyser sa raison à lui de ne pas appeler (probablement parce que "l'autre a dû le faire", qui est déjà - un peu - présent dans le roman). Pas du tout de voyeurisme macabre, avce la honte qui va avec, et c'est dommage, c'est ce qui m'avait attirée.

J'ai beaucoup aimé les scènes avec le personnage "principal", poignantes.

Le côté histoire vraie et le fait qu'elle soit vantée aussi explicitement dans le résumé fait qu'il n'y a pas de suspens, alors que le texte en lui même aurait pu s'y preter.

L'ayant lu en anglais (que je lis sans grande difficulté mais sans être parfaitement bilingue), je ne peux pas dire grand chose sur le style, mais j'ai bien aimé le rythme : des chapitres plutôt courts, de longueur inégales en fonction de leur interet (c'est à dire pas de remplissage pour les moments où pour un personnage il ne se passe pas grand chose), les personnages alternent agréablement en variant le style de perépécies.
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En prenant sa Studebaker pour rentrer chez elle, Kat ignore qu'elle va connaître la nuit la plus longue de sa vie. Et aussi la dernière.

Kat Marino, serveuse tranquille quitte son travail peu avant 3h du matin....Elle ferme le bar, constate qu'un pneu est crevé... Mais c'est une battante et bien qu'elle n'a qu'une envie "prendre un bain" elle se voit dans l'obligation de changer cette fichue roue....
"fastoche"....
Puis, lentement, elle prend la route de chez elle, une petite résidence de quelques étages dans le Queen's..

Elle croise un voisin, Franck qui quitte le parking à cette heure avancée de la nuit, en ayant l'air inquiet... Un hochement de tête des deux voisins en guise de "bonjour-bonsoir", mais chacun perdu dans ses pensées ou ses soucis....

La Studedbaker se gare à la place laissée vide.... Il lui semble apercevoir un homme dans la pénombre... Mais peu importe "prendre un bain"..... L'homme s'approche, elle sort des clefs......

Kat va vivre un enfer dans cette cour intérieure de la résidence.... Elle crie, les voisins accourent à leurs fenêtres, des lumières s'allument, des visages apparaissent aux vitres.... Elle voit ses voisins la regarder se faire tuer...
Quelqu'un va intervenir ?
Quelqu'un va appeler la police ?
Quelqu'un va appeler l'ambulance ?
Mais si ce quelqu'un c'était vous ? nous ? moi ?

C'est un livre d'une puissance phénoménale. Traite-t-il seulement de la lâcheté ? peut-on dire que tous ces voisins sont lâches ? non mais ils se réfugient sur "l'effet de groupe" où quelqu'un va prendre les choses en mains...

C'est un livre qui a une portée profonde sur l'âme humaine : on peut se poser la question de savoir qu'elle aurait été notre attitude si nous étions un des voisins de Kat...

Mais le simple fait de se poser cette question nous amène à nous interroger sur notre philanthropie...

Sommes-nous réellement ce que nous pensons être ?

Un livre qui vous marque au fer rouge.


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Dès le début, il est abordé une multitude de personnages. Cela fut trop à mon goût car je me suis senti perdue et lassée. Concernant le récit, il faut savoir que l'agression de Kat est basé sur un fait réel. Autant de barbarie existe malheureusement dans la réalité. La passivité de nombreux témoins m'a fortement étonné et interrogé car ils ne craignaient pas de représailles étant chacun dans leurs appartements respectifs. Malheureusement, cette passivité n'est pas un fait rare. Des chercheurs l'ont d'ailleurs baptisé l'effet du témoin: personne ne porte secours à une victime se réfugiant dans l'idée que d'autres personnes présentes l'ont déjà fait.
Un autre élément m'a également gêné. En effet, en plus d'aborder l'agression de Kat comme l'indique le résumé, l'auteur aborde beaucoup d'événements différents ce soir là: racisme, égoïsme, euthanasie, tentative de suicide, échangisme,...
J'ai trouvé que cela faisait beaucoup trop pour ce récit et je n'en ai pas vu l'intérêt. Résultat, j'ai commencé à m'intéresser réellement à ce livre qu'une centaine de pages avant la fin.
Ce roman m'a donc déçu d'autant plus que j'avais trouvé le résumé de la 4e de couverture prometteur.
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New-York, dans les années 60, Kat Marino rentre tard chez elle et est agressée au couteau par un inconnu. de nombreux voisins sont témoins de la scène mais aucun n'appelle la police, chacun étant persuadé que l'autre l'a déjà fait. Patrick, 19 ans, a reçu sa convocation pour le Vietnam ; Larry revient d'une soit-disant soirée bowling et sa femme lui fait une scène ; une infirmière rentre exténuée de son service de nuit ; deux hommes font l'amour ...

L'auteur utilise un fait divers, le meurtre de Kitty Genovese : la jeune femme a été assassinée par un homme dans la cour de son immeuble le 13 mars 1964. Elle a hurlé, appelé au secours, résisté jusqu'au bout mais aucun de ses voisins n'a appelé la police, chacun croyant que quelqu'un d'autre l'avait déjà fait. Ryan David Jahn décrit le calvaire de Kat Marino assassinée dans les mêmes circonstances. Gérante d'un bar, elle rentre chez elle et croise le chemin du tueur au pied de son immeuble.

Déstabilisant par le côté chirurgical et méthodique de l'écriture, tout le roman décrit des évènements qui se déroulent sur 3 heures au coeur de la nuit. Pourtant, ce même temps s'étire à l'infini pour le lecteur qui au fil des pages, assiste impuissant au calvaire de Kat Marino en espérant qu'un des voisins prenne enfin son téléphone. La victime, elle, continue de se battre jusqu'à son dernier souffle.
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New York,1964,4 heures du matin,Kat est sauvagement poignardée en rentrant chez elle sous le regard de ses voisins;aucun n'avertira les secours,chacun à ses bonnes raisons qui nous serons dévoilées dans ce roman choral sur l'indifférence ordinaire.Constat glacant qui laisse cependant un gout d'inachevé
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