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EAN : 9782889152841
406 pages
Quanto (18/04/2019)
3.72/5   54 notes
Résumé :
Lab Girl est une multitude. Il est le témoignage autobiographique, intime et passionné d’une femme qui s’est battue pour devenir ce qu’elle est, et parvenir à s’imposer dans un milieu dominé par les hommes. Il est une célébration du génie végétal, du sol et de la nature qui changera à jamais votre façon de voir le monde. Il est enfin le portrait sensible et émouvant d’une amitié indéfectible.
Lab Girl est le premier livre de la géobiologiste Hope Jahren. Nous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 54 notes
C'est avec un immense plaisir que j'ai découvert ce livre après avoir été sollicitée dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée. Un grand merci à Babelio et aux éditions Quanto.

C'est une femme scientifique contemporaine, et son roman, autobiographique : rien que ces données avaient éveillé ma curiosité. Son petit grain de folie a fait le reste ! Toute sa vie elle a semé des graines dans ses labos successifs. Mais pour arriver au niveau d'excellence et de reconnaissance où elle est parvenue aujourd'hui, dans le domaine de la géobiologie, Hope JAHREN a dû se battre et se débattre dans ce milieu plutôt misogyne.

Une femme doit-elle toujours déployer le double d'énergie qu'un homme à compétences égales ?

Nous allons partir à l'aventure avec elle, tout partager, son enfance, ses études, sa différence, ses postes d'enseignante et de chercheuse baroudeuse, sa précarité même. Une force de caractère et une résistance hors du commun, une santé pas toujours aussi bonne qu'il n'y parait. Mais surtout, son amitié hors norme avec Bill, un chercheur tout aussi passionné que dévoué, à la personnalité étrange, mais absolument fidèle. Quand une identique passion réunit deux amis, plus rien ne compte ! Mais la vie suit son cours, et les rencontres font le cours de la vie.

Ce roman est non seulement l'histoire de deux scientifiques, mais il est écrit avec un humour permanent, ce qui rend la lecture très agréable et les anecdotes savoureuses.

Tout l'intérêt réside bien sûr dans les informations captivantes et pointues qui sont livrées en alternance avec les récits de vie. Elles concernent les graines, les fleurs, les arbres surtout, leur communication, leur pérennité, etc. Des données qui complètent ce que l'on savait ou non, mais grâce auxquelles je ne regarderai jamais plus la nature de la même façon.


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C'est à la faveur d'une Masse Critique privilégiée que j'ai fait connaissance avec ce livre, Lab Girl : Une histoire de science, d'arbres et d'amour et son auteure Hope Jahren, une scientifique amoureuse du monde végétal et dont la spécialité est plus précisément la paléobiologie, c'est à dire l'étude de l'évolution des végétaux au fil du temps.
C'est une rencontre improbable : rien ne me prédestinait jusqu'ici à franchir les portes d'un laboratoire de géobiologie et encore moins à aborder un ouvrage autobiographique traitant du sujet. Alors, poussons les portes du labo et regardons un peu du côté des paillasses et des spectromètres...
Lab Girl est le journal d'une enseignante-chercheure, de renommée internationale, qui s'est investie corps et âme dans sa discipline, donnant sens à une existence dédiée au végétal et qui par endroits côtoie l'art par son regard posé sur ce monde.
Hope Jahren nous décrit avec beaucoup de simplicité, d'humilité et parfois de drôlerie aussi, sa passion pour son métier de scientifique, son enfance dans le Minnesota dans une famille d'origine norvégienne aux relations froides où le père était déjà scientifique universitaire - pas besoin d'aller chercher plus loin sa vocation -, les espérances et les désillusions, les doutes, les joies, les jubilations... Et quelle jubilation lorsque l'isotope d'un chêne de Virginie vieux de plusieurs siècles vous livre enfin ses secrets !
Contrairement à ce que je pouvais craindre, ce livre n'est pas du tout ennuyeux. Hope Jahren apporte beaucoup de vulgarisation dans son propos. C'est un livre empli d'humanité. L'humour, l'autodérision, ne sont jamais loin, comme pour aider à chercher la légèreté et l'apesanteur parfois nécessaires après une blessure ou un échec, remonter à la lumière ténue des cimes.
La science qu'elle pratique s'appuie sur la curiosité. Elle part à chaque fois d'une observation, d'un questionnement, d'une hypothèse... Tout paraît si simple... Nous la suivons dans ses pérégrinations avec son fidèle et insolite compagnon de laboratoire, Bill, un brillant collaborateur mais totalement renfrogné, au travers des États-Unis, sillonnant l'Arkansas, la Louisiane, le Mississippi dans un vieux fourgon pourri, allant creuser des trous ici et là, mais se rendant aussi en Norvège, en Irlande...Elle nous livre la patience des grands espaces et la promesse du monde végétal une fois quittée la froideur des sous-sols universitaires. C'est parfois l'étonnement qui permet de transformer la pratique d'une discipline en véritable passion.
Au travers de ce journal qui aborde aussi des pans intimes de son existence, je suis venu à la rencontre d'une poésie des arbres et d'une femme qui les aimait par-dessus tout, à travers la passion de sa discipline. Le monde végétal offre par instants des vrais moments de grâce. Derrière la science, Hope Jahren nous invite à nous éprendre de la longue tresse d'un saule pleureur, se penchant sur le bord de la berge d'une rivière telle une fée sortie tout droit d'un conte de Grimm. Et aussi la chute des feuilles mortes qu'elle décrit comme "un ballet savamment orchestré"...
Mais elle nous décrit aussi une vérité moins belle et qu'on ne soupçonnerait peut-être pas. Parfois les laboratoires ressemblent à des trous à rats. Il faut se battre avec les restrictions budgétaires, pénalisantes autant pour la recherche que pour l'environnement.
Il lui faut se battre aussi dans un milieu terriblement macho où on lui fait comprendre parfois de manière totalement lâche, qu'une femme scientifique n'a peut-être pas tous les droits, peut-être pas toute sa place, surtout lorsqu'elle se retrouve enceinte. il lui faudra tout l'appui et l'amour de son mari Clint pour qu'elle tienne debout.
Parfois elle doute d'elle-même, en proie à des phases dépressives très longues. Hope Jahren nous avoue qu'elle est bipolaire. Et c'est alors un autre combat qu'elle livre, contre l'autre versant de sa personne lorsque des crises maniaco-dépressives la font chuter dans des nuits noires abyssales... Et puis il y a la guérison, la reconstruction. Toujours repartir vers des tiges, des écorces, l'odeur enivrante des eucalyptus...
Ce journal est le récit d'un combat.
Pour se relever des doutes et des fêlures, il y a la détermination d'une femme, mais aussi l'amitié indéfectible de son collègue Bill, compagnon de routes des labos et des canyons. Lui aussi semble porter des blessures au-delà de cette main droite dont le doigt a été sectionné lorsqu'il était enfant. Ils ressemblent presque à des frères jumeaux perdus dans leur monde à part, d'une loyauté sans faille l'un vers l'autre, se lançant des sarbacanes d'humour lorsque l'un des deux sent le sol vaciller sous ses pieds... L'un et l'autre s'aident à s'accepter comme ils sont.
Le monde du végétal est-il si différent de celui des laboratoires, - ou tout simplement de l'humanité, lorsqu'elle nous décrit l'étonnante capacité de survie d'une cactus en plein désert ou bien les guerres que se font certaines espèces végétales entre elles, mais aussi comment ne pas être touché par l'ingéniosité des lianes grimpantes pour aller chercher la lumière, ou bien encore ces arbres qui prennent soin les uns des autres, se protégeant contre les invasions des chenilles...?
En guise de conclusion, elle nous livre un propos interrogatif qui ne manquera pas, je l'espère, de venir chatouiller vos neurones mais aussi vos zygomatiques :
" Ce livre sur les plantes est une histoire sans fin pour chacun des faits connus que j'ai partagés avec vous. Il existe au moins deux mystères dont je ne connais pas la réponse. Les arbres adultes reconnaissent-ils leur propre descendance ? Y a-t-il une vie végétale sur d'autres planètes ? Les premières fleurs ont-elles fait éternuer les dinosaures ? Toutes ces questions devront attendre avant d'être résolues."
Je remercie les Éditions Quanto ainsi que Babelio pour ce merveilleux moment de lecture.
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Ce récit autobiographique est particulièrement bien construit avec une alternance entre de courts chapitres où l'on apprend des choses sur les plantes et les arbres. Et puis, le parcours de vie d'une femme atypique, scientifique qui sait garder sa joie de vivre dans certaines situations.

Il s'agit de la géobiologiste Hope Jahren, issue d'une famille scandinave. Son récit commence dès son enfance dans l'état du Minnesota où elle suit volontiers son père dans son laboratoire.
Après une première expérience professionnelle en tant que préparatrice en pharmacie, elle s'oriente vers des études supérieures, ses professeurs l'encouragent vivement.
Elle arrive donc à Berkeley, en 1994, et c'est là qu'elle va rencontrer son inséparable binôme de travail, Bill. Avec lui, une relation fusionnelle s'installe. Ils se comprennent d'un seul regard et forment une équipe de choc en s'investissant dans leurs travaux scientifiques jusqu'à tard dans la nuit. Avec lui, elle va partir sur le terrain, changer à plusieurs reprises de laboratoire, et voyager pour étudier les plantes et les arbres.

Hope Jahren nous raconte subtilement son parcours de vie, ses défaites comme ses réussites, avec des anecdotes qui nous font sourire, en particulier lorsqu'ils se retrouvent dans des situations comiques.

J'ai découvert beaucoup de choses sur les plantes et les arbres, sans que cela soit barbant, au contraire, c'était habilement distillé.
J'ai également découvert une femme fragile qui nous dévoile ses soucis personnels sans tabou. Mais également, le portrait d'une femme forte qui a dû supporter le poids d'une communauté scientifique essentiellement masculine à l'époque.

Bref, un roman poignant, surprenant, hors-norme que j'ai apprécié découvrir grâce à une opération spéciale Masse critique. Merci aux éditions Quanto et à Babelio pour leur partenariat.
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Je remercie les éditions Quanto et Babelio car ce livre m'a été proposé dans le cadre d''une Masse Critique privilégiée. Je dois d'emblée préciser et avouer que “Lab Girl” est assez éloigné de mes lectures habituelles, mais j'ai préféré découvrir plutôt qu'exclure sans motif et la curiosité me guider et surtpout diversifier mes lectures et élargir mes horizons littéraires. C'est chose faite à présent.

Sans être un lecteur habitué des romans autobiographiques ni des romans à dominante scientifique, j'ai abordé « Lab Girl » avec un certain scepticisme d'entrée. Fort heureusement, bien que la part scientifique du propos tenu par l'auteur soit incontestablement présente, cette dernière a fait un véritable effort de vulgarisation en la matière et c'est donc avec moins de crainte que prévu que j'ai pu aborder ce roman que je qualifierais d'OVNI ou plutôt OLNI.

Ce que l'on retient magistralement de cette leçon de vie donnée par Hope Jahren, c'est sa grande humilité. Toutefois, si le propos scientifique et humaniste employé par l'auteure permet de mieux cerner le processus d'une étude et d'une expérience, les attentes, les craintes et les déceptions sinon les échecs en la matière, je me suis interrogé longuement sur la raison de la publication d'un tel ouvrage. Si « Lab Girl » offre et dispense une vue intéressante et pédagogique de l'enseignement scientifique, de ses ressources propres et de ses carences, ainsi que des techniques de travail tant en laboratoire que sur le terrain, de manière détaillée, l'ouvrage a le mérite de rappeler que l'humain empiète sur le végétal et que son contrôle lui est particulièrement néfaste.

Mais ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman autobiographique, c'est la complicité entre Hope et son « second » Bill, personnalité hors norme mais surtout pragmatique comme jamais, dont la vie est faite de combines. Leurs explorations sur le terrain et leurs mésaventures lors de leur « road movie » valent à elles seules le détour.

Au final, c'est avec un sentiment mitigé que je referme « Lab Girl » : si la crainte d'un ennui profond s'est fort heureusement dissipée rapidement, le propos est parfois creux, mais l'auteure a pris soin de rendre ses acteurs attachants. Cela reste une belle découverte cependant pour moi, mais je ne poursuivrai pas l'aventure avec cette auteure à l'avenir.
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De l'art de tromper le lecteur avec une première et une quatrième de couverture alléchante : car enfin rien de « profondément émouvant » « d'intense, d'exaltant », pas plus « d'histoire d'amour ».

Une longue autobiographie, certes parfois humoristique, mais très longue, longue, longue...
Quant aux approches botanistes : rien de bien neuf. de plus les effets d'annonce sur la vie des plantes et des arbres ne sont que la reprise de publications scientifiques d'autres chercheurs. Ce qui est normal puisque Hope Jahren est géobiologiste et non botaniste.
Ce livre, hélas, supporte mal d'être lu après celui, révélateur, de Peter Wohlleben.

Reste l'amour....annoncé mais là, vraiment je me pose beaucoup de questions car je n'en ai pas lu grand chose ou alors un amour torturé qui ne sait ou ne veut se déclarer, un amour à l'image de l'esprit chancelant de l'auteur : cyclothymique, adepte de l'automutilation.
Mais l'amour conjugal, l'amour maternel et même des plantes : niet, que dalle…
Allez oui, l'amour du métier y est, oui...

Quant au style : de belles tournures, de légers traits d'humour mais cela ne donne pas un intérêt suffisant à cette autobiographie d'une illustre inconnue, de moi en tous cas.

Bref un livre dont le sujet réel est la quête de subvention à laquelle est soumis tout chef de laboratoire et dans tous les pays ; et si le sujet est effectivement problématique, il ne nécessitait pas ce pavé de 400 pages.

Un mot sur l'objet livre lui même : un beau broché souple en main, au papier particulièrement lisse et agréable à feuilleter.

Dommage de n'avoir apprécié que le contenant et pas le contenu.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
L' ensemble des feuilles de notre petit érable pèse environ 15 kilos (…) Le dioxyde de carbone capté dans l'atmosphère servira à produire du sucre et à construire l'ossature des cellules. Quinze kilos de feuilles d'érable n'auront sans doute pas un goût sucré pour vous et moi, mais ils contiennent pourtant suffisamment de saccharose pour préparer trois tartes aux noix de pécan, sans doute l'un des desserts les plus sucrés que je connaisse.

Page 174
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La plus vieille famille de plantes qui subsiste sur Terre est l'Equisetum, le prêle. La quinzaine d'espèces qui ont survécu jusqu'à nos jours a connu trois cent quatre-vingt-quinze millions d'années d'histoire de notre monde. Elles ont vu les arbres monter vers les cieux ; elles ont vu les dinosaures naître et disparaître ; elles ont vu les premières fleurs s'ouvrir et se répandre rapidement à travers le monde.

Page 134
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En cette ère dominée par l’homme, les plantes les plus résistantes s’imposent un peu plus chaque jour. Les lianes ne peuvent s’emparer d’une forêt en bonne santé ; elle s’immiscent à l’occasion d’un dérèglement. Il faut qu’une balafre crée un espace inoccupé, un tronc creux, une tache de lumière pour qu’elles parviennent à s’introduire. Or, les hommes sont les champions de ce type de perturbations : nous labourons, bétonnons, Brûlons, abattons et creusons. Les seuls végétaux désormais capables de se nicher dans les fissures de notre bitume sont les mauvaises herbes, qui poussent et se reproduisent vite.
Une plante qui s’installe où elle ne devrait pas est une simple opportuniste, mais une plante qui prospère là où elle ne devrait pas est une mauvaise herbe. Nous ne lui reprochons pas son audace – toutes les graines sont audacieuses –, mais son formidable succès. L’homme s’emploie à créer un monde dans lequel seules les mauvaises herbes peuvent vivre, et pourtant nous nous scandalisons d’en trouver partout.
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Je suis douée pour les sciences parce que je ne sais pas écouter. On m'a dit intelligente, on m'a dit que j'étais stupide. on m'a dit que j 'essayais d'en faire trop, on m'a dit que ce que j'avais fait n'avait pas vraiment d'importance. On m'a dit que je ne pouvais pas faire ce que je voulais parce ce que j'étais une femme, on m'a dit qu'on ne m'avait laissé faire ce que j'avais fait seulement parce que j'étais une femme. on m'a dit que je pouvais avoir la vie éternelle, on m'a dit que j'allais me tuer au travail. On m'a reproché d'être trop féminine, on s'est méfié de mon côté viril. On m'a taxée de sensible, on m'a accusée d'être sans cœur. Mais ceux qui m'ont dit ça ne comprennent le présent ni ne connaissent l'avenir davantage que moi. Tout ce qu'on m'a dit m'a forcée à accepter le fait que, parce que je suis une femme scientifique, personne ne sait vraiment qui je suis, et cela m'a donné la délicieuse liberté de m'inventer et de me construire à mon rythme. Je n'écoute pas les conseils de mes confrères, pas plus que je ne leur en donne. Lorsqu'on me demande, je réponds toujours : " Tu ne devrais pas prendre ce travail trop au sérieux. sauf s'il le mérite."
Je ne sais pas tout ce que je devrais savoir, mais je sais ce que j'ai besoin de savoir. Je ne sais pas comment dire "je t'aime", mais je sais comment le montrer.Ceux qui m'aiment le savent aussi. La science est un travail, ni plus, ni moins. Nous continuerons donc à travailler, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Je ressens la chaleur du même soleil que celui qui brille sur le monde végétal, mais je sais bien au fond de moi que je ne suis pas une plante. Je ressemble davantage à une fourmi, que son instinct pousse à rechercher, l'une après l'autre, les aiguilles de pin éparpillées au sol de la forêt, avant de les ajouter une à une au tas impressionnant que je ne peux m'en représenter qu'une infime partie.
pages 380-381
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La graine sait attendre son heure. Elle patiente le plus souvent une année entière avant d'entamer sa germination, le noyau de cerise peut même attendre un siècle sans problème. Qu'attend-elle, au juste ? Elle seule le sait. Ce n'est qu'une fois les conditions spécifiques de température, d'humidité, de lumière et tant d'autres choses réunies qu'elle se décidera à faire le grand saut pour saisir sa seule et unique chance de pousser.
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Vidéo de Hope Jahren
Passionnée par la nature depuis l'enfance, Hope Jahren a consacré sa vie à l'étude des arbres et des plantes. Aujourd'hui considérée comme l'une des femmes les plus brillantes au monde, son parcours a pourtant été semé d'embûches. Seules sa persévérance et une foi absolue en ses valeurs lui ont permis de concrétiser ses rêves.
Ce récit autobiographique est celui d'un éveil au monde, celui d'une fille qui grandit avec les arbres et apprend progressivement, à leur contact, à affronter l'adversité pour devenir toujours plus forte. Si Hope Jahren célèbre ici le génie du végétal, du sol et de la nature, c'est pour partager ce qu'il peut nous inspirer et nous enseigner.
Ce livre est aussi le portrait sensible et émouvant d'une amitié indéfectible avec Bill, son fidèle et fantasque collègue. Les histoires qu'elle nous raconte sont une ode à la curiosité, à l'humilité et à la passion, et autant de preuves que le travail et l'amour peuvent déplacer des montagnes.
La fille qui aimait les arbres est une invitation à devenir maître de sa vie ainsi qu'un plaidoyer pour la protection de notre environnement. Viscérale, lumineuse et drôle, Hope Jahren nous convie à l'observation. Avec les yeux, mais aussi avec les mains et le coeur.
https://www.editionsquanto.org/produit/58/9782889155224
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