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EAN : 9782367402161
248 pages
Scrineo (02/04/2015)
3.9/5   21 notes
Résumé :
De nos jours, David Berg, comédien parisien, hérite de son vieil oncle Djydek une maison dans les Orcades, en Ecosse. Fraîchement débarqué sur l'île, il tombe amoureux du lieu, entre autres... Mais l'insolite comportement des autochtones cache un mystère... Pourquoi Djydek a-t-il quitté son Brésil pour venir mourir ici?
Quelque part au milieu de des brumes de Scapa Flow, cette histoire renvoie a une autre histoire, enfouie, oubliée, une histoire qui a commenc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert ce livre car il m'a été proposé dans le cadre de mon abonnement à Boobox : le titre et la couverture m'avait interpelée, et généralement Scrinéo est une bonne référence, si bien que je n'avais pas trop hésité. Cependant, comme souvent, il a fallu un challenge spécifique pour que je me plonge dedans.
Ce livre raconte deux histoires complètement différentes, on se doute d'emblée qu'elles vont se rejoindre d'une façon ou d'une autre (sinon pourquoi les intercroiser ainsi, un chapitre l'une, le chapitre suivant l'autre, et ainsi jusqu'à la fin ?), mais évidemment ça reste mystérieux presque jusqu'au bout… et clairement, on est dans deux histoires différentes, et même deux niveaux de narration complètement différents, l'un qui était à la limite de me déplaire, l'autre qui m'a complètement embarquée. Autant dire que l'ensemble me laisse un avis mitigé, à la limite de l'indécision.

On a ainsi, d'une part, l'histoire de David Berg, jeune intermittent du spectacle qui porte un regard assez désabusé sur la vie et les choses en général, et qui ne semble pas poussé par une quelconque ambition personnelle et professionnelle – pour moi, ça commençait mal : c'est le genre de héros sans consistance qui me hérisse dès les premières pages. David a hérité de la maison en Écosse, du vieux taxi londonien et du compte en banque d'un oncle qu'il a rencontré une seule fois et dont il ne sait rien. Sans emploi à ce moment-là, il décide de prendre possession de son héritage et découvre peu à peu que son oncle Djydek faisait des recherches sur un sujet qui lui échappe, recherches qu'il aimerait comprendre et éventuellement poursuivre, comme un trésor à trouver. L'enquête dans laquelle il se lance est aléatoire et donne très vite lieu à une vague romance avec la serveuse du seul pub du coin, avec quelques allusions sexuelles gentillettes. Jusque-là, rien de transcendant, et l'enquête ne m'a pas convaincue, trop diluée dans un style auquel je n'ai jamais réussi à accrocher.

Ce sont des phrases à rallonge avec mille virgules, insistant sur des détails descriptifs peut-être utiles, mais qui m'ont surtout donné envie de lire en diagonale, au risque de louper les passages importants. Et ces phrases sont empreintes de ce que certains appellent de l'humour, et qui aurait pu en être, si seulement ce n'était pas, presque systématiquement, à l'encontre des habitudes anglaises ou écossaises, ou bien contre telle ou telle profession – bref, toujours rire aux dépens de l'Autre, est-ce ça de l'humour ? – et, par ailleurs, trop répétitives. Pour citer un tout petit exemple : quand l'auteur place un « il est, n'est-il pas ? » dans un de ses dialogues avec un autochtone, ok ça fait sourire ; la 2e fois, on se dit gentiment qu'il pourrait varier les plaisirs quand même ; la 3e fois et les suivantes, on hausse les yeux au ciel avec un vague énervement « mais c'est quoi cette vanne pourrie qui revient encore et encore ? »
Ou un autre passage, qui rassemble ces deux traits que je reproche au style de l'auteur : « Ce n'est plus un archétype, c'est une caricature de bibliothécaire, avec sa visière sans casquette, ses lorgnons retenues par une ficelle à la boutonnière d'un pull-over de laine à losanges vert caca d'oie et jaune pisseux, ses manches élimées d'où dépassent deux mains desséchées par les tonnes de parchemins et de grimoire qu'elles ont, tous les jours depuis quarante ans, manipulées au ralenti comme on sort un ostensoir de son tabernacle. »
Sérieusement, qu'est-ce qu'une telle description apporte à cette enquête autour des recherches de l'oncle Djydek ?? Qu'on le laisse en paix, ce pauvre vieux bibliothécaire qui s'habille mal, et qu'on avance dans les recherches ! (qui, bien évidemment, n'avancent pas davantage)

D'autre part, on a l'histoire complètement différente d'un certain Jaroslaw, adolescent juif de 17 ans, que nous rejoignons en pleine 2e guerre mondiale, lors d'une rafle dans le ghetto de Varsovie où il vit, jusqu'à ses pérégrinations à travers toute la Pologne (en passant par Auschwitz) et au-delà, toujours « vers l'ouest »… Autant David Berg avait un côté quelque peu horripilant à mes yeux, autant Jaroslaw a aussitôt su trouver ma sympathie. Ce qu'il vit est innommable, on le sait, et pourtant il poursuit sa route avec une conviction toute liée à sa jeunesse, profitant des occasions qui se présentent à lui avec intelligence, n'oubliant pas d'être un jeune homme capable d'apprécier ces petits moments de bonheur (et d'amour) que l'on peut trouver même en pleine guerre. Il va de l'avant en toutes occasions, même dans les moments durs où ses yeux débordent de larmes, et où on a envie de pleurer avec lui, tant l'horreur et/ou l'ironie du moment s'entremêlent devant nos yeux…
Et dans ces chapitres-là, c'est carrément un autre auteur que j'ai découvert. Il parvient à souligner le drame que Jaroslaw et ses proches vivent dans une Pologne occupée et ultra-surveillée, par des mots simples, des petites touches qui esquissent à peine les choses et qui pourtant disent tout – comme ce passage où les ouvriers du chemin de fer polonais se rendent compte de ce que transportent ces trains à bestiaux qui vont vers l'est, c'est sans commentaire… et cette brève évocation (in)humaine est relatée de façon tellement simple et bouleversante à la fois !

Dans ces chapitres historiques, qui témoignent de l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire humaine sans doute, à travers l'histoire d'un jeune homme terriblement humain, l'auteur a trouvé le ton juste qui touche au plus profond sans grandes fioritures ; il a complètement perdu cette espèce de gouaille franchouillarde que l'on trouvait avec David Berg, pour un style beaucoup plus simple mais tout à coup tellement prenant ! et on lit ses chapitres-là en tournant les pages sans plus pouvoir arrêter, puis on soupire à chaque fin de chapitre quand on retrouve l'autre histoire, tellement moins intéressante ou touchante !

Sans vouloir divulgâcher, j'ai aussi été un peu déçue par la fin, avec un sentiment de « tout ça pour ça » ? On espère seulement que David Berg va pouvoir un peu « grandir » désormais…

C'est donc réellement un livre à deux vitesses que j'ai découvert, entre une certaine irritation face à un anti-héros moderne sans consistance, occupé à une enquête assez creuse que l'auteur ne parvient pas à rendre intéressante, et l'émotion que procure une histoire prenante dans un contexte historique dur, pour lequel ce même auteur a sur trouver le ton le plus juste, bouleversant et humain malgré les situations inhumaines. Je reste très partagée…
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« Pour résister quand tout le monde se prosterne, il faut être inconscient, il faut avoir douze ans », p. 44.
J'ai choisi de commencer mon avis par cette citation, parce que quoi que j'écrive, je ne pourrai faire mieux que l'auteur. Cette phrase est dite par un personnage que l'on ne fait que croiser, dont on ne saura pas le nom – règle qu'elle suit pour se protéger et pour protéger les siens – et pourtant chaque personnage crée par Xavier Jaillard est fortement reconnaissable, parce qu'unique, là où d'autres tendent à transformer les hommes en « animaux humains ».
L'action commençait pourtant loin de Varsovie, par le temps, l'espace ou la thématique. Nous étions en Écosse, de nos jours, aux côtés d'un comédien au chômage technique. Il vient prendre possession de la maison qu'il a héritée de son oncle. Serait-ce le début d'une romance, dans un pays qui inspire tant les auteurs de roman à l'eau de rose ? Faut-il y voir une version moderne des contes gothiques d'autrefois ? Ce sera beaucoup trop simple, surtout que la narration, très vite, se dédouble. D'un côté, nous avons un narrateur à la première personne, de nos jours, en Ecosse, qui nous narre ses aventures en utilisant les temps du passé. de l'autre, nous avons un narrateur à la troisième personne qui se focalise sur Jaroslaw, un adolescent du ghetto de Varsovie. le choix du présent de narration pour le premier chapitre (la suite sera écrite au passé) rend vivant son périple – son périple vers la mort. le lecteur se doute, qu'à un moment, il découvrira le lien entre ces deux récits. J'ai envie de dire : peu importe. Les émotions procurées par cette lecture sont là. On peut avoir peur, être ému avec Jaroslaw, on peut rire avec David, le comédien qui recherche le « trésor » de son oncle.
En effet, David ne se contente pas de prendre possession de son héritage, et de débuter une histoire d'amour avec une jolie écossaise. Il tombe littéralement amoureux de ce pays – et les descriptions des paysages, du mode de vie de ses insulaires, sont particulièrement réussis. Elles opposent les Ecossais, sur leur île depuis « cro-magnon » et David, dont la famille (ou du moins ceux que l'histoire n'a pas broyé) n'a pas de racines, pas de pays. Elles opposent aussi cet « étranger » aux autochtones, et à leur volonté de garder leurs secrets, le secret des recherches de Djydek. Alors, non, on ne sombre pas non plus dans les clichés, David n'est pas un « pauvre étranger martyrisé », il doit juste soulever la brume de silence qui l'entoure – les vraies souffrances sont ailleurs, dans les chapitres consacrées à la fuite de Jaroslaw, cet enfant devenu adulte bien trop tôt. La langue employée dans ce livre est vraiment magnifique, poétique – et j'espère que personne ne reprochera à l'auteur de décrire avec réalisme ce qui se passait en Pologne pendant la seconde guerre mondiale.
Vers l'Ouest (le titre est aussi une belle trouvaille) est un roman qui m'a profondément émue. Je lui souhaite la meilleure destinée possible.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Lecture sans prétention sous une plume forte agréable, qui entrelace le présent et le passé.
David, se voit hériter d'une demeure dans les Orcades en Écosse et quelques ares, mais aussi d'un passé et par la même occasion de l'amour. En prenant possession de cette maison perchée sur une colline, il endosse en quelque sorte un peu de son oncle. Il découvre son univers, un taxi londonien, des livres à foison, et un mystère qui semble planer. Il est conquis et finalement, commence à mener son enquête pour en savoir plus sur cet oncle méconnu.
Les chapitres s'alternent entre l'histoire de David et celle de sa famille juive durant la seconde guerre mondiale.
J'ai bien aimé l'atmosphère en Écosse, mais j'ai moins adhéré à l'histoire de Jaroslaw, je l'ai senti moins crédible, comme une impression de vouloir dire sans trop en dire.

J'ai apprécié l'écriture par contre, très fluide, agréable et harmonieuse.
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Je ressors encore une fois d'un roman apaisé, comblé, bourré d'humanité et de bon sens. Ce livre est un bijou de la littérature et je ne regrette aucunement de l'avoir lu.
Je tiens évidemment à remercier Livraddict qui m'a permis de faire un partenariat avec ces éditions, premier livre que je lis de cette édition et ... J'ADORE !


Au sujet de l'objet livre, je suis tombée amoureuse de la couverture comme le personnage est tombé amoureux de son milieu de vie, (vous en saurez davantage par la suite), la couverture m'a fait vibrer, voyager. Tout comme le résumé qui est très intrigant. À peine avais-je lu « Varsovie » que j'ai voulu ce roman., Il me le fallait, étant fan du sujet des guerres mondiales. Que ce soit fiction ou non-fiction, j'ai été comblée !
Je n'avais jamais lu un format comme celui-là et sincèrement, il est top, la prise en main est agréable, les pages sont de bonne qualité. Non, vraiment, en plus d'avoir découvert un bon roman, j'ai trouvé une excellente maison d'édition.

Je préviens d'avance que, après de longues réflexions, je ne trouve pas de défaut à ce roman, néanmoins, il a frôlé le coup de coeur sans en être un, je ne saurais mettre le doigt sur la petite chose qui m'a manqué. M'enfin.

Pour l'histoire, nous allons rencontrer David, David Berg, qui apprenant la mort de son oncle Djydek, se retrouve successeur de tous ses biens. le voilà parti en Écosse, afin de découvrir la demeure, le petit taxi-cab et l'univers particulier que sont Looking-West et l'ïle en elle-même.
Parallèlement, nous rencontrons Jaroslaw, jeune Juif de 17 ans à peine, qui a réussi à se sauver du camp de concentration de Birkenau, jeune homme qui fera tous pour survivre.
Je me suis demandé tout au long de l'histoire « mais qu'elle est le rapport . Qu'elle est le lien avec ces deux histoires si différentes !? »
C'est dingue comme l'auteur a su me garder en haleine du début à la fin tout en gardant le secret qu'il a décidé de nous révéler qu'à la toute fin, il est fort, vraiment.

Au sujet des personnages, tous ceux que j'ai pu rencontrer sont géniaux, notamment Jaroslaw et ses amis, des braves hommes prêts à tous pour survivre et vivre la vie qu'ils pensent mériter.
David Berg, lui, est un homme simple, qui décide de suivre les indices que son oncle lui a laissés afin de découvrir le secret qu'il cache depuis temps d'années. J'ai aimé leur bonté d'âme, leur sincérité, leur joie de vivre et de survivre. Ce furent des personnages intéressants que j'ai pris plaisir à découvrir.

Qui dit Écosse, dit paysage splendide, magnifique, à couper le souffle ! L'auteur a décrit avec brio un univers riche en beauté et en découverte, j'ai adoré me représenter chaque voiture, chaque taxi, chaque début d'Océan... chaque train de guerre... Ce fut, une fois de plus une histoire qui m'a transporté, qui m'a fait voir du pays et qui m'a sorti de mon univers pour entrer dans le sien, j'en sors comblée !

Concernant le style de l'auteur, cette dernière est fluide et directe, elle se lit sans complexité, et permet à chaque lecteur, les petits comme les grands, les cultivés, comme les moins cultivés, les passionnés, comme les moins intéressés par le sujet, de se plonger dans ce livre aux risques seuls d'en ressortir comblée.
En plus du sujet de la Seconde Guerre mondiale, que j'adore littéralement, j'ai été pris dans le flux de l'histoire, par son additivité et par l'enjeu mémoriel qui en découlent

C'est un roman qui se lit, qui se vit, que ce soit une fiction n'y change rien, il est parfait, même si comme dit auparavant il manque le petit plus qui fait qu'il ne soit pas un coup de coeur, que je ne saurais citer d'ailleurs, qu'elle paradoxe me direz-vous.
Je le conseille vivement, et j'espère avoir l'occasion de lire d'autres livres de l'auteur, il vaut le détour, sincèrement !
Lien : http://magie-litteraire.skyr..
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de nos jours, David BERG hérite d'une propriété dans les Orcades, en Ecosse, d'un oncle qu'il n'a rencontré qu'une seule fois. Cet acteur parisien apathique s'y rend sans grande conviction, mais tombe immédiatement amoureux de la demeure et découvre avec plaisir la région. Pourtant il sent que les autochtones lui cachent certaines choses. Quel secret le vieil oncle Djydek a emporté dans sa tombe ?

En parallèle, pendant la 2de Guerre Mondiale, nous découvrons Jaroslaw, au cours d'un rapt dans le ghetto juif de Varsovie. Déporté dans un camp où il réussit à s'enfuir, nous suivons son parcours pour échapper à l'occupant.

Qu'est-ce qui relie ces 2 personnages si ce n'est leur origine juive ? S'en suis la quête de vérité pour David sur ce mystérieux oncle et la fuite du jeune juif de Varsovie.

J'ai aimé le style d'écriture de Xavier JAILLARD emprunt de quelques notes d'humour et de poésie ; par sa plume, il réussit la prouesse de dédramatiser certaines situations ; pour exemple, comparer le rapt de Varsovie à un ballet bien orchestré où hommes, femmes, enfants et nazis ont leur propre rôle à jouer ........en toute harmonie. La situation en devient presque belle !
A cela s'ajoute, le talent de Xavier JAILLARD à décrire l'Ecosse, son roman est une véritable invitation au voyage.

L'auteur passe tout de même trop rapidement d'une histoire à l'autre. Celle de David est spirituelle, les jours se suivent paisiblement et en douceur dans sa quête de vérité, tandis que l'histoire de Jaroslaw est plus tortueuse, pleine de rebondissement : il doit se battre pour survivre dans une Europe occupée.
Ces 2 histoires ont des styles très différents et leur alternance trop rapide casse à mon goût, le rythme.

Malgré tout, ce roman est agréable à lire, et d'une très belle écriture.

Merci à Babélio dans le cadre de Masse critique, de m'avoir permis de découvrir ce roman.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Pendant des siècles et des siècles, les parents ont refusé cette évidence, ils ont tenté par tous les moyens de faire barrage à la sexualité. Pourquoi ? Parce que la religion dit que la grandeur humaine se mesure à l'abstinence ? Parce que la coutume a depuis toujours donné aux hommes le droit de choisir le destin des femmes ? Les parents ont été systématiquement vaincus par nature, en fin de compte. Et leur vaine révolte tient plutôt à leur jalousie, à leur possessivité qu'à leur morale. Le résultat est qu'ils sont malheureux de perdre leur enfant.
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La vie passe, mes pauvres, on n'a même seulement pas le temps de s'en apercevoir ! En réalité, elle se referme sur nous, la vie, sur notre misérable ordinaire, cocon soyeux des habitudes auxquelles on a vite fait de s'abandonne bien plus facilement qu'à l'aventure, ne serait-ce que l'aventure du coin de la rue, celle d'aller au cinéma plutôt que de rester devant la télé - et s'il faut prendre un billet pour l'Ecosse, alors salut !
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Jusqu’à son évasion du camp, Jaroslaw n’avait connu que la solitude. De force, puis de gré, elle avait fini par devenir son alliée, sa compagne, sa ressource de vie. Depuis Adrian et Joanna, depuis les hommes de la ligne, elle s’était retirée à reculons, tapie comme un chat sous l’armoire. Discrète, invisible – toujours prête.
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Dans Looking West je me suis enfermé, je n’en ai pas bougé de la semaine. Maintenant que j’ai apprivoisé le décor, le temps est venu d’en explorer les entrailles, d’en fouiller les profondeurs, de faire une plongée dans les ombres de son mystère – puisque je suis certain qu’elle cache un secret.
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Ainsi donc l’oncle Djydek affichait une préférence marquée pour l’époque dite moderne – si l’on peut qualifier de moderne ce modèle de larmes et de sang qui n’a su développer, au rebours du siècle précédent, que les technologies de meurtres et de destruction.
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Un court extrait de l'interview par Patricia Martin des membres de l'Académie Alphonse Allais emmenés par Xavier Jaillard avec René de Obaldia, Jean Pierre Mocky, Marcel Amont et Voutch à l'occasion de la remise du Prix Jules Renard.
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