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EAN : 9782358877640
336 pages
La manufacture de livres (03/06/2021)
3.34/5   31 notes
Résumé :
Un premier bébé, la plus merveilleuse des aventures... Mais l’expérience devient un challenge quand le nouveau-né est doué de super-pouvoirs impossibles à contrôler. Et elle se transforme en cauchemar quand un laboratoire pharmaceutique pour le moins douteux décide de mettre la main sur cet enfant, coûte que coûte. Julie, jeune femme au tempérament bien trempé, doit fuir aux quatre coins du monde avec sa fille dans les bras. Mais il ne sera pas dit qu’une mère est à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Coup de coeur pour cette histoire complétement déjantée, et surtout pour le ton de l'auteur...
Ton que je retrouverai très vite, puisque j'ai déjà réservé le tome 1, Fatal Baby étant un tome 2 , et oui...

Donc, j'ai dû essayer de comprendre fissa, fissa, qu'on me racontait une histoire de fuite, de maman qui fuit avec sa fille, un bébé fatal.. Qu'est ce qu' elles fuient, Julie et Léa ? Une multinationale pharmaceutique .
Et ils ont de gros , de très gros moyens... Ils envoient des drônes. Ils peuvent boucler tout un secteur (routes et motel) avec des Men in black, des gros bras ou des acteurs qui font croire à notre pauvre maman, qu'ils sont serveurs, chauffeurs routiers : des innofensifs gentils. A tel point que la Julie ne sait jamais à quel saint se vouer , pendant que sa fille, elle, est nourrie au sein...
A pied, en voiture, en tracteur, en bateau, Julie fuit, et nous on stresse. Arriveront-ils à les attrapper ? Et que leur veulent-ils ? Ils veulent The Fatal Baby, qui est doté de supers pouvoirs.

Qualifié de "thriller trépidant" à cause du rythme effréné et du sujet, ce roman bascule aussi vers le fantastique puisque la petite fille a des dons particuliers, on pourrait aussi y voir un roman d'anticipation avec des lobbys pharmaceutiques qui régnent sur le monde et qui sont partout.
Big Pharma is watching you ...
On pourra peut-être reprocher le manque de pauses (puisque que Julie ne fait que fuir), on aimerait avoir des précisions, des réponses à nos questions, mais non. le roman se termine d'une façon qui ne laisse aucune place au doute, il y aura un tome 3.
[On est bien d'accord.. Nicolas Jaillet ne peut pas nous laisser comme ça ... non ? ]
Ode original à la maternité, à l'allaitement , ou les supers pouvoirs seraient une allégorie du lien mère-enfant, du pouvoir des pleurs d'un nouveau né et du chambardement qu'ils amènent dans nos vies...


C'est fin, speed, rock n'roll, furieusement drôle, furieusement féministe et tellement original...


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Un thriller plus lumineux que noir, une suite qui n'en est pas vraiment une, un roman inclassable comme l'était Mauvaise graine, dans lequel nous avions découvert Julie, mais sans lui ressembler. Nicolas Jaillet arrive de nouveau à nous surprendre.

Après avoir vécu une expérience de grossesse unique en son genre, Julie, cette institutrice trentenaire, ne pouvait pas avoir un enfant « normal ». Léa est donc née, dotée à son tour de super-pouvoirs. Seulement, à l'image de tout ce que doit apprendre à maîtriser un nouveau-né, ces particularités seront difficiles à contrôler et Julie, courageuse maman pleine de ressources devra faire preuve de son super-pouvoir de maman pour l'aider au mieux et la protéger de poursuivants de cette organisation militaro-pharmaceutique qui après en avoir après Julie en veulent maintenant au Fatal baby.

Nicolas Jaillet nous emmène dans une cavale sur les traces de Julie et sa fille à travers le globe, dans un thriller haletant, léger sur la forme, mais avec une grosse dose d'émotions, saupoudrée d'une touche de fantastique. Mais, la magie de la vie, le lien indescriptible qui unit une mère et son enfant, la magie de la maternité ne sont-ils pas eux aussi fantastiques ?

Même si ce roman, Fatal baby peut se lire sans, au préalable, avoir lu Mauvaise graine, après sa lecture, vous vous jetterez sur ce dernier.

Dans la société hyper patriarcale, dans laquelle nous vivons aujourd'hui et qui est malheureusement traversée par de nombreux scandales dénoncés comme MeToo, Balance ton porc, etc, Nicolas Jaillet à travers ce personnage de Julie, nous démontre qu'heureusement, il y a aussi des « hommes blancs de cinquante ans », comme aime les désigner les médias, qui, sans avoir besoin de se revendiquer féministes, nous prouvent leur profond respect et l'admiration qu'ils ont pour les femmes.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/0..
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Wonder women et couches-culottes. Julie 2.0. Après l'avoir rencontrée dans le précédent roman, Mauvaise graine, voilà ce qui en est la suite, dans un roman qui se suffit pourtant tout à fait à lui-même.

Non plus enceinte, mais accompagnée de sa fille, la Fatal baby. Une nouvelle aventure débridée, entre scènes d'action et tétées mouvementées.

Nicolas Jaillet nous propose un nouveau roman de genre. Mais quel(s) genre(s) ? La mère, presque plus à l'aise maintenant avec des armes qu'avec son bébé de 3 mois. La fille qui se révèle dotée de pouvoirs qu'elle ne sait pas contrôler à son jeune âge. Les deux en cavale, poursuivies par l'entreprise pharmaceutique responsable de la situation et prête à tout pour récupérer le super-bébé (la mère ne les intéresse plus tant).

Qu'elle est loin la jeune instit' française ! Géographiquement (l'action se déroule principalement entre le Canada et les USA), mentalement bien loin de sa vie bien rangée de l'époque.

Depuis, elle est sortie du système, par obligation, totalement marginalisée et jetée sur les routes et les mers. Message sous-jacent.

Vous n'avez jamais lu un livre pareil, précédent épisode lu ou non. Parce qu'il est tout aussi déjanté, tout en étant sensiblement différent. A l'image du caractère du personnage qui a beaucoup évolué, et de la puissante influence de super-poupon.

Mauvaise graine avait été un formidable vent de fraîcheur. Fatal baby décoiffe encore davantage, une vraie réussite, pas gagnée d'avance.

Jaillet ne se prend pas au sérieux, mais il développe scrupuleusement ce que peut être le quotidien d'une jeune maman, sans ressource et en fuite. On croirait presque qu'il l'a vécu !

Cette histoire de femmes fortes est explosive, mais l'ambiance varie selon les chapitres. A l'action s'alternent des passages bourrés d'émotions, le maître mot de l'auteur. On rit, on est touché, on palpite.

Les pouvoirs du marmot doivent se gérer avec des pincettes, mais rendent la relation mère / fille encore plus fusionnelle. Elles doivent se comprendre pour survivre.

Et puis, il est aussi question de rencontres, sauf qu'elles ne peuvent être qu'éphémères. Durant son périple, où Julie fait tout pour s'éloigner des gens, elle va tout de même se retrouver à en côtoyer certains, s'enticher même parfois.

L'histoire est folle, mais c'est bien la plume de l'écrivain qui fait encore la différence. A la fois directe et imagée, expressive et diablement inspirée, passionnée et vraiment drôle.

Fatal baby est un nouveau récit détonnant et décalé, où il faut s'accrocher pour suivre le rythme de la vie mouvementée de cette mère et de sa super-gamine. Nicolas Jaillet a vraiment un talent unique, il est hors de question qu'il s'arrête en si bon chemin !
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Julie, l'héroïne de Mauvaise Graine, et fait la connaissance de sa fille (il lui faudra un certain temps avant de se voir attribuer un prénom… oups désolé bébé, maman avait oublié ce détail). Et le moins que l'on puisse c'est que la situation de Julie ne s'est pas arrangée… contrairement à ce que laissait présager la fin du précédent roman.

La mère et son bébé sont effet contrainte à être perpétuellement en mouvement si elles veulent échapper à leurs poursuivants. Et même ainsi les confrontations directes restent inévitables… et mouvementées !

Changement de décor pour Julie puisque c'est sur les routes canadiennes, alors que l'hiver approche (Winter is coming comme dirait l'autre… mais avec GRR Martin il faut prendre son mal en patience et se faire une raison). Mais ce n'est pas le seul changement que vous découvrirez au fil des pages même si je ne m'épanchais pas sur la question afin de ne pas spoiler votre lecture.

Vous vous demandez peut-être s'il est nécessaire d'avoir lu Mauvaise Graine avant de vous lancez dans le présent bouquin ; ce n'est pas indispensable, mais je vous encourage quand même à la faire, ne serait-ce que parce que c'est un bouquin qui vaut le détour, mais aussi parce qu'il vous permet de mieux appréhender la situation dans laquelle vous trouverez Julie en ouvrant Fatal Baby.

Il n'en reste pas moins que ces deux romans sont à la fois dans la même veine et totalement différents. On retrouve le même cocktail parfaitement dosé d'action et d'humour, mais aussi le ton décalé de l'intrigue qui faisait tout le charme de Mauvaise Graine. Comme de bien entendu cette suite reste un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) totalement inclassable. Un brin de maturité (tout en conservant le grain de folie) en plus dans le personnage de Julie ; il faut dire qu'elle est confrontée aux joies (et parfois aux affres) de la maternité avec un bébé pas franchement comme les autres.

Si dans le précédent roman l'on suivait le périple de Julie au cours de sa grossesse et jusqu'à son accouchement, ici on part sur plusieurs années de fuite éperdue, avec des pauses plus ou moins longues toujours appréciables et appréciées. Une aventure qui entraînera Julie et sa fille sur les routes, mais aussi sur les mers, des Amériques (Canada, États-Unis puis Amérique du Sud) au vieux continent (retour en France en passant par l'Espagne).

Le fond et le ton volontairement légers de l'intrigue n'empêchent pas l'auteur d'apporter beaucoup de soin à la forme. Que ce soit dans le traitement de ses personnages ou dans sa narration, toujours aussi percutante et efficace.

Les lecteurs numériques qui, comme moi, alternent les supports (liseuse, PC puis retour sur la liseuse, etc.) seront un peu déconcertés par l'absence de chapitrage. Mais comme le bouquin n'est pas un pavé et se lit avec beaucoup de fluidité, ça reste un inconvénient mineur que l'on oubliera rapidement.

Autant retrouver Julie dans le présent roman fut une surprise inattendue, autant je ne peux envisager que son périple se termine avec le présent roman ; il me tarde de la retrouver (ainsi que sa fille, cela va de soi) pour découvrir la suite de cette expédition qui est tout sauf un long fleuve tranquille…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Chronique d'une flingueuse : l'Avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar
Après Mauvaise graine, Nicolas Jaillet nous offre un nouveau thriller trépidant. Dans cette cavale entre rire et adrénaline, culture pop et littérature noire s'entremêlent pour nous offrir quelques heures de pur bonheur de lecture.
C'est l'histoire de Julie, jeune mère au caractère bien trempé, découvre que son nouveau-né est doué de super-pouvoirs. Elle doit désormais fuir aux quatre coins du monde pour échapper à un laboratoire pharmaceutique qui rêve de mettre la main sur son extraordinaire enfant.
Et nous on a adoré chez Collectif Polar
Alors pour savoir ce que notre polardeuse en a pensé cliquez sur le lien ci-dessous


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Vous connaissez l'expression : " Vendre chérement sa peau " ?
Le jeune homme a un rictus fugace, puis il hoche la tête.
- Die hard ?
Julie acquiesce.
- Die hard, you're fucking right.
Elle aurait voulu que ce soit parfait. Elle aurait voulu être Bruce Willis. Elle aurait voulu, en donnant un coup de reins en arrière, ouvrir tout grand le battant de l'enclos, et semer le chaos et la désolation. Sauf qu'elle s'est gourée sur le sens de l'ouverture du portail, et que son élan lui rebondit douloureusement dans le bas du dos.
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- Can I Help you, miss ?
(...)
- Obviously, dit-elle.
Elle est assez contente de sa réponse. Elle a trouvé un vrai mot anglais du premier coup. En temps normal, elle aurait répondu : "apparemmently" ou " evidemmentely" ou " biensurquetly" . L'homme n'aurait rien compris. Au contraire, il lui adresse un petit sourire entendu. Elle a fait une blague. En angliche. Hé hé. Elle est fortiche, en angliche.
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Il se demande forcément ce qu'une femme seule avec un bébé peut bien faire au nord du Canada, aux premières neiges de l'hiver, sans savoir où elle va dormir. Sans savoir que, là où elle va, il n'y a pas de motel. (...)
" Oh, et puis merde ! Tu n'as qu'à lui mentir. Ça sera moins pénible pour tout le monde. Même si tu mens comme une brêle. "
- Je n'ai rien fait de mal. D'accord ? Je ne suis pas quelqu'un de dangereux.
" Voiiiilà. Un bon gros pipeau vaut mieux que... vaut mieux."
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Si elle reste seule ce soir, elle va vider sa bouteille de vodka, c'est écrit. Elle connaît trop bien ces débuts de nuit, quand la solitude est trop forte. Ça va finir en slip sous une pluie d'automne, à chanter du Mike Brant en attrapant une pneumonie.
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Ils savent tous qu'elle ne va pas tirer. Elle ne déclencherait pas un pareil cataclysme si près de son enfant. C'est une maman, tout de même. Elle a un coeur. Ça fait un sacré handicap.
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Videos de Nicolas Jaillet (4) Voir plusAjouter une vidéo
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Réécrire l'Histoire et les histoires, se réapproprier le corps du texte. Si le langage forme notre façon de penser, les légendes et mythes fondateurs façonnent notre perception du monde. Et si nous avons les mythes en commun, c'est bien pour les questionner, les interpréter et faire un lieu où l'imaginaire peut influencer le réel.
Animé par Willy Richert.
Avec les auteur·rice·s Estelle Faye (La Dernière Amazone, Rageot), Murielle Szac (L'Odyssée des femmes, L'Iconoclaste et L'Odyssée d'Homère, RMN), Stéphane Bientz (Le Goût du sel, Espaces 34) et Nicolas Jaillet (Frater, In8).
Avec la participation de Faustine Aynié-Yvinec et des élèves de 3eA du collège Valmy - Paris (75). Un grand merci à Eva Mouillaud, professeure.
Et la voix de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
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