Mort au loup !

Cette fois, c'est décidé, les cochons ne se feront plus avoir par le loup ! Pour cela, les trois petits cochons déploient les grands moyens : ils suivent les cours d'un sergent instructeur sur les stratégies de défense. Seulement voilà, ces petits cochons-là n'ont pas inventé le fil à couper le beurre... Et si le loup n'était pas aussi féroce que ses congénères ???

Une réécriture du conte vraiment drôle ! Savoureux !!

Voici un livre qu'il est difficile de classer entre album et bande-dessinée. Les sites professionnels parlent d'album, je dirais pourtant BD pour les jeunes enfants de 4 ou 5 ans. Il n'y a pas de cases mais les scènes se lisent facilement. Pas plus de cinq scènes par page. Les personnages sont biens mis en avant par le fond blanc. Les petits cochons sont un peu niais, mais très drôles. Ils donnent à lire des dialogues décalés et humoristiques.
Cette revisite du conte des trois petits cochons est vraiment bien faite. le loup ne ressemble pas à ce qu'on attend. Il y a même une sorte de chute à la fin de l'histoire. Elle est étonnante et drôle. Je trouve qu'il n'y ni trop peu ni pas assez d'humour et de détail dans les illustrations. L'assaisonnement entre le conte, le décalage de l'original et cette histoire, l'humour est très équilibré.
Ce livre a véritablement conquis mes collègues. Je ne doute pas qu'il sera apprécié par les lecteurs de la médiathèque, même si nous allons le mettre en BD.

Les cochons sont bien décidés à se débarrasser du loup mais les moyens financiers sont limités alors il faut l'attirer dans un piège. Si leur commandant est expérimenté et radical, les trois petits cochons sont dissipés,  pas très concentrés et soyons francs, un peu naïfs. Ajoutez un loup plein d'amour et vous aurez une revanche très drôle des trois petits cochons. Hilarante pour les petits fans de loup et pour les grands. J'ai craqué pour la couverture un peu rétro. Mon fils de quatre ans a bien ri grâce à ces cochons enragés. J'ai beaucoup aimé les dessins, les couleurs douces et les polices des dialogues. Mon fils a adoré cette nouvelle histoire des trois petits cochons dont il est fan.

: A en croire la 1ère de couverture, ces trois petits cochons sont redoutables et ne se feront pas dévorer jusqu'au jambon.



Attention, peuple cochons! Ceci un un guide de survie, un mode d'emploi à ne pas perdre entre vos petites pattes roses et grassouillettes

(c'est bon le cochon!).



Coachés d'une baguette qui claque, par un dogue qui a l'art du plan bien carré qui filoche, les trois cochons de l'histoire ont décidé de tordre le cou à leur histoire d'origine et par la même occasion, au loup.

La mission n'est pas une sinécure.



Le dogue en mangerait..du cochon? Non, sa baguette et son casque de carrière.

C'est qu'ils sont un peu couillons, ces cochons. le cours est long, difficile, comme un cours scolaire à des ados très récalcitrants aux heures de savoir.

C'est évidement drôle.

On les transformerait volontiers en boudin, ces cochons, pour que les plans rentrent entre les deux oreilles à petits poils ras et y restent.

Une dernière question?

Non, merci, on est payé pour en baver quand on est un chien et quand on est à l'armée selon l'expression mais ce dogue-là, n'en fera pas plus en heures supplémentaires à récupérer.



Application.

Et bien, c'est pas gagné. Il y en a un qui doit forcément jouer l'appât tandis que les autres attendent le loup à couvert dans la maison. Grands dieux, que c'est sordide!



Enfin, sordide, dans une version pas cochon parce que la mission tourne ici à la discussion de bon temps et de badinage.

Mais c'est ce loup- là, aussi! Il pollue la mission mais pas l'intention de l'auteur de le rendre gentil, adorable, amical, pour faire la nique aux trois.

Et évidement, c'est drôle.

La chute n'atterrira pas par la cheminée mais dans une bouche qui pue. Non, non, ce n'est pas ce que vous croyez.



A vous de découvrir cet album drôlissime qui flirte clairement avec la Bande-dessinée et pourra en donner le goût.

C'est bon les histoires! (doigts pourléchés!).

Dans cet album, il y a de très belles illustrations. Les teintes sont joyeuses et la mise en page pertinente. Mais, il y a aussi trois petits cochons qui décident de tordre le cou aux idées reçues. Ils ne seront plus victimes du loup. La peur va changer de camp. Et pour se faire, ils prennent des cours de destruction massive de loups. Et c'est bien rigolo !
Pas de détruire les loups, bien sûr, mais de voir ces trois petits cochons un peu bêtes sur les bords essayer de jouer les terreurs.

Voici un livre hybride entre l'album et la bande-dessinée. Mais quoi qu'il en soit, c'est un livre savoureux ! Reprenant le conte des trois petits cochons, l'auteur décide d'inverser les choses : les cochons en ont marre de se faire manger par le loup, alors ils décident de le tuer. Mais encore faut-il réussir à l'amadouer...
Heureusement, le chien décide de les aider : à la manière d'un formateur militaire (costume, voiture, équipement), il va leur proposer différents plans pour avoir le loup.
Mais c'est sans compter sur la naïveté des cochons, qui ne se font pas manger pour rien... Dès que le loup dit quelque chose, ils y croient ! Alors que tout le monde sait bien que le loup est perfide et prêt à tous les mensonges !

J'ai adoré cet album !! Il est super drôle et intelligent. La chute est inattendue et pas mal aussi.

Bref, que de bons moments de lecture !
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Dans ce livre, Philippe Jalbert croise les codes de l'album et de la bande dessinée. Il y livre une version humoristique, désopilante et revisitée des célèbres Trois petits cochons.

Cette fois-ci, les trois porcelets sont prévenus et même entraînés par un chien aux accents militaires dont ils vont mettre la patience à rude épreuve. Car ces personnes centraux, franchement nunuches, un poil perturbateur, un poil naïf, promettent aux enfants comme aux adultes des dialogues décalés très rigolos.

Du côté des dessins, on retrouve le coup de crayon de Jalbert avec peu d'éléments sur le fond blanc donnant des illustrations efficaces où chaque détail compte. Pour la mise en page, on reste une fois encore dans l'épuration, avec une à quatre vignettes maximum par page dans le même esprit que le Grand méchant renard de Benjamin Renner. le récit et la compréhension entre dessins et texte s'en retrouve simplifié pour les jeunes lecteurs.

Franchement, à la maison, que ce soit à 6 ans, 9 ans ou 30 et quelques, on a bien rit.
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