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Ne commencez surtout pas à découvrir cet auteur par ce roman, il est sans aucun intérêt.
Sally, la petite bonne fille-mère que la famille Maxie a recueillie a été assassinée la nuit qui a suivi son annonce de mariage avec le fils de la famille.
L'intrigue policière est classique et le policier semble ici n'avoir aucun charisme. Il se contente d'interroger tous les suspects les uns à la suite des autres, encore et encore, jusqu'à ce que l'un d'entre eux finisse par avouer le meurtre. C'est long et très peu crédible.
Je me suis profondément ennuyée avec ce roman alors que d'autres de cette série sont passionnants, comme « Une mort esthétique » qui se déroule dans une clinique esthétique « La salle des meurtres » qui a lieu dans un musée londonien ou « Meurtre en soutane » dont l'action se déroule dans un monastère par exemple.
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Un polar à l'anglaise entre Agatha Christie et une partie de Cluedo. L'ambiance est feutrée, l'extérieur toujours inexpressif car toute la violence est à l'intérieur.

Quand la nouvelle employée de maison, jeune mère-fille, est retrouvée morte dans sa chambre fermée de l'intérieur, le mystère apparaît et toute la maisonnée est alors suspecte.

L'enquête est menée par Adam Dalgliesh avec flegme et détermination. Ne se laissant jamais influencé, il va creuser la vie de la jeune décédée et par là même les rapports sociaux et de domination de cette Angleterre des années 1960. de jalousie en ressentiment les âmes sont mises à jour. Mais finalement cette petite bonne n'était-elle pas un brin affabulatrice en cherchant à vivre au dessus de sa condition ?

On attendra donc la fin pour que la lumière soit. Dalgliesh, tel un Hercule Poirot, réunissant tous les protagonistes dans la salle à manger du manoir.

Ambiance anglaise assurée.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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A visage couvert est un roman policier de PD James publié en 1962. c'est la première enquête de l'inspecteur Adam Dalgliesh. Sally, jeune mère célibataire, est engagée comme domestique par les Maxie dans leur belle demeure. Quand elle est assassinée, les suspects ne manquent pas. Première enquête très classique mais qui a son charme.
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Dans la campagne anglaise se trouve La Martingale : une belle demeure ou vivent depuis 3 siècles des aristocrates désargentés : les "Maxie" !
Simon : le père se meurt, il est soigné par Catherine Bowers et le docteur Epps.
La mère Eléanor vit en famille avec leur fille Deborah veuve Riscoe et leur fils Stephen médecin comme ses ancêtres, mais qui travaille à l'hôpital de Londres..sans oublier Martha à qui Miss Liddell a envoyé une jeune femme de son institution " le refuge " pour l'aider dans ses tâches ménagères.
Catherine se voit déja la fiancée du docteur, et Deborah "flirte " avec son ami Hearne mais, elle hait d'emblée la nouvelle bonne Sally, mère célibataire qui semble plaire à son frère !
Par provocation : un soir, Sally va annoncer son mariage avec Stephen et.......
Elle va être retrouvée au petit matin droguée et étranglée dans sa chambre !
L'enquête va être confiée à l'inspecteur principal Dalgliesh de Scotland Yard aidé par George Martin.
" Beaucoup de bruit pour rien " ( sans vouloir parodier le titre de la comédie de Shakespeare ! ) car PD James tente de nous donner des pistes mais dans ce milieu feutré et très british : il y a beaucoup de suppositions, de murmures, d 'hypothèses qui s'écroulent au fur et à mesure pour finalement déboucher sur l'évidence ! Un polar aux pâles reflets d'Agatha Christie et donc sans intérêt !
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Je me suis offert le plaisir de relire le premier livre de P.D. James. Je voulais en quelque sorte redécouvrir le personnage d'Adam Dalgliesh sous un nouvel éclairage, celui que donne la maturité. Est-il déjà là, sorti tout cuirassé de l'imagination de sa créatrice ?
Martingale, une propriété cossue dans la campagne anglaise, non loin de Londres. Les Maxie portent beau, mais leur situation financière est délicate. Eleanor Maxie fait tout pour conserver un semblant d'aisance, mais la maladie de son époux grabataire a épuisé les faibles ressources de la famille. Son fils, Stephen Maxie deviendra sans doute un brillant chirurgien, cependant il ne gagne pas encore correctement sa vie pour prendre en charge financièrement ce qui reste du domaine de Martingale. Quant à sa fille Deborah, elle est revenue vivre au manoir après un veuvage prématuré qui l'a rendue amère et cynique, et sa liaison avec Felix Hearne, l'éditeur, n'est sans doute qu'un pis-aller. Alors Mrs Maxie se résout à embaucher Sally Jupp, une fille-mère du refuge St Mary, pour seconder son employée de maison.
Sally Jupp a du caractère, des ambitions, et du plaisir à saupoudrer de grains de sable le quotidien lisse des Maxie. Pourquoi, sous des airs d'employée vertueuse, se mêle-t-elle de tout ? Pourquoi va-t-elle voir à Londres Stephen Maxie ? Pourquoi celui-ci annonce-t-il ses fiançailles avec elle la veille de la kermesse annuelle de Martingale, sous les yeux médusés de sa maîtresse, Catherine Bowers ? Pourquoi enfin Sally met-elle la même robe que Deborah pour parader dans les jardins de Martingale le jour de la fête ?
Quand les hôtes de Martingale et leurs invités découvrent Sally étranglée dans son lit, le lendemain de la kermesse, nombreux sont ceux qui ont des raisons de lui en vouloir. Depuis sa famille d'accueil – elle avait été recueillie à la mort de ses parents par son oncle et sa tante – jusqu'à Miss Liddell, la directrice de St Mary qui l'avait recommandée aux Maxie, en passant par Eleanor et Deborah Maxie, horrifiées par une mésalliance qui risquait de compromettre la survie du domaine, mais aussi Catherine Bowers, subitement privée de son amoureux.
L'inspecteur principal Dalgliesh est chargé de l'enquête avec le brigadier-chef Martin. Il est jeune, assez bel homme (le teint brun) et semble cassant, guindé, peu enclin au bavardage et aux politesses raffinées. Sa compassion n'effleure qu'à de rares moments : « Non, le corps d'abord. Les vivants peuvent attendre. » déclare-t-il en arrivant au manoir. Il ne s'agit pas ici d'efficacité, mais d'un rang de priorité accordé aux victimes. Devant le corps de Sally Jupp, il n'éprouve ni pitié ni colère, mais « il savait que cela pourrait venir plus tard, et qu'il lui faudrait résister ». Il ne s'embarrasse pas de fioritures et tait le drame qui l'a frappé quand on lui reproche son insensibilité.
P.D. James ne décrit pas Adam Dalgliesh, ne lui donne presque aucune couleur psychologique, comme si elle le tenait encore à distance, attendant qu'il fasse ses preuves. Il les fera de façon magistrale.
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Je découvre l'autrice avec ce roman policier de 1962 (si je ne me trompe pas) et je vous le dis j'ai vraiment apprécié ma lecture.

L'atmosphère est celle d'un huis clos dans l'Angleterre de la bonne société avec ses domestiques et ces femmes "filles-mères" qu'on place pour les aider tout en les méprisant.

Sally Jupp n'échappe pas à la règle. Ayant fui le foyer de son oncle et sa tante, elle trouve refuge à Sainte Marie après avoir travaillé 3 ans sur Londres. Elle est enceinte et refuse de donner l identité du père.
Il faut dire que Sally a du caractère : c'est une semeuse de troubles qui cultive le goût du secret. Elle est jolie et intelligente mais ne verra pas le danger arriver.

Alors qu'elle est placée comme employée de maison avec son fils, jimmy, elle annonce fièrement être fiancée au fils de la maison, chirurgien, futur héritier.

Le fils ne dément pas. L'annonce qui a surpris semble retombée mais le lendemain, Sally est retrouvée morte dans sa chambre dont la porte était verrouillée de l'intérieur.

Adam Dagliesh se rend sur les lieux pour mener l'enquête.

Personnellement, j'ai retrouvé le style de roman de l'époque Agatha Christie, et j'ai vraiment aimé. Tout se passe au travers d'interrogatoire, les suspects sont nombreux, les fausses pistes aussi, les mensonges, les secrets...

Une très bonne lecture. Je vais tenter de me procurer d'autres romans de cette autrice et si possible retrouver notre policier Dagliesh
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Cover Her Face - 1962

Phyllis Dorothy James est une écrivaine britannique notoire que je ne connaissais pas du tout.

C'est donc par pur hasard que j'ai pris ce livre, qui est son premier roman, dans la boite aux livres de ma commune.

Je n'ai pas été déçue, ça ressemble beaucoup aux romans d'Agatha Christie avec le dénouement dans le dernier chapitre raconté par un inspecteur de Scotland Yard. Ce dernier n'a cependant pas le panache de Hercule Poirot.

Un bon premier roman à découvrir pour ceux qui aiment les romans policiers old school.
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Sixième livre du confinement 2020. Après avoir lu quasiment toutes les enquêtes d'Adam Dalgliesh l'année dernière, je le retrouve dans un nouvel opus avec le même plaisir ! J'ai dévoré cette enquête où Adam est plutôt absent, j'ai trouvé. La personnalité de la victime vaut le détour et occasionne une belle surprise !
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J'ai une connaissance honnête de la littérature policière, mais il me manque encore plus à découvrir que ce que je n'ai déjà lu.
Dans cette optique, j'ai jeté cette fois mon dévolu sur l'écrivaine britannique P.D. James et son inspecteur principal du Yard, Adam Dalgliesh.
Je ne vais pas faire un long exposé de cette première rencontre, qui n'est qu'une première rencontre.
Je dirai qu'en dehors de l'intrigue, qui est du sous Agatha Christie… mais du bon sous Agatha Christie, ce qui a surtout retenu mon attention, ce sont les belles qualités de plume de P.D James, et s'il n'y avait qu'une seule raison de persister, ce serait celle-là… mais je me suis laissé dire qu'il y en a d'autres…qu'il suffit, comme pour le thé, de laisser infuser et… d'être patient.
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Il s'agit de la première enquête du policier Dalgliesh. Dès les premières pages, l'auteur plante le décor et présente les différents protagonistes. Sally est une mère célibataire. Elle a été placée comme bonne chez les Maxie. Or, la situation va rapidement dégénérer. En effet, la jeune femme a une attitude désinvolte vis à vis des Maxie et de leur bonne Martha. Sally est finalement assassinée. Autour de ce meurtre, il y a un nombre restreint de personnes : les Maxie et des amis de la famille présents la nuit du meurtre.

Finalement, derrière cet événement, la réalité est plus complexe qu'on ne pourrait l'imaginer. D'autres personnes entrent dans l'intrigue et P.D. James brouille les pistes. de fil, en aiguille, Dalgliesh va trouver le coupable qui finira pas se livrer lui-même. J'ai plutôt apprécié ce roman policier même si ce n'est pas le meilleur à mon avis. Dalgliesh manque un peu de panache et il est un peu en retrait dans l'histoire. En revanche, il y a de nombreux rebondissement et du suspens.
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