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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Publié d'abord en feuilleton, le roman parait en 1878 .
Caractéristique de l'univers d'Henry James, ce court roman s'attache à Daisy Miller telle que l'a rencontre Winterboune le narrateur.
Ils font connaissance à Vevey, se retrouvent quelques mois plus tard à Rome. Daisy Miller est une jeune fille excessivement jolie, très élégante, fort riche qui voyage en Europe avec sa mère et son jeune frère Randolph. Elle a un comportement qui choque la bonne société. Pimpante, très volubile, sans filtre dans ses relations avec les hommes, elle semble tout à la fois innocente et gamine ou femme fatale et impudique.
Henry James excelle à brosser le portrait de la société américaine et en miroir celle de la société européenne qu'il commence à bien connaitre et affectionne.
Une fin imprévisible met un terme à l'attirance de Winterboune pour Daisy.
Malheureusement je n'avais pas sous la main la version anglaise, j'aurais aimé être rassurée et pouvoir imputer le charabia des premières lignes de la version française à une mauvaise traduction. Heureusement le traducteur a repris ses esprits par la suite...dommage vraiment .
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J'avais acheté ce livre car je souhaitais ma faire une idée du style d'Henry James.Sur le plan littéraire je n'ai pas été déçue,tout est parfait.En ce qui concerne l'histoire je n'ai rien trouvé de transcendant à Daisy Miller,à defaut de rebelle,je la qualifierai plutôt de capricieuse.Le résumé en quatrième de couverture est bien séduisant mais quand on se plonge dans la lecture,on s'aperçoit qu'on a connu plus piquant comme héroine. J'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage,une fois le livre refermé je l'ai vite oubliée.Néanmoins vu que ce livre est une nouvelle,il se lit très vite et il permet juste de penser à autre chose pendant une heure ou deux.

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Charme désuet de la société riche, oisive et cosmopolite du 19 ème siècle. Une société vue du petit bout de la lorgnette, comme dans beaucoup d'écrits de ce siècle. Heureusement qu'il y a aussi Zola et quelques autres. A défaut d'être représentatif, ce petit texte assez superficiel, mais très bien écrit, est reposant.
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Daisy Miller ou comment critiquer les bonnes moeurs européennes du XIXè siècle ! Henry James est américain de naissance et connait donc très certainement les fameux "flirts" des jeunes américaines. Ici, à travers le personnage de Daisy Miller, jeune femme faisant fi des convenances, il met en parallèle les convenances européennes et américaines, qui semblent à l'opposé les unes des autres.

Daisy Miller, qu'elle soit sotte, folle, fragile, indépendante ou simplement manipulatrice, ne peut pas laisser indifférente tant son caractère tranche avec celui des autres jeunes femmes de son temps. Alors oui, le personnage peut paraître capricieux ou vaniteux mais en peu de pages, il est difficile de se faire une réelle idée sur ses motivations, si motivations il y a. Pour ma part, c'est une jeune fille qui veut vivre pleinement sa vie et ne s'embarrasse pas des convenances qui cloisonnent la société, encore aujourd'hui ! J'ai bien aimé l'idée du personnage, même si je n'ai pas forcement aimé le personnage que j'ai trouvé un peu exagéré par moment.
Le personnage de Winterbourne n'apporte finalement pas grand chose à l'histoire, il sert simplement de lien entre les familles et permet ainsi de découvrir ce qui se dit sur Daisy Miller. Les autres personnages sont d'ailleurs un peu grossis également mais c'était très certainement le but de l'auteur.

Ma seconde lecture de Henry James ne me déçoit pas, j'aime toujours autant son style et les idées qu'il cherche à véhiculer. Je suis vraiment ravie d'avoir découvert cet auteur qui commence à prendre une bonne place dans mes auteurs classiques favoris !
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Henry James dresse le portrait d'une jeune bourgeoise américaine en boyage en Europe, Daisy Miller, tout juste sorti de l'adolescence, à l'aube de l'âge adulte. Naïve, candide, un brin rebelle, elle aime flirter avec de jeunes hommes et profiter de ses charmes sans se soucier des convenances bourgeoises européennes.
Elle rencontre notre narrateur, Winterbourne, qui tombe bien vite sous ses charmes malgré la clairvoyance de ses proches qui le mette en garde face à la réputation de la jeune fille. Bien sur, Winterbourne se laisse charmer par cette âme émancipée.

Je suis un peu déçue par cette nouvelle de Henry james qui m'a paru quelque fois laborieuse. le style m'a plu, l'histoire beaucoup moins.
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Je n'ai pas su apprécier ce court roman d'Henry James à sa juste valeur tant le personnage principal, la jeune Daisy Miller m'a exaspérée.

Innocente ou aguicheuse ? c'est la question que se pose le narrateur et celle qui influencera sa conduite envers Daisy : se laissera-t-il charmer par sa beauté ou la jugera-t-il durement selon les règles strictes de la société d'alors ?

De mon côté, j'étais bien loin de me poser cette question, toute occupée à me demander comment, mais comment une jeune fille pouvait être aussi bête ! je rajouterai : fofolle, et même égoïste. Une beauté à la cervelle d'oiseau.

Parce que bien sûr la jeune fille est belle, très belle, trop belle ... sinon, il n'y aurait pas de roman et la gent masculine ne pourrait pas excuser son manque d'esprit. Alors que venant d'une si jolie jeune fille, le babillage devient charmant.

Je ne nie pas que la jeune fille a des sentiments, mais nous ne les connaissons pas, pas plus que le narrateur, ce n'est qu'à la fin que l'auteur suggère, d'une phrase lapidaire, ce qu'il en est réellement. Mais la fin est abrupte et tragique et m'a prise totalement par surprise.

Bref, un rendez-manqué avec pourtant un de mes écrivains préférés.
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Henry James est un auteur dont la plume, peu importe le sujet, me plaît beaucoup par son habillage un peu ancien et sa légèreté pourtant très moderne avec des phrases tout sauf lourdes à lire et ses critiques qu'on pourrait très bien transposer de nos jours. Cependant, en tant qu'observateur social, il est moins percutant que nombre de ses contemporains et surtout contemporaines, comme le souligne les deux nouvelles dont je vais vous parler.

La plus ancienne des deux, Daisy Miller est parue en 1878 et raconte comment Daisy Miller, jeune, belle et riche, choque la vieille société européenne, à cause de son indépendance et ses manières excentriques d'Américaine, ce qui lui ferme ses portes.

J'ai beaucoup aimé le bref portrait fait de cette jeune femme et surtout ce qu'il souligne sur la vieille Europe guindée de l'époque vue par les yeux d'un auteur américain qui a choisi une héroïne américaine, pour montrer le décalage de la modernité pensé de son pays sur le vieux continent. C'est aussi éclairant sur l'auteur que sur l'époque où il écrit.

Pour autant, la nouvelle est par obligation fort brève et l'auteur passe peut-être trop de temps à tourner autour du pot et à décrire des scènes qui se répètent mais n'approfondissent pas son propos. On se retrouve à cause de cela avec un dénouement bien trop rapide et une morale un peu sèche, alors qu'il aurait été intéressant de développer sa critique plutôt que de répéter à l'envie que Daisy était libre et que la tante de son admiration était aussi guindée que la vieille société dans laquelle elle évoluait.

En résumé, cela manque d'écriture à mon goût alors que le portrait de cette femme qui se veut libre est puissant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'ai apprécié ce voyage dans le passé avec cette jolie jeune fille américaine, un peu trop libre (elle parle et se promène avec des hommes)pour les conventions européennes rigides de l'époque. J'ai quand même été un peu déçue par la chute. C'était un peu comme si l'auteur en avait marre de son personnage et manquait d'idées pour en faire un roman. Hop, une grosse grippe attrappée au clair de lune, qu'on en finisse…Ne vous promenez pas la nuit dans Rome sans une petite laine, c'est dangereux.
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Cette nouvelle nous fait le portrait d'une jeune américaine, Daisy Miller, en voyage en Europe à travers les yeux de la société européenne.

J'avais hâte de lire cette nouvelle d'Henry James et pourtant je suis restée sur ma fin lors de la conclusion du récit. En effet, cette nouvelle est présentée comme une opposition entre la jeune Amérique avec ses manières plus libres et la vieille Europe avec ses conventions sociales. Or, j'ai trouvé les descriptions des moeurs, de la société et de ses comportements insuffisantes contrairement aux romans de Jane Austen par exemple.
Ce sont les personnages secondaires qui représentent cette opposition. Ainsi, Mrs Costello représente l'Europe avec la valeur accordée aux familles selon leur fortune et leur provenance (au passage cela me rappelle une scène de Titanic où une femme fortunée de manière récente était déconsidérée par le reste de la société présente sur le bateau) et la jeune Amérique avec Mrs Miller qui est un personnage effacé, timide qui ne connait pas les coutumes de la société européenne, incapable de comprendre les affronts faits à sa fille et de gérer correctement l'éducation de ses enfants.

Concernant les personnages principaux, je n'ai pas trouvé Winterbourne très intéressant et notamment les sous-entendus concernant une femme à Genève mais il nous permet de suivre la progression de l'histoire. Concernant Daisy Miller, celle-ci est décrite comme une jeune fille refusant de se plier aux conventions sociales européennes et apparaissant comme une jeune fille délurée au regard de cette société. Il est vrai que le comportement et la liberté adopté par Daisy ne correspondent pas à ce que l'on attendait des jeunes filles de l'époque. Cependant, le principal soucis est que l'on ne dispose que des idées, impressions de la bonne société européenne et l'on ne connait pas les véritables sentiments de Daisy, ses pensées ce qui nous amène à nous questionner constamment concernant son comportement et son innocence.

Donc plutôt déçue de ma lecture mais j'ai quand même apprécié de manière globale l'histoire et j'ai hâte de lire d'autres écrits d'Henry James.
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Ce n'est à mon avis pas un chef d'oeuvre mais cette longue nouvelle publiée en 1878 permet de passer un bon moment de lecture.
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