De main de maitre, tome 4 : la maîtresse

Le deuil, c’est comme l’alcool : ça met dans une position de faiblesse. Or je ne profiterai jamais de toi sexuellement dans l’une ou l’autre de ces circonstances.

Avec lui, le sexe serait sauvage. Les limites repoussées. Il ne ferait pas dans la finesse.
Il n’y aurait pas de dîner aux chandelles.
Pas de câlins après l’amour.
Une fois nue avec lui, toutes ses chances de prendre son pied avec un autre homme seraient définitivement anéanties.

Il n’avait jamais ressenti ce genre de désir pour une femme. Évidemment, il rêvait de la baiser, mais il avait aussi envie de… plus. Comme c’était une première, il n’avait aucune idée de la marche à suivre.

Le pire qui puisse t’arriver ici serait de croiser une vieille connaissance qui te barberait avec ses histoires de pesticide et de rendements des récoltes.

Je suis devenue celle que j’ai toujours voulu être. Ma vie est parfaite aujourd’hui. Mais il y a une chose que je n’avais encore jamais eue, murmura-t-elle en croisant le regard de Presley. Je n’ai jamais eu un homme qui me regardait comme le fait Deacon McConnell. Tu veux savoir si ça me fait peur ? Non, au contraire, ça m’excite.

Ce mec est une bombe sexuelle. Il a tout pour lui : les muscles, les tatouages, le visage ciselé, le crâne rasé, les traits sévères, les yeux bleus, l’air rebelle, tout. C’est le petit frère de Daniel Craig en plus musclé, ça saute aux yeux. Malheureusement, son sale caractère fait chuter sa valeur marchande.

Eh, je suis artiste, pas linguiste. À force de passer mon temps à m’entraîner avec ce beau spécimen masculin, je suis curieuse de savoir ce qu’il a dans le pantalon. Je suis même un peu jalouse.

Les femmes sont malignes, elles laissent des indices de ce qu’elles attendent de nous. Elles nous le disent rarement en face.

— Le progrès n’est pas synonyme de talent inné.
— Le talent inné ne fait pas tout. Il faut s’entraîner pour progresser.