Une spéculation immobilière incompréhensible (le rachat de taudis dans une ville en décroissance) attire l'attention d'une journaliste qui est prise dans un conflit entre truands. Leur objectif est de retrouver un magot caché dans une des maisons. Si on met de côté toutes les incohérences (pourquoi racheter les maisons ? le héros qui tombe fou amoureux au premier regard,etc…), c'est un polar américain classique qui se lit en noir et blanc.
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J’ai horreur de leur dureté, de leur âpreté au gain, de la façon dont ils sont prêts à tout sacrifier pour arriver à leurs buts. Il fut une époque où j’aurais pu me laisser séduire par Harry Duke, mais plus maintenant. Je suis comme Fairview ; tout ce que je demande est de vivre tranquille avec la petite part de bonheur que je puis encore espérer.
Les jolies filles étaient rares à Fairview et l’apparition de Clare fit l’effet d’une agréable diversion. Elle était brune avec des cheveux ondulés, des yeux pétillants d’intelligence. Tout, dans son maintien comme dans sa façon d’être, révélait l’amour et la connaissance de son métier.
On pouvait considérer le jeu comme un bon métier, à la condition d’être toujours prêt à tout perdre et à recommencer, mais dès qu’on avait une femme, la Fortune vous la prenait comme otage.
J’aime les hommes qui se sentent sûrs d’eux-mêmes ; je n’aime pas ceux qui se sentent mal à l’aise parce que je suis bien faite, que j’ai de beaux yeux ou une jolie robe.
Décidément les femmes étaient toutes les mêmes : ou bien elles demandaient une marque de Champagne qu’il n’avait pas ou elles buvaient de l’eau.
Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.