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3,55

sur 183 notes
Avoir des amies qui vous offrent des livres, c'est génial... Vraiment génial. Ça nous permet de découvrir des histoires sur lesquelles on ne se serait pas forcément retourné en temps normal. Ça a été le cas pour ce « Il était une fois ».

Je suis venue à ce livre par hasard, ou plutôt parce que j'avais besoin de faire une bonne action, pour mon karma, vous comprenez. Régulièrement, je vais à la rescousse de livres qui sont noyés dans les profondeurs de ma PAL histoire de gagner des points pour le futur. Et « il était une fois » avait besoin d'être sauvé. Non pas que je l'aie abandonné. Ni même que je l'aie oublié. Non. Ma PAL a un fonctionnement que je ne comprends pas : elle grandit, grandit, grandit sans que j'achète de romans. C'est fou, non ? J'ai une théorie à ce sujet : mes livres se reproduisent. Enfin bref, nous n'allons pas disserter sur la vie sexuelle de ma PAL, gardez juste à l'esprit que j'ai accompli un acte héroïque en risquant ma vie pour ce petit livre en apparence anodin. Promis juré, ça s'est passé comme ça !

Me voilà donc revenue en enfance avec une reprise du conte de Cendrillon. Enfin, pas tout à fait en enfance, c'est une version pour adultes qui nous est proposée. Mais pour adultes ne veut pas dire classé X ! C'est une romance qui respecte l'original, avec ce qu'il faut de sexe et pas de vulgarité. le Prince est un peu tête à claques au début (c'est bien vu de la part de l'auteure), l'héroïne est tout ce que j'aime : dotée d'une noblesse de caractère, d'un sens de l'humour aigu, et porteuse d'un passé bien détaillé... La plume est vraiment efficace... Un cocktail réussi donc pour passer un très bon moment de lecture.

C'est quand même super d'avoir des amies qui offrent des livres... Il y a toutefois un léger problème : il y a quatre tomes supplémentaires. Et j'ai un côté obsessionnel (ça fait deux problèmes) avec les livres que j'ai aimés. Et il y a Monsieur-Mon-Banquier (ça fait trois problèmes). Mais j'ai eu un bon cadeau pour Noël ! Qui était prévu normalement pour acheter un four (oui, je n'ai pas de four... Je sais, c'est étrange. Ne me demandez pas « comment tu fais pour cuisiner ?», la réponse est simple, je ne cuisine pas ou très peu. Les Dieux-de-la-cuisine ne se sont pas posés sur mon berceau)... Résultat : toujours pas de four et une PAL qui a enflé...
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J'ai beaucoup aimé cette réécriture de Cendrillon qui ne manque pas d'originalité. En effet, l'auteur prend beaucoup de libertés avec l'intrigue originale du conte ne gardant que quelques éléments clés, comme la méchante belle-mère, la pantoufle de verre ou la super-marraine (même si elle n'a pas de baguette magique).

Les deux personnages principaux, Cendrillon (qui s'appelle Kate ici en fait) et le prince charmant, m'ont bien plu. Ils sont attachants, plus modernes que ne le seraient des personnages de conte, avec des préoccupations plus terre à terre, comme la gestion d'un domaine. le coup de foudre entre eux n'est pas immédiat et la jeune femme, sentant la nécessité de se montrer raisonnable, résiste longuement aux tentatives de séduction du prince, ce qui donne lieu à des dialogues piquants, très amusants.

La plume d'Eloisa James est très agréable et elle parvient à créer ici une atmosphère digne d'un conte de fées, avec des personnages excentriques et colorés, un château hors du temps et beaucoup de légèreté et d'humour.

J'ai préféré cette réinterprétation de Cendrillon à celle proposée par Julia Quinn dans le troisième tome de la Chronique des Bridgerton, Benedict, qui m'avait semblé un peu caricaturale.

J'ai donc passé un excellent moment avec la lecture réjouissante de ce premier tome du recueil "Il était une fois…" et j'ai hâte de lire le prochain volume qui revisite cette fois l'histoire de la Belle et La Bête, un de mes contes préférés.
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La période des fêtes de fin d'année est toujours l'occasion pour moi de lire des contes ou des réécritures de contes pour me plonger dans la magie de Noël. Et je peux vous dire que j'ai adoré Au douzième coup de minuit. J'avais peur de lire une romance a l'eau de rose et sans grand intérêt mais ce premier tome de la saga Il était une fois se révèle être très prometteur car c'est un vrai coup de coeur.

C'est une jolie réécriture de Cendrillon, une version moderne mais qui respecte très bien le classique que l'on ne présente plus. Bien sur, il y a une très belle histoire d'amour qui grandit au fil des pages, un brin de sexualité jamais vulgaire et surtout bien écrit.

A propos de l'écriture justement, je suis conquise. C'est fluide, ça se lit vite et le lecteur (ou plutôt la lectrice) est très vite pris par le suspense même si grâce au conte, on connaît déjà la fin. Il me tarde maintenant de découvrir les autres tomes d'autant que les critiques sont très élogieuses concernant le tome 2.
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Cette saga est constituée de réécriture de conte, ce tome reprend l'histoire de Cendrillon. En effet, le lecteur y retrouvera les points-clés : les chaussures de verre, la marraine, la méchante belle-mère, … mais les similitudes s'arrêtent là et ensuite l'auteure part sur une autre version du conte.
J'ai apprécié cette revisite de Cendrillon qui est plus osée que la version originale. Cela m'a un peu fait penser à la saga "Poison, Charme et Beauté" de Sarah Pinborough.
Ce que j'ai beaucoup aimé c'est que le lecteur retrouve vraiment le côté époque à travers l'histoire que ça soit au niveau des descriptions, des tenues des personnages ou des dialogues qui ramène vraiment au temps des princes et des princesses. L'intrigue est bonne avec des rebondissements et la romance est bien construite.
En revanche, j'ai trouvé certaines longueurs au niveau de l'histoire et bien évidemment il est facile de deviner la fin du livre.
J'ai vraiment voyagé au niveau de l'écriture de l'auteure, je m'imaginais vraiment dans l'histoire à travers ses descriptions et j'ai trouvé les personnages bien travaillés principalement Kate et le prince Gabriel.
Si vous appréciez la romance particulièrement avec quelques moments osés et avec un peu d'aventure, vous serez servi.
J'ai dévoré les 344 pages de ce roman en quelques jours, j'ai adoré plongé à travers cette époque. Pour le prix il est plus que raisonnable à 6.60 euros ou 10.60 francs.
Je donne la note de 7 sur 10 à ce tome car même si je l'ai lu rapidement et que je l'ai apprécié dans les grandes lignes. J'ai en revanche été un peu déçue par les longueurs et surtout par le fait de deviner la fin assez rapidement, je pense que vu le potentiel de l'auteure, elle aurait pu trouver un subterfuge pour mener le lecteur "en bateau" tout en gardant une fin assez identique au conte de base.
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J'ai lu ce livre il y a bientôt deux mois... et je n'ai pris aucunes notes pendant la lecture! du coup, voici un avis en quelques mots :
Le début du roman est brouillon, tout n'est pas clair, il semble qu'on avance dans un brouillard... Puis lorsque Kate arrive au chateau de Gabriel, on commence vraiment à entrer dans l'histoire!
Les répliques entre les deux personnages principaux sont assez amusantes. Les personnages secondaires, comme la marraine, les chiens... apportent une touche supplémentaire à la revisite de ce conte (Cendrillon) même si nous sommes très loin du film animé Disney (le seul Cendrillon que je connaisse).

J'ai quelques souvenirs de ce livre, notamment la balade sur le lac, qui m'avait bien fait rire! Contrairement au conte, la belle mère et belle soeur sont plus sympathiques !

En bref, ce livre est sympa, léger mais pas inoubliable!
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Il faut le voir pour le croire, mais oui je suis tombée sur une romance où je me suis amusée! Je craignais le pire au début, car j'ai vraiment eu de la peine à me mettre dedans, mais ensuite... quel régal! Nos deux protagonistes sont passionnants à suivre et à découvrir et j'en ai totalement oublié qu'il s'agissait d'une romance, me laissant emporter par les joutes verbales délectables entre Kate et Gabriel.

Ce que j'ai surtout adoré ici, c'est le caractère de Kate. Elle est le genre d'héroïne que j'apprécie énormément aussi suivre sa relation avec Gabriel m'a beaucoup plu. Ce dernier est plus qu'appréciable, car si au début il joue les tombeurs, il va montrer très rapidement d'autres facettes très touchantes de sa personnalité. L'alchimie qui se crée entre eux est belle et Gabriel est mis au pied du mur, mais fera-t-il le bon choix?

Où l'auteur fait fort, c'est qu'elle nous offre une histoire qui n'est pas mièvre, qui, si elle fait rêver, n'est pas pour autant un récit irréaliste. La décision de Kate est belle et montre la force de son amour, l'inconnu s'immisçant dans un final touchant et émouvant. Ici point d'eau de rose, mais des personnages adultes et matures qui assument leurs choix et leurs obligations, et c'est ce qui a fait que j'ai plongé tête baissée dans cette histoire et que je n'en ai pas perdu une miette.

En bref, j'ai trouvé une romance qui répondait à mes attentes et avec laquelle je me suis régalée! Je suis aux anges et je compte bien poursuivre cette série.
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L'été, j'ai envie de légèreté. Alors entre deux lectures un peu plus denses et conséquentes, j'aime beaucoup me plonger dans des histoires qui ne demandent pas grande réflexion, juste pour me changer les idées. Malgré tout, je reste un minimum exigeante alors même si j'essaye de laisser de côté ma propension à trouver la petite bête dans les romances historiques, je continue à avoir du mal à y trouver du rêve ou même de l'intérêt.
Le cinquième tome (on peut les lire parfaitement indépendamment) ne m'avait pas vraiment embarquée et j'avais surtout été déçue par la soi-disant réécriture de conte de fées, que je cherche encore. J'avais tout de même envie de laisser une seconde chance à cette série tant appréciée et me suis donc lancée dans le premier tome, soi-disant basé sur l'histoire de Cendrillon. Encore une fois, du conte de fées originel, je n'ai pas vu grand chose ; quant à la romance, si elle ne m'a pas fait lever les yeux au ciel d'exaspération, elle ne m'a pas non plus fait rêver. Vite lu, vite oublié.

La situation de base est sans doute ce qui ressemble le plus au conte de fées qui l'inspire. Depuis la mort de son père, la jeune Kate subit les caprices de sa belle-mère Mariana et de sa demi-soeur (par alliance) Victoria, plus bête que méchante. Devant s'occuper du domaine familial et mettant la main à la pâte pour éviter que celui-ci ne tombe en ruine, la jeune femme est bien loin des considérations sur la dernière robe ou coiffure à la mode et son physique peu voluptueux en pâtit de plus en plus. Cela dit, nous sommes bien loin d'une Cendrillon maltraitée par une belle-mère tyrannique, le visage plein de cendres et vivant dans le dénuement le plus complet. Malgré une situation peu enviable, Kate est ici loin de la figure du conte que l'on connait.
L'élément déclencheur survient à cause de trois minuscules roquets insupportables qui défigurent Victoria, la privant du plaisir de faire la rencontre de l'oncle (richissime) de son fiancé. Ne pouvant annuler ou repousser l'évènement, Mariana insiste pour que Kate prenne la place de sa demi-soeur dans l'assemblée, se faisant passer pour elle à l'aide de déguisements plus ou moins crédibles. Les deux jeunes femmes sont aussi différentes qu'un hippopotame et une gazelle, sans compter que la plupart des membres de la bonne société présents lors de la rencontre, ont déjà pu admirer la grande beauté de Victoria. Croire qu'une perruque de mauvais goût et qu'une ou deux robes réussiront à sauver les meubles, c'est quand même un peu gros... mais apparemment, tout le monde (ou presque) tombe dans le panneau. Ridicule.

Evidemment, alors qu'elle se fait passer pour Victoria au bras de son fiancé, Kate va tomber sous le charme du prince Gabriel (l'oncle du fiancé en question) et la situation va devenir un peu embrouillée. Pour ma part, je dois avouer que cette romance m'a laissée de glace.
Alors je ne l'ai pas trouvée improbable ni même mal amenée (contrairement à beaucoup d'autres romances historiques), elle ne m'a simplement fait ni chaud ni froid. Je n'ai ressenti aucune passion, aucune magie dans cette rencontre et dans cet amour naissant. On essaye bien de nous vendre un peu d'exotisme en la personne du prince, grand brun ténébreux qui s'en revient de je ne sais plus quelle fouille archéologique (sa passion) et qui élève en son domaine un éléphant, un lion mal en point et d'autres animaux de la savane africaine... mais franchement, il ne m'a pas fait rêvée. Je n'ai absolument rien ressenti, pas même un petit frisson, pas même un petit émoi. Ce qui est quand même le but premier d'une romance. Eloisa James tente bien de nous émoustiller - l'héroïne et le lecteur - lors de la scène du bal en mettant en place une sorte de jeu pour nous faire languir, mais rien à faire, j'étais complètement hermétique. J'ai donc suivi la progression de cette romance sans déplaisir mais sans grande conviction non plus.

Heureusement, l'héroïne ne tombe pas dans le cliché de l'ingénue idiote qui tombe en pâmoison devant le macho bestial. Merci à l'auteure d'avoir évité ces traits de caractère qui m'insupportent au possible. Alors je n'ai pas vibré avec les personnages mais je n'ai pas non plus levé les yeux au ciel à cause d'eux, et c'est déjà pas mal connaissant mes exigeances.
Le prince Gabriel est fade, je ne reviendrai pas là dessus. de son côté, Kate ne brille pas non plus par son charisme. Déterminée et plutôt courageuse, elle garde la tête haute malgré sa situation familiale ; cela dit, elle accepte la mascarade organisée par sa belle-mère, sans trop se rebeller. Pas stupide mais pas non plus avec une répartie qui ferait pâlir Elizabeth Bennet, c'est une jeune femme assez banale. Au moins, elle a le mérite de ne pas posséder des caractéristiques de super-héroïne et reste crédible. Je suis sûre que l'on peut trouver à s'identifier à elle assez facilement.

Quant au côté "historique" de la romance, il vaut mieux l'oublier. Eloisa James fait un apparté à ce sujet au début (ou à la fin ?) du roman, précisant que comme il s'agit d'un conte de fées, on ne peut pas vraiment l'ancrer dans une époque et une situation géographique. Pour le coup, je suis assez d'accord avec elle et il vaut mieux en rester là, sans chercher coûte que coûte à placer cette histoire sur une ligne du temps et dans un pays précis. Parce que sinon, si vous êtes un minimum historien, vous allez vous arracher les cheveux.
L'auteure fait malgré tout la "bêtise" de nous dire qu'elle voit bien son premier tome se dérouler à l'époque Régence. Horreur, malheur. Personnellement, la première chose qui me vient en tête quand je pense à la Régence (anglaise) c'est les robes à taille empire (à la Jane Austen). Rien que cet élément est évincé en quelques pages. Les personnages féminins portent des robes à taille basse avec corsets et la mode est à l'horrible perruque de couleur variée (et criarde). Excusez-moi, mais imaginer Jane Austen avec une coiffure à la Marie-Antoinette, ça me fait mal.
Donc on oublie les indications historiques et on reste dans l'esprit conte de fées, sans âge et sans lien géographique.

Malgré tout, et pour revenir sur le sujet du conte de fées, j'ai beau chercher, je peine à trouver des éléments appartement à l'histoire de Cendrillon. A part la situation familiale de départ et l'apparition d'une sorte de marraine un peu loufoque (mais qui ne possède pas de baguette et ne transforme pas une citrouille en carrosse), pas grand chose à se mettre sous la dent. C'est donc une nouvelle fois une déception et si le tome suivant (a priori dédié à l'histoire de la Belle et la Bête) est tout aussi éloigné de l'histoire dont il s'inspire soi-disant, j'arrêterai définitivement cette saga.

Finalement, ce qui sauve cette lecture selon moi, c'est l'écriture d'Eloisa James qui, sans être d'un quelconque intérêt littéraire (surtout que je me base sur la traduction), a au moins le mérite de tenir la route, d'être fluide, assez descriptive pour permettre au lecteur de se créer quelques images pendant la lecture et assez rythmée pour ne pas nous endormir. L'ensemble reste simple mais un minimum soigné et c'est au moins ce que j'attends de mes lectures, même s'il s'agit d'une simple romance historique.

Le cinquième tome de la saga ne m'avait pas vraiment convaincue sans non plus m'horrifier, ce premier opus prend le même chemin. Ce n'est pas mauvais, c'est juste décevant sur l'aspect réécriture de conte de fées et ça manque vraiment de passion pour devenir une romance inoubliable. Pas vraiment de charisme dans cette histoire que j'ai parcourue sans grand intérêt et que j'ai déjà totalement oubliée trois semaines plus tard !
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Une petite pépite. Un petit bonheur. Un gouffre d'amour.
Voilà ce que je ressens encore quelques heures après la fin de cette lecture.

Je l'ai dévoré, j'ai littéralement plongé dedans telle une enfant dans son conte préféré!

Oui Cendrillon est et restera à jamais mon conte préféré.
Je parle là du conte traditionnel que je connais, celui de Charles Perrault. La version de Grimm étant plus cinglante, je ne l'ai pas vraiment ressentis de la même façon.
Un choix naïf que j'ai essayé de contrer en me disant qu'il était temps, pour une femme indépendante et féministe telle que moi, de choisir un personnage et une histoire plus téméraire, audacieuse, une histoire où la femme a un vrai rôle dans le monde, mais comment puis-je lutter contre ma nature romanesque?


C'est donc l'esprit plein de passion et d'appréhension en même temps que je commence cette réécriture.

L'auteur va t-elle abîmé mon conte préféré ?

Bon, j'avais déjà lu Cinder de Marissa Meyer qui part du même principe.
Instiller, ça et là, des moments de l'histoire de Cendrillon, pour que cela devienne une histoire à part entière, tout en nous laissant sur ce nuage de conte traditionnel. C'était totalement et excellemment différent, et pourtant, j'avais savouré les détails qui m'y faisait penser.

Et bien ici, c'est pareil. L'histoire est totalement différente, mais certains traits nous plonge totalement dans l'univers de Cendrillon!

Kate, le personnage principale de cette histoire, n'est pas si prude, et elle a même un vrai mordant!

Et quel régal de découvrir ce contraste de scènes sensuelles, voir même érotiques, dans un conte de fée! C'est troublant et délicieux à la fois!

L'histoire en elle même est simple, elle m'a parût un peu étrange au premier abord, mais bon, j'ai accepté les règles du jeu de l'auteure et je suis passée outre toute cette mascarade de mise en scène pour que Kate soit auprès de Gabriel, notre prince charmant.

On retrouve la marraine, dans un tout rôle, car en effet, vous ne trouverez aucune magie dans ces contes. Ce sont des réécritures dans le sens où l'auteure a repris les grandes lignes de l'histoire, les personnages principaux avec leur lien et hop, c'est partit pour une nouvelle histoire.

Cendrillon avait déjà un sacré tempérament finalement dans le conte de Perrault pour réussir à être aussi forte devant tant de méchanceté.
Et grâce à Eloisa James, Kate est un peu plus affirmée.
Pas tout à fait non plus, nous ne sommes pas au XXI eme, il serait fou d'imaginer que la femme est une place de maître dans ce monde.

C'est unn doux mélange entre la retenue et l'audace.

Un peu d'Elisabeth Bennet sommeille en Kate.

En bref, que du plaisir. En cette période d'automne, où l'on a besoin de chaleur, c'est un vrai bonheur!

Je lis actuellement le second livre : La belle et la bête, et je confirme que j'adore vraiment la plume d'Eloisa James! On rit, on sourit, on passe un merveilleux moment!!

A lire si vous avez besoin d'amour, si vous avez envie de légèreté et de douceur!
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
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Je suis tombée un peu par hasard sur cette romance, et finalement, c'est plutôt une bonne découverte ! Surtout que j'aime beaucoup les réécritures de contes (ici, il est question de Cendrillon).

Ma lecture du début de l'histoire fut quelque peu laborieuse. En effet, le récit est long à démarrer et j'ai eu l'impression que l'on nous balançait quelques éléments qui rappelaient le conte original avant de passer à quelque chose de totalement différent. Je me souviens très peu de la marâtre et des noms des trois chiens, ce sont des éléments mal exploités. Heureusement, le personnage de la marraine est, lui, plus intéressant.

Après ce début un peu brouillon, je suis enfin entrée dans l'histoire à partir du moment où Kate arrive au château du Prince Gabriel. Elle y rencontre de nombreuses personnes, dont les discussions tournent principalement autour des intrigues de cour, notamment les mariages.

Alors, Kate n'est plus la pauvre servante de sa marâtre mais une dame qui doit obtenir l'accord de Gabriel pour les fiançailles avec Algie. de fait, elle doit se faire passer pour sa demi-soeur Victoria qui, souffrante, ne pouvait pas se rendre au château. J'ai trouvé cela peu crédible car il est clairement dit que Kate et Victoria n'ont aucun point commun, que ce soit au niveau du comportement qu'au niveau du physique car Victoria a plus de formes.

Cela ne va pas échapper à certains regards, et c'est là que tout commence : la rencontre entre Kate et Gabriel. C'est aussi à partir de là que j'ai commencé à accrocher, de sorte que j'ai lu la fin du roman d'une seule traite.

Ce prince, Gabriel, est tout ce que l'on aime et tout ce que l'on n'aime pas. Au premier abord, il se montre arrogant. J'ai d'ailleurs apprécié les échanges pimentés entre Kate et le Prince. Ce dernier est aussi intelligent, séducteur et… charmant. Alors, Kate, qui était jusqu'alors une jeune fille vertueuse, laisse tomber tous ses principes. C'est un peu tombé du ciel, mais admettons que ce soient les effets du coup de foudre !

Aussi, j'ai apprécié suivre les différents points de vue de Kate et de Gabriel qui nous offrent un flot d'émotions à chacune de leur rencontre. Je regrette cependant que l'histoire contienne quelques détails anachroniques, l'auteur ayant situé l'histoire vers le début du XIXème siècle mais cela reste très vague dans le roman. On peut donc dire que la réécriture est assez libre.

En bref, après un démarrage un peu difficile, j'ai fait une découverte agréable. Je pense que ce n'est pas la romance de l'année, mais une belle histoire d'amour, liée à la réécriture d'un célèbre conte. Il ne faut pas y chercher l'originalité mais l'émotion !
Lien : http://phebusa.fr/il-etait-u..
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Quelques soient nos attentes, s'il y a un thème qui fonctionne toujours très bien en littérature comme au cinéma, c'est bien celui de Cendrillon. Ce conte a été revisité maintes et maintes fois, à toutes les sauces, modernisé ou dans sa version plus classique. Il reste que cette histoire intemporelle touche à tout coup les amateurs d'histoires d'amour. Il n'en va pas autrement avec ce roman d'Eloisa James.

Il s'agit de Kate, une riche héritière dépossédée de ses avoirs par une méchante belle-mère qui veut tout donner à sa propre fille, Victoria. Toutefois, elle aura besoin que Kate se fasse passer pour sa fille, momentanément défigurée, pour aller à la cour du Prince Gabriel. Évidemment, ce dernier remarquera la belle, non pour ses atouts physiques cette fois-ci, mais pour son caractère impétueux, son audace et son intelligence vive. En cela, Kate fait penser à la Cendrillon du film (Ever After avec Drew Barrymore). le doute quant à son identité sera vite semé dans la tête du Prince qui n'a qu'une envie, séduire cette fille inconnue qui n'est pas intimidée par son statut, et ce, malgré le fait qu'il soit lui-même fiancé à une princesse russe qui doit arriver sous peu.


Bien sûr, l'histoire d'amour est un peu fleur bleue avec le personnage d'un prince fort séduisant et sensuel et celle d'une jeune femme à la fois forte et fragile qui ne devaient pas se rencontrer.

Le récit se déroule en-dehors de toutes références de temps (d'époque), ce qui est très agaçant pour le lecteur. Non pas qu'il soit désagréable de se demander si l'histoire se déroule à l'époque contemporaine ou il y a plusieurs siècles, mais ce qui l'est, c'est que dans tous les cas il y aurait des anachronismes puisque le récit mêle constamment des éléments modernes et anciens, ce qui empêche le lecteur "d'oublier" de situer l'histoire dans le temps.
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