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Les enquêtes de Adam Dalgliesh tome 12 sur 14

Odile Demange (Traducteur)
EAN : 9782253101147
572 pages
Le Livre de Poche (17/11/2005)
3.63/5   150 notes
Résumé :
Cette nouvelle intrigue concoctée par P.D. James se déroule dans le huis clos d'un petit musée londonien, le Dupayne, dédié aux années de l'entre-deux-guerres, véritable enclave de verdure et de calme située à la lisière du parc de Hampstead Heath. Administrée par les trois enfants de son fondateur Max Dupayne, cette institution rencontre des difficultés financières, et l'un des fils, Neville, psychiatre de son état, hésite à donner une nouvelle fois son aval à la r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Envie d'un roman typiquement anglais dans lesquels les protagonistes ont recours à la fameuse tasse de thé au moindre problème ?
Dans ce roman, on retrouve tout ce qui fait le charme des romans policiers à la mode « british », une intrigue policière qui prend son temps pour démarrer, une ambiance cosy, des personnages dont la psychologie est décortiquée minutieusement, un meurtre évidemment, mais aussi le climat froid, humide et venteux de Londres, son brouillard et sa circulation.
L'auteur nous invite à découvrir un petit musée peu connu, consacré aux années de l'entre deux guerres et géré par trois frères et soeurs.
J'ai adoré me promener dans les différentes salles, dont la fameuse « salle des meurtres » consacrées aux meurtres célèbres, mais j'ai également eu grand plaisir à arpenter la bibliothèque, les salles dédiées à la peinture et j'ai été ravie de découvrir les coulisses à savoir les appartements personnels de certains membres du personnel.
Cette salle des meurtres est un très bon cru de cet auteur prolifique.
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C'est un fait : je ne me lasserai jamais des polars de P.D. James. Il faut dire qu'ils se caractérisent tous par une très grande qualité, non seulement du point de vue de l'intrigue, mais aussi du point de vue de l'écriture.

Adam Dalgliesh et son équipe sont ici confrontés à une mort suspecte assez atroce. Neville Dupayne est brûlé vif dans sa Jaguar quelque jours après que deux événements majeurs se soient produits dans sa vie : il a refusé de signer la reconduction du bail de l'immeuble abritant le musée familial et la femme d'un de ses patients (Neville est psychiatre) s'est suicidée, ne supportant plus la maladie de son époux. Neville a-t-il été tué à cause de son refus de signer le bail ? S'est-il lui aussi suicidé car il s'est senti responsable de la mort d'une femme ? Mystère...

Une fois encore, l'auteure nous offre un portrait extrêmement complet de tous ses personnages avant de "tuer" l'un d'entre eux. Il faut donc attendre une bonne centaine de pages avant d'entrer dans le vif du sujet, mais je peux vous dire qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde, tant les différents personnages sont intéressants. Chacun semble avoir quelque chose à cacher. Pas forcément un meurtre, mais au moins un secret peu reluisant...
Et c'est à Dalgliesh, ce gentleman parmi les policiers qu'il appartient une fois de plus de résoudre ce mystère. J'apprécie de plus en plus la personnalité assez atypique de cet enquêteur qui réfléchit beaucoup mais parle peu. J'aime la façon dont il parvient à gérer les antagonismes et les tensions au sein de son équipe (il affirme d'ailleurs préférer des enquêteurs qui sont parfois en désaccord plutôt que des policiers qui s'entendent merveilleusement bien) mais aussi son talent pour gérer les ego des personnes interrogées (pas facile de se retrouver face à Caroline Dupayne de mauvaise humeur... mais AD - comme le qualifient ses subordonnés - s'en tire haut la main).

Au niveau de l'intrigue, je l'ai personnellement trouvée totalement insoluble. Impossible de deviner l'identité du coupable et son mobile avant la fin du récit !
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P. D. James à l'art de nous transporter dans les milieux les plus divers d'Angleterre et nous permet de voir évoluer Adam Dalgliesh, et ses collègues. Dans La salle des meurtres, P.D. James nous fait découvrir un musée imaginaire de Londres, niché au coeur de Hampsted Heath, un des poumons verts près de la City. le musée Dupayne est consacré à l'entre-deux guerres au Royaume-Uni, avec une salle consacrée à la peinture, une à la littérature et une aux meurtres et affaires judiciaires retentissantes de la période. Depuis la mort de Max Dupayne, le fondateur, ce sont ces trois enfants qui gèrent le musée et leur accord à tous est requis pour la pérennité des lieux. Or Neville, l'un des fils, refuse de renouveler le bail du musée. A quelques jours du terme, Neville est retrouvé mort dans sa voiture incendiée dans le garage attenant au musée. le suicide et l'accident sont vite écartés. Faut-il chercher le coupable parmi la famille, le personnel et les bénévoles du musée ? le crime est-il lié à l'activité professionnelle de psychiatre de Neville ?
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Le musée Dupayne est en danger, il est menacé de fermeture par l'un de ses administrateurs. Beaucoup de personnes ont à perdre si le musée venait à disparaitre.

Un meurtre surgit : celui de la personne qui justement posé problème. Quelle étrange coincidence ? le meutre ressemble à celui commis dans les années 30, meurtre qui est justement illustrée dans la salle des meurtres au sein du musée.

Dalgliesh se charge de l'affaire. Ou tout cela va t il le mener?

Décidéement j'aime les policers anglais, l'atmosphère, l'attachement aux personnages, tout y est. L'intrigue est palpitante, on se laisse guider par les indices, je dirai que c'est précis et propre.

Seul bémol j'avais trouvé qui était l'assassin.

A découvrir.
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Un livre un peu longuet mais néanmoins un très bon policier. On ne devine a aucun moment qui est le meurtrier .. le suspens reste intact jusqu'au bout !!
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Passant lentement devant des paysages de Paul et John Nash,
il songea que le cataclysme de sang et de mort de 1914-1918
avait engendré une aspiration nostalgique à une Angleterre baignée de calme bucolique.

Il contemplait une campagne d'avant le désastre,
recréée dans la tranquillité et peinte dans un style qui,
malgré toute sa diversité et son originalité,
trahissait un traditionalisme accusé.

C'était un paysage sans personnages ;
les bûches soigneusement empilées contre les murs des fermes,
les champs cultivés sous des cieux cléments,
la bande de plage déserte,
étaient autant de rappels poignants d'une génération disparue.

On aurait dit que ces hommes avaient abattu leur besogne quotidienne,
rangé leurs outils et, doucement, pris congé de la vie.
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La cérémonie avait tout du rituel nostalgique et paisible.

Les tasses délicates aux anses méticuleusement alignées,
les fines tranches de pain bis beurrées,
les sandwiches au concombre découpés à la taille d'une bouchée,
les biscuits de Savoie et les cakes maison
surgissaient en temps voulu, apportés par une domestique d'un certain âge,
qui aurait fait le bonheur d'un agent à la recherche d'acteurs
pour une série télévisée 1900.

Les visiteurs les plus âgés se sentaient transportés dans le passé,
en un temps où l'on savait encore vivre,
et tous cédaient à l'illusion éphémère que le monde dangereux dans lequel ils vivaient
était susceptible de capituler devant l'ordre, la raison, le confort et la paix
qui régnaient dans cet intérieur.
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Une fille rencontre un garçon.
Ils se plaisent.
Ils couchent ensemble, tôt ou tard, parfois après leur premier rendez-vous.
Ça marche et ils forment un couple attitré, ou ça ne marche pas.

Dans certains cas, ça ne dure qu'une nuit.
Le lendemain matin, il suffit à la fille de voir l'état de la salle de bains,
le mal qu'il a à sortir du lit pour aller bosser,
et le naturel avec lequel il s'attende à ce que ce soit elle qui presse les oranges
et fasse le café,
pour que ce soit terminé.

Si ça marche, il finit par s'installer chez elle.
[...]
Là encore, ça marche ou ça ne marche pas.
Mais la rupture est évidemment plus compliquée, plus coûteuse et forcément amère.
Généralement, ça foire parce que l'un des deux veut que l'autre s'engage
plus qu'il n'est prêt à le faire.
Ou ça marche.

Ils décident d'officialiser leur situation et de se marier,
généralement parce que la femme a envie d'avoir un enfant.
La mère commence à préparer le mariage,
le père calcule ce que ça va lui coûter,
tantine s'achète un nouveau chapeau.

Soulagement générale.
Nouvelle bataille remportée contre le désordre moral et social.
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Elle considérait sa mère comme une codétenue,
mais leur infortune commune n'avait engendré ni sympathie ni compassion.

Il y avait tant de choses qu'il était préférable de taire,
tant de silences qui, s'ils étaient brisés, pouvaient avoir,
elles le savaient l'une comme l'autre,
des conséquences catastrophiques.

Chacune gardait son malheur délicatement enfermé entre ses mains,
chacune conservait ses distances
comme si elle craignait d'être contaminée par les obscurs délits de l'autre.
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Dalgliesh prit l'exemplaire de mai 1922.
Le sommaire annonçait des récits de P.G. Wodehouse, Gilbert Frankau
et E. Phillips Oppenheim, et un article spécial d'Arnold Bennett.

Mais c'étaient les premières pages, consacrées aux réclames,
qui restituaient le mieux la vie des années 1920.

Les cigarettes à cinq shillings et six pence le cent,
la chambre à coucher que l'on pouvait meubler pour 36 £ et le mari,
manifestement préoccupé par le manque d'ardeur de son épouse,
la rendant à ses bonnes dispositions coutumières
en versant discrètement quelques gouttes de l'élixir du docteur Bach
dans son thé du matin.
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