J'ai parlé en long en large et en travers des thrillers / polars de
Peter James mettant en scène son héros Roy Grace, mais il n'a pas écrit que ça, loin s'en faut, et comme je crois l'avoir déjà mentionné, ses thrillers médicaux, surfant bien souvent sur plusieurs genres, science-fiction, horreur, etc. sont plus que remarquables.
Dans cette catégorie,
Morte en mémoire vive est l'un de ceux qui m'ont le plus marquée.
Inutile de rigoler au fond, je vous vois. Je sais que je dis la même chose de quasiment tous les romans de cet auteur. Mais ils sont tellement bons. Et puis on n'a pas tant d'écrivains talentueux dans ce domaine, du moins à mon sens. Vous les connaissez déjà, Robin Cook,
Tess Gerritsen, pour ne citer qu'eux.
Peter James a toujours été fasciné par les expériences de
mort imminente, la vie après la mort, c'est donc tout naturellement qu'il s'est penché cette fois sur la vie éternelle.
La cryogénie c'est pas trop mal, en théorie, mais s'il y avait un moyen de conserver opérationnel le contenu d'un cerveau, ce serait encore mieux.
Et pour ce faire, Joe Messenger, un petit génie, a eu l'idée de télécharger ledit contenu dans un ordinateur qu'il appellera ARCHIVE.
Aidé de Juliette, sa nouvelle stagiaire, notre héros se met à la tâche et pratique l'opération / transfert. Mais tout ne va pas se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes, parce que cette avancée technologique intéresse fortement une jeune personne dont le pronostic vital est engagé.
Par ailleurs, la femme de Joe s'inquiète du comportement d'ARCHIVE qui semble développer sa propre personnalité, et on ne peut pas dire que la gentillesse soit son caractère dominant.
Tout acte ayant des conséquences, les catastrophes s'accumulent dans la vie de notre chercheur et de son entourage. C'est là que la terreur s'installe, aussi bien chez les protagonistes que chez nous...
C'est un pavé, j'en conviens, mais après des débuts un peu lents, le temps que s'installe l'histoire, les pages défilent, et on s'aperçoit qu'on a fini le bouquin en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bon, OK, j'abuse un peu, d'autant que je tape vite, mais vous m'avez comprise.
On s'immerge vraiment dans le récit, on tremble, on sursaute, on s'accroche aux bras du fauteuil. En bref, on est à fond dedans.
Un excellent roman, l'un des meilleurs de
Peter James, à lire et à relire sans se lasser. Je l'avais d'ailleurs lu il y a longtemps et l'ai parcouru à nouveau avec grand plaisir pour venir en parler. Je peux vous assurer que contrairement à certains livres dont j'oublie les trois quarts, voire plus, ce n'est pas le cas de celui-ci et mes souvenirs étaient encore très vivaces malgré les années passées.