AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Noctenbule


Depuis plusieurs années James brosse un portrait assez piquant sur le monde du travail avec sa série "Dans mon Open Space". Il publie également des gags dans la très sérieuse revue "Challenge" depuis 2017 et qui sont réunis ici dans un tome. le monde de l'entreprise ne manque pas de sujets à aborder que cela soit les augmentations, la confiance dans le salarié, le manager, la collaboration, le respect, le respect et la mise en application des nouvelles lois, les gilets, la loi RGPD, le prélèvement à la source, la réforme des retraites.... Et la pandémie a donné lui à des règles changeantes régulièrement, il y en a de quoi rire (même jaune). En plus, comme au boulot on doit garder son masque, vous pourrez vous moquez sans que cela se voit.

Pour la forme, James ne change pas sa formule gagnante très classique avec un gaufrier en six cases. Les personnages anthropomorphiques sont les même depuis des années avec le patron au corps d'hippopotame aux dents acérées , le rh canard, le commercial en boeuf, le cadre moyen en chien... Un graphisme qui n'est pas sans nous rappeler le travail de Lewis Trondheim. Pour la partie couleur, Patrice Larcenet apporte une dose de douceur pour mieux refléter ce monde de brut, injuste et misogyne... le capitaliste trop ordinaire. Car l'univers du bureau et de son organisation restent magnifiquement représentés dans le fond et la forme tel le souci d'approvisionnement de matières premières venant de Chine, le boycott des produits français aux Etats-Unis, l'évolution des lois en GRH, la mort de l'anthropologue David Graeber, inventeur de l'expression bullshit jobs, qui avait "mis du sens au non sens"

Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}