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Critique de pve735


Rowland Mallet, un riche gentleman, veut faire oeuvre charitable et ne trouve rien de mieux que de payer un voyage À Rome à un jeune sculpteur prometteur de la Nouvelle-Angleterre. Roderick Hudson commence par faire de très belles statues. Puis, il fait une pause à Baden-Baden et à son retour, son art s'est déprécié. Il rencontre ensuite une très belle femme, Miss Christina Light, et sa mère qui cherche à la marier au prince le plus riche. Hudson s'entiche de la belle.
À partir de là, Hudson perd peu à peu ses facultés créatrice jusqu'à se tarire complètement.

James annonce l'histoire à l'avance, il fait faire une apparition à la belle un an à l'avance. Il fait visiter Baden-Baden et lors du retour, il fait dire à Rowland qu'il a un funeste présage. Il annonce ensuite lors de la première visite de Christina Light que le diable cogne à la porte. Ensuite, par constraste, il montre que les autres artistes ont profité durant leur été. Il le fait pas à pas, clairement quand on sait où s'en va l'histoire. L'histoire est trop longue pour mes goûts, le style est lourd, ampoulé, indirect libre. Difficile à lire aujourd'hui. Il y a un chassé croisé intéressant entre les personnages, des rebondissments, mais certainement invraisemblances aussi. Rowland qui tombe sur Christina à tous les coins de rue par hasard. Il est aussi un peu difficile d'avaler le parcours de Hudson. Pourquoi son enthousiasme pour la sculpture se tarit-il? Simplement parce qu'il tombe en amour? Il faut croire qu'il n'avait pas la force de caractère d'être un artiste très longtemps, durant toute une carrière. Aussi, après la dernière dispute entre les deux amis, c'est une fin un peu abrupte et injuste, qui ne tient pas compte du développement naturel du personnage. Qu'aurait-il fait s'il avait vieilli? Vraisemblablement, il ne serait pas revenu à la sculpture.
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