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Les enquêtes de Adam Dalgliesh tome 3 sur 14

Lisa Rosenbaum (Traducteur)
EAN : 9782253051565
252 pages
Le Livre de Poche (01/01/1990)
3.58/5   166 notes
Résumé :
«Le cadavre aux mains coupées reposait au fond d'un canot à voile qui dérivait tout près de la côte du Suffolk. C'était le corps d'un homme entre deux âges, un petit cadavre pimpant.» Cet homme, c'est - ou plutôt c'était - Maurice Seton, un célèbre auteur de romans policiers. Pourquoi l'a-t-on assassiné ? Qui est l'auteur de cette macabre mise en scène? Adam Dalgliesh mène l'enquête, avec l'autorité et la subtilité que connaissent désormais les lecteurs de P.D. Jame... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les écrivains sont prétentieux, imbus d'eux-mêmes, plein de petites manies, jaloux du succès des autres, aigris…bref, dans ce roman policier, les auteurs en prennent pour leur grade !
Le superintendant Adam Dalgliesh profite de quelques jours de congés pour faire un séjour chez sa tante, dans le Suffolk.
Celle-ci habite un village qui semble attirer les écrivains, en effet, plusieurs auteurs ont choisi ce petit coin tranquille comme résidence secondaire et se côtoient durant leurs week-ends, vantant leurs propres ouvrages et rabaissant ceux des autres, la critique étant visiblement le sport local.
Et l'un d'entre eux est justement retrouvé mort, le corps dérivant dans une barque, les mains tranchées.
Adam Dalgliesh va donc être un témoin de cette enquête, plus qu'un participant véritable, l'enquête étant bien entendue confiée à des policiers du coin.
Il ne sera pas simple de trouver le coupable, plusieurs personnes avaient des raisons de vouloir tuer Maurice Seton, c'est même étrange qu'il ne soit pas mort plus tôt tellement cet homme suscitait de critiques.
L'assassin sera bien évidemment démasqué mais j'ai trouvé la solution tirée par les cheveux et le mobile du crime ne tient pas vraiment la route, à ce compte-là, la moitié de la population mondiale aurait déjà été assassinée par l'autre moitié.
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Je connais au moins cette auteure de nom car j'en ai quelques uns dans ma pal. Ça sera malgré tout ma première lecture d'elle, je la découvre quasiment 10 ans après son décès.

J'ai été obligée d'écouter deux fois le début car je n'avais rien enregistré à part le décès brutal d'un homme. La 2nde écoute n'a guère été mieux et la suite n'a pas été plus engageante. Je perdais régulièrement le fil de l'histoire entre les détails inutiles du passé de certains personnages et les noms anglais de ceux-ci. À croire que suivant les lecteurs et leurs prononciations, on fait exprès de nous perdre… Les personnages passent leurs temps à ergoter sur tout et tout le monde, ça en devient lassant et énervant. Au bout de quasi 2h d'écoute (sur 8h45), l'histoire n'a toujours pas avancé d'un pouce. C'est censé être l'enquête d'un superintendant, pendant ses vacances de surcroît, mais on le voit assez peu. Il nous parle de son passé, de sa tante et de ses « voisins », mais point d'enquête à l'horizon. C'est long, lent et ennuyeux. Je l'ai donc abandonné en cours de route, n'ayant même pas le courage de vouloir savoir qui était le meurtrier de ce pauvre écrivain sans imagination…

Comme vous l'aurez compris, ce premier essai a été un échec, je garde les autres pour vérifier si son style est fait pour moi. Sinon, ils reviendront tous en boite à livres. L'avantage des audios est que je me rends plus rapidement compte quand un roman ne m'intéresse pas… Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Et bien, pas mécontente d'avoir fini pour passer à autre chose.
Un surintendant de Scotland Yard, Adam Dalgliesh, va passer des vacances dans un village chez sa tante. Mais là, un cadavre aux mains coupées est découvert dans un canot. le voilà impliqué malgré lui dans l'enquête.
Des fourmillements de détails, beaucoup de verbiage, si bien qu'à la page 100, l'enquête n'a pas avancé d'un pouce. A la page 200, on n'en sait guère plus.
Un style et des personnages typiquement britanniques.
Je n'ai vraiment pas été captivée.
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Bon, j'ai beaucoup de mal à résister aux auteurs que j'aime bien… Donc, depuis que j'ai découvert P.D. James, je suis devenue accro. Donc voilà, encore un bon polar de la dame… Bien écrit, bien ficelé, bonne intrigue qui ne donne sa solution qu'à la fin. En plus, de très belles descriptions d'un coin de Grande Bretagne. Que demander de plus ? Et puis, j'aime bien le caractère du superintendant Adam Dalgliesh, et je compatis car le pauvre était en vacances dans le Suffolk chez sa tante et il avait bien envie de se détendre…. Et voilà qu'à peine arrivé, un crime a lieu dans le cadre de la petite communauté assez isolée où vit sa tante. Bien malgré lui, il est mêlé à l'enquête…
Pour les amateurs de polars, à déguster dans modération.
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James P.D.
Sans les mains
Ce n'est pas ma préférée, mais c'est particulier et typiquement anglais.
Toujours son inspecteur de Scotland Yard bien entendu Dalgliesh lui aussi typiquement anglais.
C'est un peu le charme des livres de l'auteur.
Le long de la côte du Suffolk, un canot était à la dérive avec à l'intérieur un cadavre aux mains coupées. Pourquoi ?
Cet homme est un auteur de livres policiers Mr Sutton . Pourquoi.
Comme à son habitude l'auteur un peu comme Agatha Christie, fait en sorte que le long de la côte, tout le monde se connait, et presque tous font partie de choses de l'art.
Et que Dalgliesh vient justement là aussi passer quelques jours chez sa tante.
Ce que j'aime bien quand même c'est la description non pas seulement de l'endroit, mais des personnages, presque tous dans le milieu artistique, et tous aussi se rejetant la faute, changeant de version, d'heure, il faut tout remettre en place, ce qui fait que le lecteur doit bien suivre le fil de l'quteur pour justement ajurster et bien placer les pièces de ce puzzle particulier.
Il faudra toutes ces déductions, tous ces raccords pour qu'à la toute fin seulement Dalgliesh puis bien assembler le tout et comprendre pourquoi on ne l'a pas simplement tué mais couper les mains et qui bien entendu de toute cette faune de personnages peureux, arrogants, menteurs etc…

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
« Si c’est une sale bestiole qui sort de là et me saute dessus, je vous tue, L.J. Vous pouvez me croire. Je déteste les plaisanteries stupides. Quelle est cette odeur épouvantable ?
- Du formol. Allez-y. Ouvrez ».
De ses froids yeux gris. Luker scrutait la femme d’un air intéressé, presque amusé. Il lui avait fait peur maintenant. Pendant une seconde, leurs regards se croisèrent. Puis Lil recula de quelques pas et, tendant le bras, fit sauter le couvercle d’un brusque mouvement du poignet.
Une odeur douceâtre s’éleva du carton comme un anesthésique. Deux mains coupées reposaient sur un coussinet de coton hydrophile humide. Elles se recourbaient en une parodie de prière, les paumes se touchant en un seul point, le bout des doigts pressés l’un contre l’autre. La peau, ou du moins ce qu’il en restait, était d’une blancheur crayeuse, boursouflée et si fripée qu’on aurait dit une paire de vieux gants abîmés et l’ongle de l’index droit s’était détaché.
La femme regarda fixement les mains, à la fois, fascinée et dégoûtée. Puis elle saisit le couvercle et l’abattit violemment sur la boite. Le carton se gondola sous le choc.
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Ils avaient atteint la cabane, Miss Dalgliesh s’apprêtait à franchir la première l’étroite porte quand Dalgliesh s’écria soudain :
« Non ! Attends ! »
L’instant d’avant, il marchait comme dans un rêve. Maintenant son cerveau comprit soudain les signes que ses sens exercés avaient inconsciemment notés : l’unique trace de pas masculins conduisant du sentier saupoudré de sable à l’entrée de l’observatoire, les douceâtres effluves apportés par le vent qui n’avaient rien à voir avec le parfum de la terre ou de l’herbe. Sa tante s’arrêta. Il se glissa devant elle et se tint sur le seuil de la hutte.
Bloquant presque toute la lumière de sa haute stature, il commença par sentir la mort avant même de la voir. Une puanteur de vomi, de sang et de diarrhée lui piqua les narines. On aurait dit que l’air de la petite hutte était saturé de mal et de corruption. C’était une odeur qu’il connaissait, mais, comme toujours, il dut lutter un bref instant contre une intolérable nausée. Puis il se pencha ; la lumière entra à flots derrière lui et il aperçut clairement le cadavre.
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Reculant instinctivement dans l’ombre de sa chambre, au premier étage, Oliver Latham regarda la voiture gravir le promontoire en cahotant. Il éclata de rire, puis s’interrompit, interdit par le bruit d’explosion qu’il semblait produire dans le silence du cottage. Ça, c’était vraiment trop fort ! Encore couvert de sueur suite à sa dernière chasse à l’homme, le petit prodige de Scotland Yard n’avait pas perdu de temps pour entrer en scène ! La voiture s’arrêta au sommet : cette maudite Cooper Bristol était-elle enfin tombée en panne ? Non, Dalgliesh semblait simplement vouloir admirer le paysage. Le pauvre imbécile savourait probablement à l’avance le plaisir de se faire dorloter deux semaines à Pentlands. Eh bien, il allait avoir une surprise ! La question était de savoir s’il était prudent pour lui, Latham, de rester dans les parages pour assister aux événements. Pourquoi pas ? Rien ne l’obligeait à retourner à Londres avant le jeudi suivant, date de la première au Court Theatre. Et puis, un départ précipité, alors qu’il venait d’arriver, paraîtrait bizarre. De plus, il était curieux de voir ce qui allait se passer. Il était venu le mercredi, sûr de s’ennuyer. Mais, maintenant, le week-end s’annonçait très excitant.
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Cela faisait près d’une heure que l’inspecteur Reckless et son adjoint étaient arrivés. Ils avaient très peu parlé tout comme Dalgliesh et sa tante. Les autres, par contre, s’étaient montrés très loquaces, avançant des propos souvent peu prudents. Reckless s’était installé sur une chaise assez haute, contre le mur. Il restait assis là, silencieux, massif, ses yeux sombres et vigilants éclairés par le feu. Malgré la chaleur qui régnait dans la pièce, il gardait son imperméable, une gabardine crasseuse qui paraissait presque trop fragile pour la panoplie de boutons et de boucles métalliques qu’elle supportait. Il tenait fermement une paire d’énormes gants à crispin et un feutre posés sur ses genoux comme s’il craignait que quelqu’un allait les lui arracher. On aurait dit un intrus : employé subalterne dont on tolère la présence ou simple agent qui n’ose pas boire un verre pendant les heures de service. A vrai dire, c’était exactement l’impression qu’il voulait donner. En bon policier, il était capable de camoufler sa personnalité à volonté, de devenir aussi inoffensif et banal qu’un meuble.
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Comme s’il lisait dans ses pensées, Reckless déclara : « Rien ne prouve que la mort de Seton et la mutilation de son cadavre soient liées. Il est mort de mort naturelle. Tôt ou tard, nous découvrirons où. A ce moment, nous retrouverons la trace de la personne responsable des actes condamnables qui ont suivi : les mains tranchées, le coup de fil bidon de Digby Seton, si jamais il a été donné, les deux manuscrits envoyés à miss Kedge, s’ils ont été envoyés. Il y a un mauvais plaisant dans cette histoire, mais je ne pense pas qu’il soit un assassin.
- Selon vous, donc, tout cela ne serait qu’un canular très recherché ? Monté dans quel but ?
- Par pure méchanceté, Mr Dalgliesh. Méchanceté envers le mort ou envers les vivants. Dans l’espoir de faire soupçonner d’autres personnes. Pour leur créer des ennuis.
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