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EAN : 978B08HVJVGPK
448 pages
Marabout (18/09/2020)
3.2/5   77 notes
Résumé :
Jon pensait avoir largement le temps de répondre au dernier sms de sa femme. Mais alors qu'il prend son petit-déjeuner dans le hall de l'Hotel Sixième en Suisse après une conférence, le monde se rappelle à lui avec d'atroces nouvelles. Washington DC a été effacée par une bombe nucléaire. Plus de nouvelles de New-York. Londres s'est éteinte. Berlin aussi. Voilà ce qu'il a le temps de comprendre avant que les média et les réseaux sociaux ne soient coupés à leur tour. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 77 notes
À la fois roman post-apo et thriller. Un mélange des genres qui surprend, mais qui parvient toutefois à fonctionner, malgré des cassures de rythme et une fin alambiquée…
Vingt survivants après la fin du monde. Vingt survivants après la farandole des bombes nucléaires au-dessus des grandes capitales de la planète. Vingt survivants dans un hôtel gigantesque au sombre passé. Un hôtel ? Un monde à lui tout seul, plutôt ! Avec ses recoins sombres et inexplorés, ses légendes noires, ses longs chuchotements dans la nuit…
J'ai aimé la description de l'apocalypse en marche. Ces nuages lourds et bas, vaguement orangés, chargés de cendre qui restent accrochés à la cime des arbres. le soleil qui ne parvient pas à percer cette grisaille permanente. le froid qui tombe d'un coup. Pas une once de vent. La pluie aux abonnées absentes. La végétation qui se rabougrit puis qui meurt. Internet et la fée électricité qui disparaissent.
Vingt occidentaux repus et habitués à leur petit confort qui ont tout perdu, et vont devoir apprendre à vivre dans un monde nouveau où règne la loi du plus brutal. Un monde où manger un carré de chocolat devient un luxe. Un monde où on se souvient des êtres chers qui ont disparu, où on s'excuse presque d'être encore vivant…
Un monde en vase clos avec ses mesquineries, ses rivalités, ses jalousies, ses haines recuites. Même en pleine fin du monde, on n'en reste pas moins homme !
J'ai moins aimé l'enquête policière menée par Jon, le bellâtre de service. Il en faut toujours un dans ce genre de roman… Je l'ai souvent trouvée superflue. Elle n'apporte rien à l'ambiance déjà anxiogène du récit. Quant à sa conclusion, je la trouve un tantinet abracadabrantesque.
Un bon roman malgré tout. Un roman à épisodes. Un roman Netflix.
Un grand merci à Babélio et aux éditions BlackLab pour m'avoir offert ce livre. J'ai compris que, pour échapper à la prochaine explosion nucléaire, je vais devoir me réfugier dans la pampa, là où se trouve la maison de feu ma Mamie…



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Il est toujours particulier , voire inquiétant le moment où l'on ouvre sa boîte aux lettres au retour de vacances . Quelle facture , quel avis de " dépassement de vitesse " , quelle feuille d'imposition ???....Et bien non , rien de tout ça, ouf , mais , sous les feuillets publicitaires , un paquet et , dans le paquet , vous avez deviné : un livre . Encore une belle marque de confiance de Babelio et des Éditions Marabout Black Lab que je remercie vivement et bien sincèrement.
Ce roman , " The last " s'avère d'emblée très attirant malgré son titre qui me gêne un peu . Bon sang , la langue française serait elle rebutante au point de lui substituer si souvent un vocabulaire soi - disant plus " incisif ? "
Qu'à cela ne tienne , faisons fi de ce détail pour le moment , s'il n'y a que ça.... La quatrième de couverture , elle , ouvre des perspectives alléchantes. Pensez donc , l'arme nucléaire a frappé les grandes capitales , les gouvernements ont été décimés, les médias sont muets ...En Suisse , dans un hôtel , vingt rescapés tentent de s'organiser lorsque survient un autre drame , la découverte, dans une citerne d'alimentation en eau, du corps d'une petite fille dont tout porte à croire qu'elle a été assassinée.... Quand tout va mal ...
Le ton est donné, les ingrédients sont sur la table , il n'y a plus qu'à mixer le tout et on devrait sacrément se régaler...Alors , oui , il y a du positif , les tensions entre membres , par exemple , la nécessité de recherche de nourriture , l'entraide ....mais les fissures se font rapidement jour et le " vaisseau " tangue de plus en plus au fur et à mesure que les pages se tournent . Malgré les nombreux dialogues , le récit peine à convaincre, et , franchement , l'ennui a rapidement raison de ma bonne volonté. C'est rare mais je ne trouve rien qui m'émeuve , m'amuse , m'effraie dans ce récit pourtant post - apocalyptique.
Le livre trône sur ma table de chevet sans que la " soif " de savoir , de connaitre la suite me pousse à délaisser " Mais où est donc passée la septième compagnie " , c'est dire . Cette lecture peut attendre . Pourtant , pas question d'arrêter, un contrat moral me lie à Babelio alors , je continue et m'attache à la forme qui aurait pu être un allié de poids pour l'intrigue : un journal . Pas mal , ça, un journal , en principe, ça " booste " . Oui , enfin ...Et le style ..une traduction un peu mollassonne avec un lexique plus " pétard mouillé " que " nucléaire " ....En prime , si , si , de trop nombreuses répétitions inélégantes et , " cerise on the cake " , d'horribles fautes d'orthographe et ça, j'avoue que je n'aime pas mais vraiment pas du tout . Une , ça va , mais autant ... Mon oeil , au fil des pages , ne me sert plus guère qu'à les chercher ...Et, hélas , les trouver .
Vous l'avez compris , je suis un lecteur d'autant plus déçu que les perspectives du début me semblaient très intéressantes mais on a beau disposer d'un "matériel de pointe ", encore faut - il savoir l'utiliser .
Après, ce n'est que mon avis , on me demande d'être sincère, je le suis toujours , en toute modestie . Je ne suis pas satisfait lorsque je m'ennuie dans une histoire qui me laisse de marbre , où les personnages sont fades , sans charisme , sans " épaisseur " ....Allez , même pas grave , ce rendez - vous est raté mais ma PAL est encore bien fournie et des jours meilleurs s'annoncent . Les livres , c'est comme l'amour , non ? " un de perdu , dix de retrouvés " ...Bon , c'est pas aussi simple , évidemment et ...heureusement . Comme disait Brel , " au suivant " . A bientôt les amis et amies.
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Encore une fois, je me retrouve bien embêtée pour rédiger la critique d'un roman reçu en masse critique privilégiée. Je remercie très sincèrement Babelio et des Éditions Marabout Black Lab pour leur confiance, mais je dois vous avouer que je ressors assez déçue de cette lecture qui au départ m'enthousiasmait.

Même si je ne suis pas une grande lectrice de thrillers post-apocalyptiques, mon coup de coeur récent pour « La route » de Cormac McCarthy m'a incitée à accepter cette proposition de lecture.
Je m'attendais à un roman rythmé, poignant, violent, terrifiant, émotionnellement intense, peut-être psychologiquement éprouvant.
Je m'attendais à une vision du monde apocalyptique angoissante, à un sentiment de vide, de désespoir.
Pourtant, je n'ai rien ressenti de tout cela.

*
Le début semblait vraiment très prometteur, avec une intrigue démarrant tout de suite.

Jon Keller, un historien américain, se retrouve à une conférence de travail en Suisse au moment où une guerre nucléaire éclate.
Pourtant, la matinée commençait bien. Attablé dans la salle à manger de l'hôtel, il déjeunait tranquillement en consultant ses SMS, songeant à la manière de se réconcilier avec sa femme restée aux Etats-Unis avec ses deux enfants.
Le calme avant la tempête, avant qu'il ne reçoive une série de notifications inquiétantes annonçant des attaques nucléaires contre les plus grandes villes du monde entier, Washington, Londres, New York, Berlin …

Comme on peut s'en douter, les gens, sous le choc, paniquent. Certains ne pensent qu'à rentrer chez eux auprès de leur famille et quittent précipitamment cet hôtel pour rejoindre la ville la plus proche, à plus d'une heure de route. D'autres, égarés, perdus, restent sur place, comprenant que cette fuite est inutile.
C'est le cas de Jon Keller et d'une vingtaine de clients qui décident de rester dans l'hôtel.

*
C'est l'histoire de Jon, racontée de son point de vue, qui nous est révélée sous la forme de compte-rendu, comme un témoignage des évènements qui se sont produits après l'attaque.
Jon y consigne la vie dans l'hôtel, les événements principaux, leur lutte pour survivre dans un monde devenu insécurisé, dangereux.

« Arrivé au sommet, je me retournai pour observer le par cet la forêt. L'air était frais mais les nuages étaient bas et donnaient au paysage une atmosphère de crépuscule. Lors de ma première nuit dans l'hôtel, j'avais entendu le bruissement des insectes depuis le troisième étage. A présent, les arbres étaient silencieux, ternes et mourants. Nous étions pourtant en août. »

Ce scénario se resserre lorsque le corps d'une fillette est retrouvé dans un des réservoirs d'eau potable de l'hôtel. Cette découverte macabre crée une tension, renforcée par l'isolement des survivants condamnés à vivre ensemble, par la présence d'une forêt qui les encerclent, par cet hôtel à la très mauvaise réputation, théâtre de morts violentes, et par la présence possible d'un meurtrier dans l'enceinte de l'hôtel.
Jon, craignant que le meurtrier soit toujours dans l'hôtel, décide d'enquêter et de consigner dans son journal les progrès de son enquête.

*
C'est un récit extrêmement troublant car on se dit qu'une guerre nucléaire est tout à fait possible.
Même si quelques mots par-ci par-là, laissent entrevoir ce qui a pu se passer, les causes de cette guerre sont laissées de côté, pour s'attacher aux effets.

Il est intéressant de voir comment chaque individu s'insère dans la dynamique de groupe. Emergent très rapidement des affinités, des personnes qui vont s'affirmer, s'imposer comme des leaders naturels alors que d'autres vont se soumettre à la pression et se conformer aux attentes du groupe.

« … certaines personnes réagissent aux crises en se refermant sur elles-mêmes, d'autres s'en prennent à autrui. »

*
Ce roman offrait de nombreuses pistes à exploiter.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à ce que la situation dégénère, qu'il y ait de multiples rebondissements. Je pensais frémir, trembler de peur, mais malheureusement, le récit est plutôt lent, sans beaucoup d'action, avec quelques invraisemblances.
Le scénario s'épuise vite et les dialogues sont assez creux.
Je me suis ennuyée et j'ai surtout été frustrée par un dénouement trop précipité et peu convaincant.

Avec un scénario pareil, je m'attendais, suite à la catastrophe nucléaire, à des personnages psychologiquement développés et des analyses comportementales approfondies. Je pensais me retrouver face à des personnages forts, audacieux, courageux, aventureux, fous, couards, insensibles, combatifs, inhumains, mais je les ai trouvés plutôt mous, ennuyeux, sans charisme.
Le fait que ce drame soit écrit uniquement du point de vue de Jon soustrait, en partie, les réactions émotionnelles des autres personnages. On ne ressent donc pas vraiment leurs doutes, leur peur, leur colère, leur tristesse, leur solitude.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à un héros avec de la prestance, mais c'est un homme normal, tout à fait banal, pas particulièrement sympathique non plus. Je n'ai pas vraiment compris ses motivations à vouloir à tout prix identifier le meurtrier de la fillette qu'il pense présent dans le groupe. Jon aurait mérité une meilleure caractérisation pour mieux le définir et le comprendre.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à des avancées notables dans l'enquête sur le meurtre de la petite fille, mais n'est pas enquêteur qui veut, l'affaire piétine et devient en définitive, secondaire. La résolution de l'affaire est forcée, mal amenée, et arrive comme un cheveu sur la soupe.

Avec un scénario pareil, je m'attendais à comprendre comment des gouvernements avaient pu en arriver à une telle extrémité, mais l'aspect politique n'est exposé qu'en pointillé.

*
Ce livre suscite plusieurs réflexions intéressantes sur la responsabilité collective d'une telle catastrophe, sur le deuil de proches, sur le deuil de sa vie d'avant, sur la façon de redonner un sens à sa vie, sur la détention d'armes nucléaires, sur les notions de bien, de mal, de justice.
Ces débats auraient pu provoquer un plus grand intérêt si l'auteure les avait abordées moins superficiellement.

Peut-être l'auteure a-t-elle voulu explorer trop d'aspects ? En mélangeant le récit psychologique, post-apocalyptique, policier et même paranormal, Hanna Jameson s'est un peu trop éparpillée.

*
Je me devais d'écrire une critique honnête. Je suis vraiment désolée pour l'auteure, je ressors déçue par la lecture de son roman. Il ne m'a pas convaincue, même si les prémices du récit semblaient très prometteuses.
Ce n'est bien sûr que mon avis, un avis parmi tant d'autres.
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Roman reçu lors d'une opération Masse Critique privilégiée, je remercie babelio ainsi que les éditions Black Lab pour l'envoi de ce roman qui m'a tenu en haleine jusqu'à la toute dernière page.

ATTENTION : "DERNIERE NOUVELLE : UNE ARME NUCLEAIRE EXPOLSE AU-DESSUS DE WASHINGTON. ON REDOUTE DES CENTAINE DES MILLIERS DE MORTS".

C'est ainsi que débute le roman et dès la deuxième page, le tom est donné. La fin du monde serait-elle arrivée ? Tout le porte à croire ! Tant qu'il y avait du courant et surtout cet outil de communication magique que l'on appelle Internet, Jon Keller, notre héros s'il en est un et l'un de nos protagonistes, peut se tenir au courant des dernières actualités qui sont toutes plus affolantes les unes que les autres. Oui, il en est persuadé, lui qui assistait, en tant qu'historien anglais à une conférence dans un hôtel en Suisse, et les résidents dudit hôtel (membres du personnel touristes et autres participants à la conférence, que c'est bel et bien la fin. Comment réagir dans se cas-là ? Si beaucoup ont décidé de prendre la fuite en essayant désespérément d'attraper un avion pour regagner leur domicile et avoir des nouvelles de leurs proches, Jon s'est finalement résigné à rester dans l'hôtel Sixième. Pour combien de temps ? Il l'ignore ! Si ils sont quelques-uns à avoir fait ce choix, il va falloir s'organiser : rationner les quantités de nourriture, l'eau, l'alimentation électrique et apprendre à vivre ensemble et à se soutenir les uns les autres. le plus dur : apprendre à se faire confiance ! Pas évident suite à la découverte du cadavre d'une fillette dans une cuve d'eau située sur le toit. Pour Dylan, chef de la sécurité de l'hôtel qui a lui aussi décidé de rester et est en quelque sorte devenu le mentor de notre groupe de survivants, cette dernière n'a pas pu monter là toute seule et Jon partage son opinion : cela ne fait aucun doute que cette dernière a été assassiné ! Pourquoi et par qui ? Tous ignorent même jusqu'au nom de la malheureuse victime ? Se pourrait-il que le ou la meurtrier(e ) soit l'un d'entre eux ? Bien décidé à lever le voile sur cette tragique affaire alors que le monde est en train de s'effondrer, Jon est bien décidé à découvrir qui se cache derrière cette sordide affaire et pour cela, il va devoir en apprendre plus sur ses compagnons. Il va ainsi les interroger tour à tour, apprendre à fouiller subtilement dans le passé de chacun pour parvenir à découvrir le fin mot de l'histoire et retranscrire scrupuleusement, au jour le jour, non seulement l'avancée de la dite enquête non officielle mais surtout les relations et avancées quant à ce qui se déroule depuis le jour 1 après la fin du monde.
Cependant, sans contact avec l'extérieur, comment nos protagonistes peuvent-ils être certains qu'il n'existe pas d'autres survivants ailleurs ?

Un roman extrêmement bien écrit, avec des chapitres courts, ce qui rend d'autant plus la lecture rapide et très agréable ! Bien que ne rentrant pas réellement dans mon cadre de lecture habituel, j'avoue avoir passé un très bon moment et de ce fait, un ouvrage que je ne peux que vous recommander !
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Jon adore chanter « Allo le monde ».
Problème, le monde ne répond plus.
Un bête problème nucléaire, paraît-il.
Moult grandes capitales éradiquées de la carte en un claquement de doigt, y a de quoi fouetter du calecif, notamment lorsque vos proches semblent tous compter parmi les disparus.
Ne reste, dans cet hôtel salvateur suisse, qu'une poignée de survivants à se triturer le ciboulot H24 tout en se supportant mutuellement et en faisant fi de cette nouvelle donne terrifiante agrémentée d'un décès de petite fille suspect, sans quoi la fête serait moins folle.

On partirait sur un m'oui mollement enthousiaste, là.
Présenté en quatrième de couv' comme un thriller post-apo, je me permets de glousser sévère car de thriller, je n'en vis point la queue d'un. Comme le sentiment frustrant de guetter fébrilement l'Arlésienne tout du long et franchement, j'ai autre chose à faire.
Promesse non tenue, lecteur chafouin et ça, c'est moche.

The Last aurait pu transcender le genre, il n'en est rien.
Il n'est qu'une succession de questionnements personnels, fort légitimes au demeurant, et d'interactions prétendument tendues au sein de cette joyeuse bande d'heureux gagnants à la grande loterie de la (sur)vie, relations immanquablement marquées par le sceau du chagrin et du désespoir, deux mamelles auxquelles s'abreuveront tout du long nos divers protagonistes, y ajoutant même celles de l'égoïsme forcené et du vice souvent prompts à fleurir en de pareilles circonstances.

Les twists susceptibles de relancer la machine se font autant désirer que Landru. Désolé.
Le final fait plouf, gangréné par une absence tragiquement coupable d'originalité.
Non, vraiment, The Last promettait du feu de Dieu pour finalement accoucher d'un bien triste pétard mouillé.
Il y avait matière, c'est certain.
Le fond et la forme se seront fait la malle, éparpillés façon puzzle par ce feu nucléaire qui aura finalement causé deux victimes collatérales supplémentaires.

Merci à Babelio et aux éditions Black Lab pour cette villégiature contrariée.
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critiques presse (1)
LesEchos
30 août 2022
Avec « The Last », Hanna Jameson brouille les cartes de la survie. Un mélange habile et prenant de récit apocalyptique et d'enquête policière.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"_J'ai cru entendre un oiseau.
Son visage s'illumina.
_Quel genre ?
_Je ne sais pas, désolé. Je n'ai pas pu le voir, le cri ressemblait seulement à celui d'un oiseau. Je ne sais pas les distinguer.
_Eh bien, faisait-il plutôt cui, coua, ou hii ?
_Plutôt un bip, répondis-je en riant.
Nos rires attirèrent l'attention de quelques personnes, me faisant prendre conscience que nous passions sans doute pour des gens sans coeur. Nous venions juste de tuer l'un des nôtres. Qui savait comment cela allait finalement nous affecter ?"
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"En tant qu'espèce, la seule chose qui nous restait, qui importait, et qui finalement nous gardait en vie, c'était peut-être la bonté témoignée par des gestes simples. Dans ma compulsion à vouloir me rendre utile et à avancer, j'avais surtout oublié d'être gentil. Peut-être l'avais-je même déjà oublié avant.
Nadia, je sais que tu ne pensais pas que j'était très bon. Peur-être avions-nous tous oublié il y a longtemps ? Était-ce ça notre problème ? Vers quoi nous dirigions-nous, sans gentillesse ?"
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"Le cerveau a en effet tendance à effacer les traumatismes et à ne les faire revivre qu'occasionnellement sous forme de flashbacks, de rêves, de vertiges ou de crises de panique. Les souvenirs, eux, deviennent une oeuvre de fiction. D'une certaine manière, j'ai dévoué toute ma vie au temps, même si personne n'est sûr de savoir le définir."
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"Je ne savais pas quoi faire. J'étais persuadé que la façon de procéder m'apparaîtrait avec évidence, le moment venu, mais il me semblait de plus en plus clair que, malgré toutes mes nouvelles convictions et mon sens du devoir dans ce monde post-apocalyptique, rien de ce que je faisais n'avait vraiment d'importance. Baloche était mort. Et alors ? Le cadavre n'avait rien à me raconter."
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- Si on lui parle discrètement, je ne pense pas que Dylan le prendra trop mal, repris-je. Il tentera probablement d'en discuter avec elle. Il n'optera pas forcément pour un conflit ouvert. Nous ne sommes pas... des sauvages.
- C'est une option, même si l'isolement rend parfois les gens bizarres.
- Nous sommes suffisamment nombreux pour que la situation dégénère en mode Shining.
- Dans Shining, il suffit d'un seul homme, devenu fou.
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