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Critique de Aucafelitterairedeceline


Newland se déroule au au XXIIIè siècle. Newland, c'est une Europe vivant en autarcie. Les frontières sont fermées, le contact avec le reste du monde n'a pas lieu pour le peuple. La vie est stricte et strictement sous contrôle. Les citoyens sont divisés en trois castes. Une certaine égalité, dite parfaite, est appliquée entre chaque personne. C'est un monde assez froid quand même. Les relations entre individus laissent peu de place à l'émotion de manière générale. Les naissances sont artificielles. Les bébés sont conçus grâce à l'ADN de la caste Blanche seulement. Les membres des autres castes sont stérilisés. Les couples de la caste Bleue élèvent les enfants. Les Noirs sont plus autonomes et entreprenants dans leur vie.

Newland se passe en Brittonie. Nous suivons 3 personnages dont la principale est Marian, âgée de 13 ans au début du roman. L'auteur joue aussi sur deux temporalités. Marian, une jeune fille qui était destinée à être Blanche (donc vivre recluse avec ceux de sa caste dans la Cité des Femmes, donner ses ovocytes, et ainsi perpétuer son ADN) mais, au moment de la sélection, elle est désignée pour être Noire. Perdue, envahie par un sentiment d'injustice et de haine, elle voudra se venger.

Partant de ce désir de vengeance, je vous précise que ce roman nous livre plus de réflexions que d'actions. Marian s'interroge sur la liberté et cette égalité, dite parfaite. Stéphanie Janicot creuse de manière intéressante les arcanes de la société qu'elle façonne, le mode de vie des habitants de Newland et les effets que produit une société totalement aseptisée. Les références au passé sont multiples et j'ai particulièrement apprécié le voyage effectué par Marian dans le passé.

En bref, un nouveau bon moment de lecture avec Stéphanie Janicot. Je me suis délectée des petits détails qui fondent la société de Newland et de ce qui fait que ce roman se situe dans la lignée de celui d'Aldous Huxley.
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