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EAN : 9782756090856
136 pages
Delcourt (23/05/2018)
3.68/5   45 notes
Résumé :
La philosophie au quotidien en bande dessinée : des penseurs et leurs idées pour aborder des questions de la vie de tous les jours.

Dans cet album, Janine amène avec humour la philosophie dans notre quotidien. Elle invite Platon à table, Descartes dans la salle de bains…
Elle démontre que les idées ne se périment pas. Loin d’être une discipline ancienne et figée, la philo devient une boîte à outils dans laquelle nous pouvons piocher concepts e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Vive la vulgarisation en BD ! Après la socio avec la collection Sociorama (éd. Casterman), place à la philo avec Janine, prof et blogueuse BD.

Véritable road-trip dans le temps en compagnie de philosophes et sociologues, cet album nous éclaire sur quelques théories, illustrées par des exemples du quotidien.
Faisant surgir dans son salon, sa salle de bain, ses toilettes, quelques penseurs plus ou moins célèbres, Janine nous rappelle leurs apports à la philosophie, à la pensée.

L'auteur étant prof de philo et auteur de BD, ses propos sont à la fois didactiques, clairement exposés, et pleins d'humour.

On réfléchit ainsi avec Platon, Spinoza, Bergson, Beauvoir, Guillaumin, Bourdieu et quelques autres à des notions telles que la morale, le libre-arbitre, le temps, les sentiments, les représentations...

L'ouvrage ne se veut bien sûr pas exhaustif, il invite à la réflexion, rappelant que la philo, ce n'est pas suivre des dogmes à la lettre, mais les comprendre tout en gardant un esprit critique pour les triturer :
« 'Critique' vient du grec 'krinen' , qui veut dire 'séparer'. D'abord se séparer de soi-même, de ses propres représentations. C'est le principe de la réflexion. Comme un miroir, je réfléchis. C'est faire un retour sur soi. Ne pas rester rivé à soi-même. Prendre du recul. [...] Séparer, c'est aussi faire des distinctions. Ça permet d'y voir plus clairement. De ne pas confondre des choses qui se ressemblent. »

L'album donne envie d'aller plus loin.
Par exemple d'aborder son année de Terminale avec un enthousiasme gourmand, en se disant qu'on ne se contentera pas de bachoter cette matière passionnante avec du pré-mâché (annales de bac). 😉
Et/ou de lire d'autres ouvrages de vulgarisation – tels que 'Le monde de Sophie' de J. Gaarder, ou les BD de Jul & Charles Pépin.
Et/ou, pour les adultes, de se pencher sur des penseurs qu'on ne connaissait pas ou qu'on avait oubliés.
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Je n'ai jamais trop aimé la philosophie qui me fait penser à ces gens qui parlent pour ne rien dire en brassant du vent. La philosophie n'est pas faite pour des gens qui doivent se battre quotidiennement pour subsister dans la vie active. C'est plutôt une affaire d'intellectuels devant une bonne tasse de thé même si cela paraît important de connaître le sens de la vie.

Ceci dit, c'est un ouvrage didactique plutôt bien réalisé sur la forme et qui peut intéresser les gens aimant cette matière. Idéal par exemple pour des étudiants qui vont passer l'épreuve au bac.

Pour tout dire, je me suis royalement ennuyé devant cette accumulation de concepts et de théories sur le sens des choses. Les explications m'ont semblé complètement tarabiscotées alors que je suis pragmatique et logique. Mais bon, c'est ainsi. Ce n'est pas pour moi. La philosophie doit apprendre à vivre et non à faire des discours.
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La philo en BD, une bonne idée. J'ai lu cette bd car on me l'avait vivement conseillée mais je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé que les explications n'étaient pas très claires (pour moi en tout cas) alors qu'il me semble que c'est le but recherché dans ce genre de livre. Je suis allée jusqu'au bout pour voir si je changeais d'avis en cours de route mais malheureusement, je me suis ennuyée tout le long.
Vu les éloges qu'on m'en avait fait et les bonnes notes sur Babelio, j'imagine que c'est moi qui suis passée à côté.
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Les dessins sont assez simples et les couleurs sont généralement claires et en petites quantités.

Je retiens plus le blanc que les couleurs car elles sont peu nombreuses comme dit un peu plus haut.

L'histoire de cette femme qui essaie toujours d'expliquer son point de vue de façon philosophique est très intéressante, les petits débats avec ses potes les philosophes qui apparaissent quand ça leur chantent et qui ont une personnalité assez drôle par moments c'est vraiment sympa mais ça fait aussi mal à la tête à cause du contenue du texte très philosophique.

Ce n'est pas une bande dessinée à lire d'une traite comme je l'ai fait car au final on la referme sans avoir compris grands choses.

Il faut prendre le temps de s'arrêter sur chacunes des phrases afin d'être sûr de comprendre donc le côté prise de tête du texte contraste avec les dessins pépère-relaxe et c'est assez ambiguï ce que je ressens car j'ai bien aimée même si c'était assez flou dans ma tête.

J'aime beaucoup la façon d'avoir fait la bande-dessinée, que ce soit les dessins ( je les aimes pour le style mais pas pour la beauté ), la syntaxe, les sujets, les changements de sujets enfin bref je trouve qu'elle est très différente des autres bd et c'est très agréable de découvrir un genre comme celui-ci.
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J'ai beaucoup apprécié cette BD qui parcourt les grands thèmes encore aujourd'hui étudiés en cours de philosophie. C'est une démarche très pertinente, vulgarisante, entrevue par le dessin et l'humour, et par conséquent bien plus accessible. Je pense qu'elle ne fera pas l'unanimité mais elle reste, selon moi, une très bonne approche pour qui veut découvrir ou est fâché.e avec la philosophie.
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critiques presse (2)
Sceneario
17 septembre 2018
ous êtes nul(le) en philo ? La philo, ça vous gonfle ? Parfait ! Vous êtes le coeur de cible ! Alors, driiiing ! La récré est finie ! Mettez-vous en rang dans la file de Janine, et montez en cours ! Vous ne le regretterez pas, cette fois !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
15 juin 2018
Joli mix de Marion Montaigne et Jostein Gaarder, Janine se crée avec Balades en philosophie un sentier qui, sans être trop ardu, apporte un gros plus à nos cerveaux. On espère bien qu’il y aura d’autres randonnées BD à prévoir, pour découvrir encore davantage ces belles contrées.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les Egyptiens représentaient les objets sous leur aspect le plus caractéristique, sous leur angle le plus reconnaissable.
Sous 'leur meilleur profil' en quelque sorte.
C'était lié à leur art funéraire. Dans le tombeau, l'artiste sculptait et peignait des éléments qui allaient accompagner le défunt dans son passage vers l'au-delà. Il fallait donc capturer les objets de la façon la plus 'complète' possible, et non les représenter sous un angle quelconque, qui aurait rendu leur identification incertaine.
Ce travail ressemblait plus à celui d'un cartographe qu'à celui d'un peintre.
Donc dire : 'Les Egyptiens dessinaient mal, on a fait des progrès car nous, on arrive vraiment à imiter la réalité' serait un peu à côté de la plaque.
'Représenter', ce n'est pas présenter une seconde fois la même chose.
(p. 122)
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Un terme a toujours une connotation et un dénotation.
La dénotation est le sens littéral. C'est la définition du mot qu'on trouve dans le dictionnaire.
Par exemple : TATOUAGE.
« Marque indélébile faite en introduisant des matières colorantes sous la peau au moyen d'une aiguille. »
La connotation, ce sont les sens indirects, implicites ; ce que le terme 'évoque'. Elle dépend du contexte :
- exotisme
- rébellion
- mode
- sexy.
Or, une représentation n'est jamais purement dénotative.
Les connotations sont moins fixes que les dénotations. Elles évoluent davantage, elles peuvent être transformées.
« Tatouage » en Occident :
- 1900 : marins, îles, exotisme
- 1950 : criminalité, prison, rebelles
- 2000 : sexy, art, branché
- 2050 : ?
Néanmoins, il y a quand même des codes dominants à un moment donné, car les classifications sont liées à un ordre social plus vaste, à un univers idéologique plus large.
(p. 126-127)
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Ah, c'est pratique, l'humour ! Ça permet de dire une chose et de prétendre en penser une autre ! Et celui qui blague peut alors ne pas assumer la responsabilité de ce qu'il dit. [...] On fait porter toute la responsabilité du sens sur le récepteur. [...] L'humour c'est comme un coffre... à double-fond !
L'ironie, ou le second degré, c'est exactement ça. On joue sur le fait qu'il y a une ambiguïté sur le FOND du propos.
Mais dans un discours, on ne peut séparer fond et forme, apparence et contenu.
Car le destinataire reçoit tout ensemble. Fond et forme.
Quand on dit quelque chose, tout a du sens :
- ce qu'on dit
- comment on le dit
- à qui
- pourquoi
- et quand.
(p. 106-108)
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La philo, c'est presque comme voyager dans le temps ! Car les concepts ne se périment pas. Ils sont comme des outils, qu'on peut ressortir de leur boîte longtemps après.
Gilles Deleuze a dit :
« Une théorie, c'est exactement comme une boîte à outils. Il faut que ça serve, il faut que ça fonctionne. S'il n'y a pas des gens pour s'en servir, c'est qu'elle ne vaut rien, ou que le moment n'est pas venu. »
Sauf qu'un outil, on le fabrique pour un besoin précis, à une époque donnée. Le contexte peut changer, et le besoin, disparaître.
[...]
Mais ça, ce n'est pas grave. Regarde cette fourchette, par exemple. Je peux m'en servir pour autre chose que pour sa fonction initiale.
(p. 6-7)
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« Critique » vient du grec « krinen », qui veut dire « séparer ». D’abord se séparer de soi-même, de ses propres représentations. C’est le principe de la réflexion. Comme un miroir, je réfléchis. C’est faire un retour sur soi. Ne pas rester rivé à soi-même. Prendre du recul. […] Séparer, c’est aussi faire des distinctions. Ça permet d’y voir plus clairement. De ne pas confondre des choses qui se ressemblent.
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