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EAN : 9782253076926
187 pages
Le Livre de Poche (19/03/1997)
3.38/5   80 notes
Résumé :
Toni et Sarah Magnani forment avec leur fille de 12 ans, Sophia, une famille unie et sans histoires. Toni possède son propre garage, il est aisé sinon riche, et ils vivent dans un quartier parmi les plus calmes de Boston, car entourés d'Italiens qui ont à coeur de régler leurs problèmes sans l'aide de la police. Mais un soir Sophia ne rentre pas de l'école. L'univers des Magnani éclate. La police dit qu'il faut patienter, qu'on cherche... Sarah, elle, n'a aucune int... >Voir plus
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Sarah et Toni Magnani vivent, avec leur fille Sophia, dans le quartier italien de Boston. Lui est italien, elle irlandaise. Un soir Sophia ne rentre pas de l'école. Sa meilleure copine l'a vue partir avec un inconnu blond, qu'elle semblait connaître. Plusieurs jours passent sans nouvelle, Sarah décide, alors, de rechercher sa fille.

La disparition de sa fille chamboule la petite vie bien rangée de Sarah. Elle bouscule tout sur son passage. Comme elle le dit : je veux ma fille, sous moi, tout de suite. Elle s'adressera à la mafia, au FBI, côtoiera la lie de la cité, se rendra dans des endroits improbables, liera et déliera des connaissances, dans ce seul but de retrouver sa chair et son sang. Elle achètera un revolver, tirera, risquera sa vie et reconsidérera son union avec Toni.
Ce n'est, certes, pas de la grande littérature. On saigne beaucoup. C'est immoral, peu probable, jamais ennuyeux, jamais emballant.
Un week-end de pluie, quand on rien d'autre à lire...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Boston, une famille tranquille (Toni, Sarah et leur fille Sophia 12 ans) vit dans le quartier italien de Northend. Les affaires de Toni sont prospères, les relations avec les voisins cordiales et Sarah a le rôle classique d'un époux macho : femme au foyer.
Docile, obéissante et arrangeante, elle accepte le caractère emporté et autoritaire de son mari ... jusqu'au jour où Sophia ne rentre pas à la maison. Sarah retrouve alors ses origines irlandaises, son caractère de feu, reprend son nom de jeune fille et part à la recherche de sa fille, écoeurée du peu de réaction de son mari.
Un polar certes mais une véritable rébellion, une prise de conscience féministe et une mise en valeur des thèmes de la solidarité et de l'altérité.
Une très bonne lecture.
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Un court thriller au thème bien classique, le rapt d'enfant…

Mais le roman est bon, d'une lecture fluide et rythmée, et réveille en chaque femme l'instinct de la mère qui veut sauver son enfant à tout prix.

Sarah se croyait heureuse dans un cocon bien confortable et tranquille, au sein d'une communauté italienne d'un quartier de Boston. Avec l'enlèvement de sa fille, Sophia, 12 ans, son univers vole en éclats devant les silences et l'inactivité de tous. Abattue dans un premier temps, toujours confiante en les autres, Sarah se réveille brutalement et se découvre femelle, mère, femme.

L'auteur nous dépeint une société américaine sombre et toute en silence dont les frontières raciales sont bien présentes et marquent l'existence d'états dans l'état. L'appartenance à une communauté est peut-être une rassurance tant que tout va bien mais ce thriller met en exergue qu'elle peut être aussi une prison dont il est ardu de s'affranchir.

J'ai aimé la transformation de l'héroïne, de la femme bourgeoise effacée qui agit comme tous l'attendent, effacée et transparente, qui s'oublie pour le bien de sa famille; en une virago rebelle, quoique maladroite, prête à prendre tous les risques, mêmes celui de se frotter à la mafia italienne, le FBI ou à des malfrats chinois.

Alors que j'ai eu envie de la secouer dans tous les sens devant son apathie dans les premiers chapitres, une totale empathie m'a rendue cette femme des plus sympathiques et des plus touchantes par la suite.

Au-delà d'une intrigue bien menée et trépidante, je retiens l'aventure humaine qui révèle la personnalité véritable de Sarah par le biais de ce kidnapping, véritable détonateur d'une bombe qui sèmera morts et règlements de compte dans un combat dont les enjeux la dépassent.

En tant que mère, j'ai adoré la morale de cette histoire: C'est la femelle la plus dangereuse, dès lors que l'on touche à ses petits.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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"Car la femelle de l'espèce est plus mortelle que le mâle". Dans ce roman paru en 1996, Andrea H. Japp illustre avec talent cette citation extraite d'un poème De Rudyard Kipling.


Sarah Magnani vit à Northend, le quartier italien de Boston, où la tradition veut que l'on se débrouille avec ses problèmes en restant entre soi. Elle est effacée, soumise à son mari, à ses autorisations et interdictions. Jusqu'au jour où Sophia, sa fille de 12 ans disparaît. La police traîne des pieds pour enquêter, respectant le code moral, ancestral qui régit la vie des italiens en édictant où est le Bien, où est le Mal et quelle est la punition.


J'ai immédiatement trouvé Sarah sympathique, qui à l'occasion d'un drame, fait exploser le menteur petit confort quotidien ayant assuré la cohérence de ses 15 ans de vie conjugale, pour voler au secours de sa fille sans craindre le FBI ou la mafia chinoise qu'elle affronte quelquefois en dépit du bon sens, comme une femelle aux abois. Sarah mène un double combat, pour retrouver son enfant et pour retrouver sa personnalité, son libre-arbitre confisqués par son mari et la diaspora italienne. J'ai également beaucoup apprécié la description de Boston dont l'auteure restitue l'atmosphère et les rivalités qui opposent les différentes communautés, sur fond de racisme quotidien et malheureusement ordinaire.


Un roman nerveux et rapide, à l'écriture sèche, précise, un rythme trépidant, un épilogue plausible. Un bon moment de lecture.
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Sonia, la fille de Sarah Sullivan a disparu, enlevée à la sortie de l'école. Seul indice que possède Sarah, c'est que sa fille a suivi un homme blond selon certains témoins. Folle d'angoisse, Sarah est prête à tout pour retrouver sa fille, même si elle doit tuer pour cela.
Suspense est au rendez-vous de ce policier d'Andréa h. Japp. On vit pleinement l'angoisse de cette mère qui panique pour sa fille et qui se sent abandonnée de tous. Elle devra mener sa propre enquête pour essayer de retrouver sa fille. le dénouement est des plus surprenant, on ne s'attend pas à cette fin ni à ce coupable.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Au début, Sarah avait hésité à entrer avec lui dans cette immense baignoire fumante et débordante d'une écume blanche parfumée, puis avait haussé les épaules en souriant. Elle s'était allongée entre ses jambes, soufflant en riant sur les petits paquets de mousse, flottant, enfin paisible. Il l'avait lavée, gentiment frottée. Ils étaient enfin sortis de l'eau devenue froide et elle avait levé les bras pour qu'il puisse l'essuyer. Il souriait sans un son, elle ne savait trop de quoi, mais lui souriait aussi. Elle natta ses cheveux si sombres et mouillés et il lui sembla que c'était un geste évident d'épouse, comme si elle avait toujours tressé les cheveux d'un homme.
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Sarah passa la journée dans une espèce de tension, joyeuse et nerveuse. Une tension animale qui lui donnait envie de faire même si elle ne savait pas encore quoi. Elle allait faire qu'on trouve son bébé, son petit, elle les pousserait, les forcerait et ils ne pourraient pas résister.
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Ils étaient tous sincères. Elle savait que leurs mines ravagées et la douleur qu'elle lisait dans leurs regards, pour ponctuelles qu'elles fussent, étaient véritables. Ils savaient tous entrer pour un instant dans la peau de l'autre comme s'ils étaient des familiers de son âme.
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Ça ne sert à rien Princesse. C'est déjà trop tard pour elles, peut-être aussi pour nous, alors garde ta force pour toi et ta fille. Tu vas en avoir besoin. Ne te disperse pas dans la douleur des autres, soigne ta haine, ça te sauvera peut-être la peau.
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- Tu as réussi à abandonner le pinard ?
- M'en cause pas. J'aime que le Coca. Mais c'est sûr que comme dirait mon oncle : "C'est pas avec l'histoire du Coca que tu peux suivre l'histoire de l'humanité !"
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