Citations sur Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : Lacrimae (32)
Il l’avait choisi à l’excellente raison qu’un bourgeois inspire davantage confiance qu’un gueux. Lorsque l’on fait métier de berner, mieux vaut respirer l’aisance. Il avait dépensé le fruit de ses derniers méfaits pour se vêtir.
Pourra-t-elle, en sa conscience, épouser le vainqueur de son époux, celui qui l’a terrassé, même en combat loyal ? Les femmes ont souvent de ces sensibleries que les hommes ignorent.
Les coupables ont souvent courte mémoire. Pas leurs victimes.
Ma science se paye car il m’a fallu de très longues années d’études et d’observations pour l’acquérir.
Certes, je n’ai que l’art de soigner, pas le pouvoir de rajeunir.
Il y a belle récompense à cette difficile science. On soigne des créatures, parfois des puissants, et l’on est traité avec respect.
Nul n’est insolent ou vaniteux à se vouloir améliorer, à se passionner pour la connaissance.
Certains pères vieillissants deviennent égoïstes et n’éprouvent nulle envie de confier leurs filles aux bras d’autres hommes.
Les bons comptes font les bons amis !
Le vice n’est qu’humain, puisque seul l’homme est capable de juger ses actions.