AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de InstinctPolaire


[ Cette critique vaut pour les deux premiers tomes de la série que forment une histoire complète.]

Au bord d'un ruisseau, sous la neige de décembre 1944, deux soldats, fusils brandis, se font face. Inexplicablement, ils ne s'entre-tuent pas...
C'est qu'ils ont une autre histoire à nous raconter...

Le Sergent de la 82ème Division Aéroportée Luther Yepsen est le survivant d'un peloton qui s'est désagrégé dans les forêts des Ardennes durant la contre-offensive nazie de l'hiver 1944-1945. Lui et son frère d'arme le Caporal Casmir Landseadel. Blessés, errants, ils rencontrent Rachel et Louis, deux enfants juifs qui marchent vers l'Allemagne espérant rejoindre leur famille supposée retenue dans un camp derrière la frontière. Ils trouvent tous refuge dans la ferme de Gabrielle Osterlin.
Un îlot de paix au milieu de la guerre. Une paix troublée par l'arrivée d'un soldat allemand : Egon Kellerman. Français, enrôlé au début de la guerre – un " malgré-nous " - ; muté dans l'Einzatsgruppen A. Il rentre chez lui pour témoigner de la sombre besogne qui lui a été imposée sur le front de l'Est. Témoigner et apporter les preuves qu'il a collecté...

Une histoire qui n'a jamais réellement eu lieu. Luther, Casmir, Egon, Rachel, Louis, Gabrielle n'ont jamais existé.
Mais des parachutistes américains engagés dans la Bataille des Ardennes d'origine allemande, des soldats allemands des régions frontalières engagés "malgré-eux ", des enfants juifs à la recherche de leurs parents raflés... Combien furent-ils si on les additionnait tous à être pris dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale ?

Parfois il faut ramener la grande Histoire à " hauteur d'homme ", il faut s'autoriser à une licence inventive...
Servie par des dessins magnifiques, cette histoire mérite toute notre attention...
Je pourrais paraphraser Dumas.
Je pourrais invoquer Spielberg et Tom Hanks

Je préfère la dédicace de l'auteur, Philippe Jarbinet " Tant que leur nom sera écrit quelque part, ils n'auront pas définitivement disparus. "
Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}