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Critique de Ambages


" (…) un morceau d'amour à peine croyable, comme n'en improvisent que les déboutonnés aux désirs illimités. "

J'adore cette envolée. Voilà ce qu'Alexandre Jardin offre au travers de cette histoire d'amour. Une autobiographie d'un amour dépecé au scalpel pour aller au plus profond des désirs de chacun et de ses angoisses, histoire d'aller au bout (ou pas) de l'histoire d'amour, mais en toute conscience. de soi et de l'autre.

" le sublime il est vrai présente l'inconvénient d'être peu crédible. "

Certes l'histoire est farfelue mais elle a beaucoup de charme et il est impossible de ne pas reconnaître ses propres démons dans l'une ou l'autre des situations de couple évoquées au fil de la relation entre Alexandre-Octave et Jeanne.

Comment aimer si on ne s'aime pas soi-même ? On peut remonter à l'enfance, source de beaucoup de nos attitudes présentes, mais cela ne suffit pas. Chacun est responsable de son bonheur et il suffit de peu pour modifier beaucoup, encore faut-il en être conscient, le vouloir et le pouvoir. Trop pris dans nos craintes, nous restons tétanisés parfois, regardant le haut de la montagne en se disant que c'est inatteignable, au lieu d'être heureux d'avoir atteint le premier refuge. Un petit coup de main pour aider à trouver la bonne voie n'est jamais de refus, surtout lorsque ce coup de main de maître vous est juste suggéré (afin de ne pas vous braquer d'office), voire refuser (pour titiller votre refus bien anticipé). L'auteur évoque Milton H. Erickson, psychiatre et psychologue américain, au travers de ce roman très sympathique, qui fait du bien.
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