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EAN : 9782246851387
240 pages
Grasset (08/10/2014)
2.4/5   132 notes
Résumé :
À trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie.
"Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions... juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai."
Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Voici donc le moment où je vais faire un article qui va me crever le coeur .... je vais "dire du mal" du nouveau roman de mon auteur chouchou ...

Alexandre Jardin est une de mes plumes préférées. Mon premier coup de coeur littéraire, c'était avec "Le Zèbre", et l'expérience devait se renouveller avec "Le petit sauvage" et le superbe "Fanfan". Alexandre Jardin est pour moi le romantique par excellence, l'auteur qui a su me faire pousser des soupirs de midinette en versant des larmes d'émotions sur des histoires d'amour fantasques et colorées avec leurs cotés drôles.

Et puis il est parti dans une autre direction dénonçant ça et là sa famille et ses travers ( "Le Zubial", "Des gens très bien", ...), mais en le faisant de façon réussie même si certains n'ont pas adhéré.

Et puis , mercredi, au détour d'un rayon de la librairie je vois cette jolie couverture appelant les grands espaces, je vois cette phrase "Alexandre Jardin revient au roman d'amour fou", je frétille comme une idiote, glousse, et m'offre le précieux qu'il me tarde d'ouvrir.

Et là ? Amère et cruelle déception ... et les mots sont faibles ...

Des passages longs pour lesquels je me pose encore la question de leur utilité. Des passages niais parce que oui bon ça parle romance et amour "fou" mais faut pas abuser non plus. Mais ces deux points ne sont pas les pires (je vous l'ai dit j'ai vraiment été déçue).
Les dialogues typiquement québécois (tabernacle!) viennent casser le tout ... ben oui ça a freiné mon imagination surtout quand je dois aller me lire certaines notes de bas de page en cours de dialogue .. Passe encore ... Mais quand en plus vous devez subir des allusions de l'auteur à sa petite personne et à sa petite carrière sous forme de moquerie, c'est juste pompant .... Mais qu'est ce que c'est que cette tendance à vouloir à tout prix ramener sa petite personne dans ses ouvrages ? En plus de cette façon ... comme pour faire preuve d'une fausse modestie en se singeant soi-même (façon de procéder qui au passage, à mes yeux, se moque des fans qui se sont précipité à un moment où l'autre pour lire ce qu'il qualifie de ridicule).

Non franchement je n'ai pas accroché à cette histoire qui était pourtant pleine de promesses ... Je n'ai pas retrouvé mon grand romantique fantasque préféré. Oui vraiment le petit sauvage qui n'est qu'un fou n'est plus, le grain de folie douce amoureuse n'y est plus, et les personnages n'ont plus leur naturel touchant et désarmant.

Et ça me crève le coeur d'écrire ça parce que ceux qui me connaissent savent que cet auteur je l'aime d'un amour fou, une vraie groupie .... mais la groupie est déçue et attendra donc le prochain en espérant retrouver la plume caractéristique digne des grands Jardin, digne de redonner vie à des passionnés qui veulent vivre des passions folles. Rendez-nous Gaspard sauvage, Mademoiselle Liberté et autres personnages qui nous ont fait rêver ...
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Je n'ai pas été séduite par ce roman même si l'idée de départ me plaisait beaucoup. J'ai trouvé les personnages peu attachants avec des réactions excessives. Même si j'adore les belles histoires d'amour et les romances, l'auteur n'a à aucun moment réussi à m'embarquer dans son histoire. Il faut dire que les dialogues truffés d'expressions québecoises n'ont pas facilité la lecture. C'est délicieusement imagé et truculent, mais ces dialogues tranchent tellement sur les parties narratives qui sont en français "classique" que cela en devient pénible.
Autre point qui m'a agacée, la façon dont Alexandre Jardin se met lui-même en scène avec son film Fanfan qui devient LA référence romantique de Juste une fois et aussi en tant que personnage secondaire perpétuellement dénigré sans raison valable apparente.
Je ne crois pas que je lirai très vite un autre roman d'Alexandre Jardin...
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Bon, que dire de ce livre sans être trop méchante… Hum je crois que je n'y arriverais pas ! Tant pis, autant dire la vérité. Je n'ai mais alors pas du tout apprécié ce bouquin. Une énorme déception. Ce qui m'avait plus au départ c'était le titre : « Juste une fois », ça promettait une belle histoire et la quatrième de couverture avait finie par attiser ma curiosité. Donc pleine d'enthousiasme, je suis partie à la conquête de ce livre.

C'est l'Histoire d'Hannah et De César. César est le beau frère d'Hannah, et pourtant a trois heures de son mariage, il tombe fou amoureux d'Hannah la soeur. Épris tout les deux, ils se laissent une chance d'essayer de s'aimer juste une fois à n'importe quel moment. Des années passent sans que rien ne se passe mais un jour César débarque au Canada où vit Hannah. Cette arrivée va amener à une remise en question des deux protagonistes et à ce souvenir qu'ils ont ce seul moment toujours pas partager.

L'idée était bonne de base mais y'avait un tas de petites choses qui mis bout à bout ont fait que ce livre est d'une lourdeur affolante ! Déjà, le français classique employé dans le livre devenait chiant à mesure qu'on avançait, cela donnait des phrases à rallonge ne servant à rien. de plus, et je n'ai rien contre les Québécois bien au contraire, mais l'utilisation à outrance des expressions ont rendu la lecture vraiment difficile car obligé à chaque fois d'aller voir les notes en bas de page. A trop vouloir rester dans l'authentique, Alexandre Jardin en a fait beaucoup trop.

Et que dire de cette manie de se mettre en avant dans l'histoire. Lui et de Fanfan mis au ridicule. Si vous cherchez à faire du marketing, il faut demander à Alexandre Jardin et il vous met des allusions partout. C'est grotesque et très mal utilisé. Au point que ça en énerve le lecteur. Ce livre pourtant court m'a paru vraiment, vraiment long et je ne le recommande vraiment pas. C'était mon premier livre de cet auteur et je pense que ça le restera.


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Si j aime retrouver les amours fantasques qui font rêver les petites filles que sait si bien nous conter Alexandre Jardin, j ai ici été dérangée par 3 aspects :
- ce besoin répété de se référer à lui-même dans ce roman ... finit par excéder
- le rappel sans cesse à Fanfan, que j ai aimé tant dans sa version livre que film, mais que je ne veux pas associer à ce livre... serait ce une énième suite ? Non alors, ok pour la référence mais si souvent, ça donne le sentiment que l auteur se raccroche à un chef d oeuvre passé alors que sa bibliographie est somme toute suffisamment riche et diverse qu il n en a pas besoin
- enfin, ces expressions québécoises toutes les 2 phrases dès qu il y a un dialogue dans un coin censé huppé du québec ! Je dis non. Ma soeur vit depuis 11 ans au Quebec avec son compagnon. J ai eu l occasion de rencontrer aussi des québécois pure souche et ils ne sont pas cette caricature ! Oui il y a des expressions typiques qui reviennent fréquemment mais on arrive à les comprendre sans un dico franco québécois à proximité. Ça finit par être usant à vouloir être proche d une réalité qui ne se rencontre pas ... en tout cas en ville. Autant vous dire que les remerciements de fin de livre m ont surprise.

Si on écarte ces 3 points, l histoire est sympathique bien que triste. On y parle d amour, d amour déçu, d amour raisonnable, raisonné, d amour épanouissant et plein d espoir.

Hannah, à quelques heures du mariage de soeur Sarah, se voit proposer sur la tour nord du World Trade Center (en 1986), la promesse d un amour partagé juste une fois avec son futur beau-frère ; non pas de pervers, de porc en question, juste un coup de foudre réciproque avec cette promesse sans date de péremption à la discrétion de la jeune femme.

Hannah ne cède pas malgré le besoin viscéral d aimer et d etre aimée de son beau-frère et pour cause, non seulement il va épouser cette soeur- qui a toujours écrasé Hannah, mais cette dernière a eu des amours déçues et ne veut plus que l amour raisonné qui dure une vie même sans jamais ressentir la passion ou ce petit pincement au coeur et au ventre.

En 2001, Hannah forte de cette résolution s apprete à épouser Arnaldo, futur chrirugien, ex alcoolique, fou d elle et jaloux au possible. Il est bien bâti, intelligent et semble être le compromis idéal cherché par Hannah pour partager sa vie.
Cet été là, le beau-frère, récemment veuf, et son fils viennent passer les vacances chez les grand parents près du lac Masson où va se marier Hannah.

Si les retrouvailles sont fuyantes, le sentiment amoureux n est pas loin...
Hannah cédera t elle à son beau-frère, qui se morfond et a perdu le goût de tout depuis la mort de sa femme ?

Puis un jour on retrouve Hannah des années plus tard, qui n a plus sa tête - elle est partie loin Hannah - qui voit son fils et se souvient... Arnaldo n est pas loin mais pour autant a t il eye le grand gagnant d Hannah.

C est ce que nous propose l auteur et il le fait bien. Dommage qu il n ait pas tenté plus de simplicité et d humilité d'où la moyenne sur cette lecture de 3 étoiles sur 5.
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Je ne vais pas vous raconter l'intrigue de Juste une fois. L'essentiel est dit en quatrième de couverture. Disons simplement que c'est du thème inépuisable de l'amour fou -le plus beau- dont il est question ; celui qui ne vaut que s'il est vécu.
Juste une fois, c'est l'histoire d'un homme déchiré entre deux femmes, d'une femme déchirée entre deux hommes. Comment naît l'amour ? Comment apparaît cet éblouissement ? Nul ne le sait et là n'est pas l'essentiel. La question primordiale posée par Alexandre Jardin est plutôt de savoir ce que l'on fait de ce cadeau vivifiant qui se présente, lorsqu'on aime déjà. Toute réponse stéréotypée serait beaucoup trop facile. L'auteur nous entraîne dans les tourments à rebondissements de ses personnages, quand les chapes de plomb de nos cultures, des conventions, de la bienséance et des "bonnes raisons" familiales viennent contredire les ambitions des coeurs...
Pourtant, si le thème est éternel, Alexandre Jardin entreprend de nous raconter cette histoire d'une façon totalement renouvelée. Les phrases, l'intrigue, les coups de théâtre à répétition : tout va très très vite ! Là où certains écrivains s'échineraient à nous expliquer pendant de longues descriptions la psychologie de leurs héros, il magnifie l'art du raccourci tout en nous plongeant, malgré tout, intensément dans l'univers de ses personnages. Pour ce faire, il associe des noms communs à des adjectifs inattendus, à des adverbes extraordinaires. Il les met en scène dans des phrases concises et percutantes. L'écrivain, metteur en scène de la langue française, a l'art de faire se rencontrer des mots qui n'avaient encore jamais joué ensemble et qui n'envisageaient même pas de se croiser un jour. Et pourtant, ils se rencontrent, se trouvent et s'enlacent merveilleusement : Alexandre Jardin est une véritable agence mOtrimoniale ! Cerise sur le gâteau au sirop d'érable, l'agence Jardin a ouvert une succursale au Québec. Avec la complicité de ses amis (bien réels) de la Belle Province, Alexandre fait parler la "langue de chez nous" à ses amis (de papier). Ces dialogues vrais et rafraichissants sous le soleil d'août des Laurentides contribuent à notre immersion au coeur de cet été québécois qui (dixit l'auteur) n'est pas une saison mais une fête !
Il existe vraiment une filiation entre les précédents livres d'Alexandre Jardin et Juste une fois. Celui-ci existe parce que les autres ont existé avant lui. On y retrouve les frasques du Zèbre, la désormais mythique valse de Fanfan, les secrets de famille de Joyeux Noël... Mais ce roman existe aussi et surtout parce que la vie a bien eu lieu chez les Jardin. Juste une fois en est même un concentré ! César, le personnage masculin principal (comme dans César et Rosalie, ce n'est pas un hasard) est écrivain. Il aurait pu s'appeler Pascal tant il y a du Zubial en lui ! Certains lecteurs ont même cru y reconnaître Alexandre lui-même... Mais dans ce roman où la mise en abyme devient un jeu, Alexandre Jardin est bien Alexandre Jardin. Il se met en scène lui-même dans son livre et désamorce par l'autodérision les critiques faites à ses best-sellers romanesques. Il se regarde aussi avec objectivité, repensant au temps où il voulait quitter le monde de l'amour imprimé et filmé car trop préoccupé par la nécessité de faire renaître sa famille (envoyant balader son héros au passage !). S'il y a des traces d'Alexandre dans César, ce sont plutôt celles laissées par les souffrances de la vie. L'amour a beau atteindre des sommets, personne n'est à l'abris du mal de l'altitude.
Juste une fois est un roman dont on ressort affamé, avec l'envie de dévorer la vie, de ne pas en perdre une miette car qui sait si demain le restaurant ne sera pas fermé ?
Alors oui, vivre c'est sortir du cadre et vivre vraiment c'est parfois faire "ce qui ne se fait pas". Ne pas le faire, se dérober, c'est mourir un peu. Alors vivons ! Même si c'est... juste une fois !
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Non, je dis qu’on raisonne aussi bien avec ses émotions qu’avec ses idées. Je crois même, qu’on est malheureux quand on pense trop. Le cœur doit marcher avant le cerveau, le corps lui obéit, et la tête fait ce qu’elle peut…
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Trop de motels, de matelas défoncés. On lui avait fait l'amour mais pas assez de souvenirs. Kiki rejoignait la grande peuplade des femmes qui exigent leur part de rêves.
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L’amour peut arriver n’importe quand dans la vie d’une femme. Aucune n’est protégée, même si elle est heureuse. Ça dépend juste des circonstances.
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Optimiste-né, Arnaldo professait que le hasard lui serait toujours favorable. Mais rien de ce qu'il avait cru possible n'était arrivé. L'inattendu avait joué sa carte.
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Chaque journée serait mieux fêtée que celle qui l’avait précédée. Fous de liberté, ils ne se résigneraient à rien, ni à l’échec ni aux frustrations qui éteignent l’enthousiasme. Ensemble, ils forceraient le sort et vivraient de grandes années. Le monde n’a-t-il pas été créé pour être étonné, bousculé et enchanté par les amants sûrs de leur accord ?
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Vidéo de Alexandre Jardin
Dans son nouveau livre, "Frères", Alexandre Jardin bouleverse pour toujours sa relation à l'écriture. Il s'y confronte à la vérité la plus nue, de celles qui peuvent tuer, comme elle a tué son frère Emmanuel. Pour en savoir plus: https://www.albin-michel.fr/freres-9782226480347
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Né à Neuilly-sur-Seine en ...

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