AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 331 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une véritable déclaration d'amour filiale. Un hommage émouvant à la personnalité de son père. Un livre pour nous rappeler de ne pas nous cantonné dans le rôle que l'on doit jouer mais que l'on doit garder le grain de folie qui nous habite lorsque l'on est enfant.
Après la lecture de ce bouquin une quantité de conneries vous viennent en tête mais le pire c'est que vous les mettez à exécution. le plus souvent pour le bonheur de tous.
A relire régulièrement.
Commenter  J’apprécie          304
Alors qu'il était adolescent, Alexandre Jardin a perdu son père Pascal, lui-même écrivain (et scénariste). C'est son surnom qui a donné le titre au livre qui lui est entièrement consacré. En réalité, avant de le lire, je ne connaissais pas du tout l'oeuvre d'A. Jardin et j'ai été vraiment estomaqué par « le Zubial », surtout par son début - disons la première soixantaine de pages qui m'ont semblé très réussies.
Si les nombreuses anecdotes rapportées au sujet de Pascal Jardin sont véridiques – et a priori je n'ai aucune raison d'en douter – ce personnage, incroyablement libre vis-à-vis de toutes les conventions sociales, ne reculait devant aucun obstacle pour réaliser tous ses désirs, même les plus fous. Il saisissait toutes les opportunités qui se présentaient et, surtout, il les suscitait et allait au bout de sa fantaisie. Devant la vitalité et l'audace de son père, le fils est médusé et béat d'admiration. Quant au lecteur, il se trouve également stupéfait et réalise qu'il utilise seulement une infime partie de son potentiel personnel.

Cependant, au fur et à mesure que le lecteur avance dans sa lecture, la verve extraordinaire d'A. Jardin semble perdre une partie de son pouvoir magique: on s'habitue peu à peu aux folies du "Zubial" et la joie devant ses joyeuses transgressions s'affaiblit. Et surtout, on perçoit avec un certain malaise le poids écrasant du père sur son fils, qui maintenant parait "bégayer" sa propre vie. On peut alors voir en Pascal Jardin un monstre d'égocentrisme et un asocial.
Plus loin dans le livre, un doute encore plus sérieux saisit le lecteur: au fond, ce portrait du père ne serait-il pas (en grande partie) le résultat des "complexes" du fils ? Après tout, le futur écrivain avait seulement quinze ans au décès de son papa et, même précoce, il n'avait probablement pas une appréciation réaliste de la vie du Zubial. Et moi, en gobant tout ce que l'auteur me donne à lire, ne suis-je pas en train de me faire piéger par ses fantasmes, à mon tour ?
Ces doutes m'ont un petit peu gâché mon impression globale sur le livre. Des lecteurs m'ont dit que cet esprit caractéristique d'Alexandre Jardin se retrouve ailleurs dans d'autres livres et qu'on devient donc assez blasé. Je n'ai pas vérifié cette affirmation. Par contre, j'ai voulu lire "Le nain jaune" écrit par Pascal Jardin et je n'ai pas été du tout emballé, à vrai dire. En admettant que cet homme ait été extraordinaire, l'écrivain ne l'était sans doute pas.
Commenter  J’apprécie          50
Quel beau témoignage nous livre Alexandre Jardin avec ce livre émouvant. L'amour d'un fils pour son père n'a jamais été aussi bien exprimé.
Pascal Jardin était au centre de l'univers de son fils. Sa mort fut pour Alexandre une véritable catastrophe, un raz-de-marée emportant avec lui toute la joie et la fantaisie qui faisait de la vie avec le Zubial une fête permanente.
Et quelle vie ! le lecteur est littéralement emporté dans un tourbillon d'anecdotes, d'évènements rocambolesques, d'aventures extraordinaires mais aussi touché par la grande tendresse et l'amour d'un fils pour son père. Un père dont les multiples visages sont évoqués: le père, l'amant, le clown, le révolté, l'anti-conformiste, le flambeur, l'insouciant, le menteur et fabulateur éhonté...

Bien sûr, le Zubial est un pur produit de son milieu et de son époque mais il reste que c'était un personnage doté d'un immense appétit de vivre et dont les désirs guidaient ses moindres gestes. À la lecture du livre, on comprend un peu mieux ce caractère bouillant et exubérant qui savait rendre la vie belle et en même temps tragique.

Un livre qui nous remue...
Commenter  J’apprécie          30
J'ai découvert ce livre par hasard, parmi des livres abandonnés. J'ai été totalement exalté à la première lecture, emporté par l'énergie du Zubial ! Puis un peu moins à la deuxième lecture, et je crois n'avoir pas pu finir à la troisième. Mais tout de même, la première lecture me laissera un souvenir impérissable.

L'écriture est parfois d'une fluidité très agréable.
Commenter  J’apprécie          20
Peut-être le plus beau livre d'Alexandre Jardin, mais avec son père comme héros, plus invraisemblable que le plus invraisemblable des héros de fiction, comment aurait-il pu en être autrement.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1003) Voir plus



Quiz Voir plus

Alexandre Jardin

Né à Neuilly-sur-Seine en ...

1955
1965
1975
1985

12 questions
52 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre JardinCréer un quiz sur ce livre

{* *}