Mademoiselle Liberté

Une histoire d'amour racontée comme une envolée lyrique, avec un style parfois ampoulé, parfois vulgaire, parfois sublime, et qui raconte somme toute une liaison entre une jeune fille de 18 ans et son professeur de philosophie, qui est également le proviseur de son lycée. Une lecture sympathique et légère, parfait pour les midinettes qui veulent rêver car on y cherche, et trouve, l'expression la plus absolue de l'amour, sans toutefois que l'ancrage dans la réalité soit crédible. Comment croire en effet, à Monsieur Horace de Tonnerre comme proviseur et professeur de philosophie ayant une quelconque autorité auprès d'élèves, après notamment s'être exposé par un strip-tease endiablé sur le son "d'un jazz épileptique", ayant obtenu ce poste qui plus est par les bonnes grâces de l'épouse du ministre de l'Education Nationale?
Néanmoins, on vit, on transpire à travers ces personnages, ce que nous-mêmes n'oserions peut-être pas faire...

Fin de Mademoiselle Liberte d'Alexandre Jardin - Horace proviseur et Juliette infirmière s'aime et s'épouse et Même font un enfant, on dit d'eux un couple idéal - Mais Liberte une lycéenne commence un jeu dangereux écris des lettres d'amour à Horace et des lettres ou elle demande à Juliette de Bien aimer son mari ou sinon.....Que feras t-elle? Juliette as besoin d'une Baby Sitter et évidemment c'est Liberte - Liberte se dévoile à Horace et leur liaison commence, elle va aller très loin dans toute les excès -
Mon avis : J'ai vraiment pas aimer, l'histoire commence bien mais apres on se perd Liberte recommence sans cesse ses moments avec Horace car elle veut un amour parfait mais ça fait alourdir le texte pour finir sur un rien pathétique - Premier livre d'Alexandre Jardin, je n'ai pas envie d'en relire -
Morale de l'histoire : quand on joue avec l'amour on as le néant

De très belles scènes : ma préférée est celle des ombres faisant l'amour, mais parfois c'est un peu trop : une mademoiselle liberté un peu trop fantasque Fanfan est bien meilleur il me semble.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire au début de ma lecture. Je pense que les personnages ont leur part de responsabilité et en particulier celui de Liberté. J'ai trouvé son comportement envers son proviseur quelque peu déplacé. Mais surtout, ce qui m'a le plus gêné est je pense son tempérament. Liberté est une jeune femme de 18 ans, qui adorant lire, à une vision romanesque d'une relation. Bien qu'elle n'ai jamais été en couple, elle est fortement convaincue de détenir la solution pour qu'une relation perdure et se permet ainsi de conseiller via des lettres la femme de son proviseur. Tous les deux vont finir par se mettre en couple (ce n'est pas un secret car c'est indiqué dans le résumé) mais au vu des hautes attentes de Liberté vis-à-vis de cette relation (car elle a recherche un chef-d'oeuvre n'arrête-t-elle pas de répéter) elle réitère chacune des rencontres entre elle et Horace jusqu'à que celles-ci soient parfaite à ses yeux. Cela ajoute quelques lourdeurs au récit. Ceci dit, en cours de route mon ressentiment envers l'histoire s'est atténué. Je pense qu'il faut un certain détachement afin de pouvoir apprécier ce livre. Cependant, j'ai trouvé que le final retombait comme un soufflé au vu de la teneur de la majorité de l'histoire. Cela m'a quelque peu déçu.

Je viens de terminer ce livre et je suis partagée.
J'ai beaucoup aimé l'histoire et le thème de l'amour parfait mais j'avoue que je n'ai pas du tout aimé la manière dont le livre est écrit. L'écriture est tantôt familière tantôt soutenue, et moi qui adore lire le soir avant de m'endormir, j'avoue que le sommeil me gagnait assez vite avec les nombreuses questions philosophiques que soulève ce roman.

Mais quelle lecture… J'avais été bousculé par Française, du même auteur. Et c'est encore sur les fesses que je finis après ce livre. Je ne saurais vous dire si j'ai aimé ou pas. J'ai bien l'impression que l'enjeu n'est pas là, dans cette- presque- dichotomie du bon ou mauvais. D'ailleurs, ici, les normes n'existent qu'en rapport avec leur transgression. Mademoiselle Liberté véritable égérie du trop et de l'abondance se délecte de l'extrême, piétine absolument toutes les règles implicites de l'amour et de la vie, elle ne vit qu'en négatif des autres, dans l'absolu. Ma conscience de bonne citoyenne, névrosé, ne peut s'empêcher de penser à la folie ; ce monde où l'autre n'existe pas en tant que tel, cet endroit où règne le principe de « plaisir ». Et c'est bien de cela dont il s'agit dans ce livre : la puissance du plaisir sans limite. Je ne peux donc pas m'empêcher d'être ambivalente, d'abord repoussée puis attirée. Oh qu'il serait bon d'être Mademoiselle Liberté quelques temps, de goûter à cette vie sans contrainte ! Mais ne serait-ce pas dangereux ? Comment faire sans limite, comment tenir ?

Je m'arrête à ces idées posées pour souffler un peu. Prendre le temps. Cette lecture est folle, comme le personnage principale. Une folie romancée certes mais une folie quand même. J'y adhère autant qu'elle m'inquiète. de l'attirance à la répulsion, je ne peux goûter que mon propre rapport aux limites, à mes limites. Que c'est bon parfois de les transgresser !

Très surement un livre à lire.
Au fait… l'amour parfait n'existe pas.

J'ai lu à une époque beaucoup d'Alexandre Jardin. Je l'aimais beaucoup... peut-être devrais-je en lire de nouveau. Bref, un beau roman. Et un très beau titre.

D'abord un vie pépère avec sa petite femme puis une autre femme Liberté folle. Il découvre le désir, le plaisir !
Mais elle est vraiment très folle ..............