![]() | Alzie 21 juin 2015
En tous lieux, en tous temps, des jardins. Occident, Orient, toutes les sociétés qui le purent, Aztèques, Incas, Grecs, Egyptiens, Babylonien, Arabes, Romains, Chine, Japon firent des jardins. Il y a quelque chose de troublant à observer cette universalité, cette permanence : les jardins meurent, sont détruits - par les hommes, les éléments -, disparaissent mais toujours quelqu'un, quelque part, ailleurs, les redessine, les recrée, neufs, différents - reflets des goûts, des aspirations d'une époque, d'un moment, d'une mode. Semblable au Phénix le jardin sans cesse renaît de ses cendres. Ce besoin, cet intérêt, cette passion, est-ce l'appel d'un lieu natif, de notre place originelle ? Le souvenir inscrit en nous, au plus profond de l'être, du jardin initial - lieu de délices - qui, à notre insu revient et nous pousse à retrouver cet accord fondamental ? p. 88 Propos de jardins, Claude Dourguin. + Lire la suite |