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Conquêtes tome 2 sur 10
EAN : 9782302074101
64 pages
Soleil (23/01/2019)
3.81/5   62 notes
Résumé :
Une planète bleue où l'eau submerge la plupart des terres. Un océan d'eau douce. Au fond de cet océan, ainsi que sur les rares sommets émergés, les ruines d'anciennes civilisations qui adoraient une race de pieuvres géantes douées de pouvoirs psychiques... Les gigantesques céphalopodes refont surface pour accueillir les humains qui se sont installés sur les ilôts. Mais les aliens ne sont pas aussi pacifiques qu'ils le paraissent. Ils prennent mystérieusement le cont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Le second tome de la saga Conquête supervisé par l'éditeur Jean-Luc Istin est dans la même lignée que le premier tome. Cette fois-ci on laisse tomber nos germains nordistes pour des latins biens du Sud. Notre Terre est toujours dans cet état de délabrement qui ne lui permet plus d'héberger la race humaine et nous retrouvons donc une seconde armada de vaisseaux spatiaux qui se dirigent vers une exoplanète océan répondant au doux nom de Deluvenn.

On est bien loin de la rigueur toute teutonne du tome 1 pour retrouver la fantaisie sud européenne. Les vaisseaux de cet opus sont faits de bric et de broc. Les pièces lâchent les unes après les autres. Même les caissons cryogéniques qui ont été achetés en solde à nos amis chinois, se sont arrêtés de fonctionner avant leur arrivée à destination, provoquant ainsi la mort de milliers de colons et ne laissant à peine 50 000 survivants.

« C'était à espérer qu'on trouve bientôt un endroit où se poser, sinon ces rafiots finiraient en pièces détachées, comme tout le reste de cette armada construite à la va-vite, des morceaux de ferraille rouillée avec de vieux propulseurs chinois au cul…A moins que tout le bordel n'explose pour de bon, noyant dans un dernier feu d'artifice de plasma incandescent tout ce qui restait du vieil empire méditerranéen. »

Idris fait partie de ces rescapés qui ont survécu au voyage. C'est un technicien de génie, capable de réparer tout le matériel qui peut tomber en panne. Mais c'est aussi une force de la nature qui n'en fait qu'à sa tête. Il est divorcé et père de deux enfants : Cham l'ado rebelle et Haykel sa petite soeur espiègle. On est loin du super héros de BD mais c'est cela qui fait son charme…

« Moi, j'enfilais les heures de garde comme on enfile les perles, dans une sorte d'épuisement brumeux. Je bossais avec de jeunes gars qui connaissaient pas grand-chose au boulot mais qui avaient la foi. C'est le privilège de la jeunesse, on pense qu'on a une infinité de cartouches à tirer. Je les regardais courir dans tous les sens comme si leur vie en dépendait, ce qui était sans doute le cas. Ça m'occupait l'esprit, ça m'empêchait de trop cogiter. Mes gosses me manquaient, Emzara avait dû faire barrage. Difficile de lui en vouloir. Je quittais quasiment plus le ventre du Léviathan. Je tenais littéralement ce navire à bout de bras… »

Deluvenn, la planète océan promise, va vite devenir un véritable enfer. Sans vouloir trop dévoiler l'histoire, nos amis terriens vont tomber sur une race endogène aquatique qui ne voit pas l'arrivée des colons d'un bon oeil. C'est Nicolas Jarry qui se colle au scénario aidé par Bertrand Benoit et Olivier Héban respectivement aux dessins et à la couleur. Les auteurs sont différents mais apportent un plus dans la saga. Ce sont des habitués de la collection Soleil/Delcourt et surtout des valeurs sûres pour continuer ce second tome. On a enfin une vraie conclusion malgré un stand-alone qui doit tendre à l'efficacité pour une histoire qui comme les autres, reste isolée et indépendante.

Après deux tomes, Conquêtes est une saga qui sait captiver son public. On va pouvoir signer sans aucune hésitation pour le tome 3.

« Nous étions moins de deux mille survivants, éparpillés sur une trentaine d'atolls. Que resterait-il de notre histoire et de notre société dans dix ans, dans cent ans, dans mille ans ? Sans doute rien. Ou alors de simples légendes…Des dieux, venant de l'autre bout de l'univers, descendants du ciel dans des machines de feu et s'établissant sur Deluvenn après avoir terrassé les titans... »
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Après un tome 1 dénommé "Islandia" faisant la part belle à des nordistes germaniques voici un tome 2 dénommé "Deluvenn" consacré à des sudistes italiens, et la belle rigueur allemande laisse la place à des bricolos de l'espâce : les moteurs des vaisseaux intersidéraux lâchent les uns après les autres, plus de deux tiers des caissons cryogénique sont défectueux, et les cuves de clonages destinés à nourrir tout le monde sont truffés de malfaçons (tout le matériel ayant été acheté en soldes aux Chinois ^^): Idris fait partie de ses vaillants prolétaires qui ont permis à la flotte de réfugiés cosmiques d'arriver à bon port, mais il ne reste que 50000 des colons potentiels d'origine… C'est ainsi que les rescapés étroitement surveillés par leurs autorités découvrent le monde océanique de Deluvenn et commencent à coloniser 3 sites différents pour maximiser leurs chances de survies. On retrouve rapidement de gigantesque artefacts aliens, et les xénoarchéologues reconstituent l'histoire de la planète avec une espèce intelligente ayant muté en deux variantes qui se sont entre-tuées : l'une terrestre considérant comme malveillantes des divinités antédiluviennes, l'autre aquatique considérant comme bienveillantes ces mêmes divinité antédiluviennes. C'est là qu'apparaissent des poulpes télépathes géants de 200 mètres disant venir en paix… Mais bien sûr, on y croit vachement ! ^^
L'expérimenté Nicolas Jarry met à profit ses connaissances gemmellienne pour attaquer son récit sous l'angle du relationship drama familial avec Idris le prolo brutal mais badass, Tsillah sa petite soeur qu'il a élevé tout seul et qu'il a sauvé de la misère, calme, posée, mais badass, son ex-femme Emzara (Esmeralda ? ), intelligente, organisée, mais badass, leurs enfants Cham l'ado rebelle et Haykel l'enfant espiègle, et la pièce rapportée destinée comme dans tous les blockbusters yankee à crever salement, valeurs familiales christianistes obligent… C'est sans doute là que le bât blesse, les éditions Soleil se sont fait une spécialité des Séries B mais on pioche un peu trop facilement dans les gimmicks yankees (à moins que comme on devient forgeron en forgeant, l'auteur n'ait plus de vista en Fantasy qu'en SF). Un stand-alone doit viser d'abord et avant-tout à l'efficacité, et le fait que l'antihéros badass soit un mort en sursis à cause de ses conneries n'amène pas grand-chose à l'intrigue, et on peut faire le même constat sur le fait qu'Haykel fasse mumuse avec les potos de Cthulhu avant que les choses ne tournent mal, et les passages explicatifs truffés de bullshits scientifiques dont on aurait bien aimé se passer… Car tout cela bouffe des pages qui auraient pu être consacrées à des ingrédients plus intéressants :
Comme souvent les dessins de Bertrand Benoît sont excellents, et Olivier Héban aux couleurs effectue du bon boulot : j'ai comme l'impression de surnoté, mais entre deux bouquins de SF militaire américaine bas du front autant s'assumer !
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Après un premier tome globalement sympathique, je n'ai pas attendu trop longtemps pour lire ce second tome. J'ai emprunté d'un coup les trois prochains tomes à la médiathèque, et à la fin de ma lecture, je me demande si je n'apprécierai pas plus cette série en espaçant davantage la lecture entre chaque tome à cause de l'effet quelque peu répétitif de la trame du scénario causé par le principe même de la saga. On retrouve en effet ici pas mal d'éléments déjà vus dans le premier tome, et je me demande si le tout ne devient pas trop lassant à lire quand on enchaîne tous les tomes sur une courte période.

Ma chronique va ressembler à la première. J'ai trouvé cela globalement très sympa sans que le tout reste inoubliable. On est vraiment ici sur une série agréable à lire qui offre un chouette moment de divertissement mais qui ne laissera à terme que peu de souvenirs, voire pas du tout d'ici quelques années.

La colonie que nous suivons dans ce tome est constituée par les derniers survivants de l'empire méditerranéen, et l'armada de vaisseaux qui les abrite est en bien mauvais état, nécessitant l'exploitation des mécaniciens à bord pour faire tenir vaille que vaille cette dernière jusqu'à la planète Deluvenn. Une planète océanique trois fois plus petite que la Terre, mais pour les 50 000 survivants, elle a tout de prime à bord d'un petit paradis.

Idris, le personnage principal, est un mécano, un mécano doué et donc utile pour la colonie, mais néanmoins en sursis après avoir presque tué un homme à bord d'un vaisseau. Père de deux enfants et divorcé, le bougre ne sent pas cette planète trop belle et calme pour que cela dure longtemps.

Et en effet, le calme ne va pas durer, les extraterrestres vivant sur Deluvenn ne voyant pas d'un très bon oeil l'espèce humaine venue coloniser leur planète après avoir totalement ravagé la Terre. Idris fera alors son possible pour que toute sa petite famille reste en vie. Je vais m'arrêter là pour ce qu'il en est du résumé et je vous déconseille d'ailleurs de lire celui présent sur la page Babelio qui spoile plus de la moitié de la BD…

On a de nouveau une histoire qui tient bien la route, pas de grande surprise, mais le scénario s'avère être, comme dans le premier tome, efficace avec des planches dans l'ensemble fort sympathiques à regarder. C'est d'ailleurs, je crois, plus pour le plaisir d'admirer ces dernières que les scénarios en eux-mêmes que je vais continuer cette saga.
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Idris est mécano sur une flotte spatiale qui se dirige vers la planète de la dernière chance : Deluvenn, en grande partie couverte d'eau. Il faut dire que leurs vaisseaux sont en train de lâcher de partout et une bonne moitié des colons sont déjà morts. Alors cette terre, même en grande partie sur les océans, c'est un peu une terre promise.
Ni une ni deux à peine débarqués nos rescapés commencent à coloniser intrusivement. Supplantation de la faune et flore locale, forage, détérioration de vestiges d'une ancienne civilisation... L'espèce humaine est montrée sous son plus mauvais jour. Celui d''envahisseur et de destructeur!
Malheureusement la planète est habitée, et par des créatures qui on bien compris la nature profonde de l'humanité. Cela va donc être le conflit.
Un tome avec des rebondissements, de l'action. Très agréable à lire même si on a, en la lisant, honte des dégâts que l'on inflige autour de nous...
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Dans ce tome, certaines choses m'ont plu, d'autres moins.
D'abord le moins, c'est la longueur du récit qui aurait mérité quelques coupes, certains passages n'apportant rien à l'intrigue et ne faisant finalement que l'alourdir. Ensuite j'aurai aimé en savoir plus sur les poulpes, qui ne sont présentés ici finalement que comme l'excuse à la violence humaine qui va suivre. C'est bien dommage, car on verra en eux une grosse allusion aux monstres lovecraftiens. C'est un peu con de mettre l'eau à la bouche et finir par vous enlever le plat, du genre "et ben non t'en auras pas!". du coup j'ai dû vérifier que je lisais bien un truc de Jarry...
Enfin ce qui m'a le plus énervé, c'est lé dénouement, et il vous faudra dévoiler le texte qui suit.
Le récit m'a plu dans l'ensemble, il est vrai que l'arrivée sur la planète prend une tournure un peu mystérieuse et aventureuse, le temps de quelques pages, pour nous faire découvrir la civilisation cachée de cette planète. Les passages sous marins apportant quelques réponses mais autant de questions entretiennent une espèce d'aura mystique, digne des grandes oeuvres de sf, que je ne boude pas. Malheureusement, c'est si peu approfondi, que ça en devient symbolique et qu'on finit par presque oublier.
J'ai apprécié le traitement des personnages principaux, qui constituent véritablement une famille, le père, la mère, les enfants, la soeur, prennent véritablement leur part dans l'histoire, et tentent de survivre lorsque les choses tournent mal.
J'ai bien aimé la progression du récit, même si, comme je le disais au début, quelques longueurs sont à déplorer, notamment tous les passages d'explications scientifiques, qui se révèlent ennuyeux.
Mais je ne peux quand même me questionner quant quelques choix de l'auteur concernant ses personnages. Par exemple, pourquoi avoir mis l'ex femme de son "héros" dans le lit de ce "connard d'étoilé" comme le surnomme Idris ( entendez un gradé planqué)? Cela ne sert que peu l'intrigue, et n'a presque pas d'incidence sur la suite, Jarry n'explorant que peu cet aspect là, sinon que d'attiser le ressentiment et la colère d'Idris! En plus c'est d'un convenu presque insultant... Autre exemple, pourquoi avoir mis l'accent sur ce badass d'Idris alors qu'on s'échine à mettre en valeur la place de chaque membre. En première position, le fils, un petit génie, bien plus futé que ses parents, grâce à qui ceux là même vont trouver la voie pour exterminer les poulpes, est relégué au rang de fils, au profit de son père, un mâle dominant musclé, un super héros à l'américaine, qui s'attire finalement tous les honneurs...
En fait, j'ai bien aimé cette bd, pour le potentiel qu'elle représentait mais qui malheureusement n'a pas exploré toutes les dimensions qu'elle proposait.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
13 mai 2019
Cette nouvelle saga SF des éditions Soleil confirme sa très haute qualité tant par ses scénarios indépendants les uns des autres que par ses illustrations avec des auteurs confirmés et excellents bien que différents pour chaque tome.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Bedeo
25 avril 2019
Solide suite, voire même plus percutante que son aînée, Deluvenn apporte une nouvelle ambiance en fond, même si la forme ne bouge pas vraiment. Pour autant, ce format reste attractif, et même très agréable dans son genre.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'avais toujours adoré tout démonter...Voir l'intérieur des engins me fascinait. C'était un univers que je comprenais intuitivement, contrairement au monde des hommes qui me semblait absurde et dénué de toute logique. A neuf ans, je savais à peu près tout réparer. Je gagnais de quoi améliorer notre quotidien. A onze ans, je travaillais pour un gars à qui on apportait tout un tas de vieux trucs hors d'usage. Je les retapais et il les revendait. Trois ans plus tard, je faisais toutes sortes de petits boulots plutôt bien payés, généralement illégaux. Je m'en foutais tant que je pouvais financer les études de ma sœur. Je lui avais trouvé une place dans une école militaire. A cette époque, dans la vieille Europe du Sud, ravagée par les guerres civiles et les conflits internationaux, pour les orphelines, c’était soit le trottoir, soit le champ de bataille. Je préférais la voir un pétard à la main qu’au bras d’un de ces vieux dégueulasses qui n’avaient de prince que le nom…
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- On peut pas vraiment leur en vouloir d'essayer de nous exterminer. On a détruit la plupart des espèces vivantes de la Terre, on a pourri les océans et l'air, on a extrait jusqu'à la dernière ressource du sous-sol au prix d'une destruction presque totale de la végétation... Et une fois qu'il y a plus rien eu à tirer, on l'a abandonnée. Quelle créature peut bien faire ça ?
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Du coup, nos bienveillants dirigeants avaient décidés de tout faire sauter et tant pis si les derniers vestiges d'une civilisation partaient en fumée, tant qu'on avait quelque chose à y gagner. L'homme pouvait aller à l'autre bout de la galaxie, il n'en restait pas moins le même animal violent et aveugle qui chiait à l'endroit où il bouffait.
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- C’est pas fabuleux ? Après 10000 ans d’évolution, on vient de rétablir l’esclavage.
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L'homme pouvait aller à l'autre bout de la galaxie, il n'en restait pas moins le même animal violent et aveugle qui chiait à l'endroit où il bouffait.
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