Les hommes sont capables de choses extraordinaires. Quelle tristesse qu'ils ne mettent pas un tel savoir au service de la vie.
Les hommes sont capables de choses extraordinaires, quelle tristesse qu’ils ne mettent pas un tel savoir au service de la vie.
La mort des druides vous a rendus sourds et aveugles envers la nature. Elle vous a corrompu et cette violence qui vous habite n'est que la conséquence d'une souffrance que vous ne comprenez pas. Vous cherchez un palliatif à ce manque, mais il n'en existe aucun.
- Nous allons nous faire massacrer ! Veux-tu mourir ?
- Nulle créature sensée ne souhaite mourir, mais il existe des forces supérieures aux intérêts individuels. Même si ma mort te semble vaine, elle ne l'est pas aux yeux de l'ordre céleste.
- Je... je l'entends. C'est comme tu l'avais dit, c'est puissant et rassurant comme les bras d'une mère...
- Oui, même dans les ténèbres, tu ne seras plus jamais seule...
- Je sens aussi ta présence en moi... Quand je serais morte ce lien disparaîtra?
- Non, il ne mourra jamais, Llali. Nous sommes liés pour toujours.
- Nous demeurerons ensemble pour le reste des temps à venir?
- Plus encore...
Je parle comme une mère qui souffre de savoir son fils condamné...et si hommes et elfes sont égaux devant cette douleur, alors c'est qu'ils sont égaux dans l'amour qu'ils peuvent donner.
- Orc : Ton père ne t'a pas prévenue que ce n'est pas prudent de te promener seule dans ces bois ? Hu Hu HU ! Chopez-la vivante !
Chacun a une voie sur laquelle il chemine. Il peut parfois s'en écarter, mais invariablement, il reviendra sur sa voie, comprends-tu ?
- Beaucoup de mes frères pensent que vous êtes une race mauvaise, que la violence est inscrite au plus profond de votre psyché. Que les druides n’auraient fait que retarder l’inéluctable.
- Ceux-là sont des idiots ! Tous les hommes ne sont pas mauvais.
- Sans doute. Mais d’autres pensent qu’il est trop tard. Que l’équilibre est à jamais rompu.
- Et toi ?
- Moi, je crois qu’aucune race n’est mauvaise par essence. La mort des druides vous a rendus sourds et aveugles envers la nature. Elle vous a corrompus et cette violence qui vous habite n’est que la conséquence d’une souffrance que vous ne comprenez pas. Vous cherchez une palliatif à ce manque, mais il n’en existe aucun. Ni l’or, ni aucune autre possession matérielle, aucun plaisir charnel ne peut combler ce vide qui vous hante.
Les hommes sont capables de choses extraordinaires, quelle tristesse qu’ils ne mettent pas un tel savoir au service de la vie.