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EAN : 9782700239560
160 pages
Rageot Editeur (15/05/2013)
3.28/5   9 notes
Résumé :
Je suis banale. Désespérément banale. J'ai les cheveux marron, les yeux marron.
Je vis avec mes grands-parents qui se livrent une guerre de tous les instants.
Demain, j'aimerais tant connaître une passion avec mots doux, roses écarlates et baisers enflammés.
J'en ai tellement rêvé !
Que lire après L'amour n'est pas un sport de combatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Depuis presqu'un an déjà, depuis le 6 juillet dernier pour être plus précise, Juliette est en garde alternée chez ses grands-parents qui vivent sur le même palier : sa grand-mère est très dynamique, voire hyperactive, tandis que son grand-père est plus tranquille. Elle a beaucoup de mal à se faire à cette nouvelle situation qui a chamboulé toute sa vie. Mais sa rencontre accidentelle avec Gabriel va tout changer....
Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce petit roman : le mal être de Juliette, les chamailleries très drôles entre les deux grands-parents, le deuil mais aussi l'écriture comme exutoire, le théâtre, l'amitié et les premiers amours.
Juliette est une jeune fille malmenée par la vie, qui essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau et qui se redécouvre grâce à sa relation avec Gabriel.
Le ton est juste, l'écriture sensible avec des touches d'humour.
A partir de 12/13 ans.
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Encore un titre très sympa, rapide à lire dans une collection que j'aime beaucoup! le titre est rigolo, les titres de chapitres également et font référence à l'Asie, au Japon et on voit pourquoi en lisant ce court roman. Juliette vit avec/entre chez ses grands-parents car ils sont divorcés mais habitent sur le même palier, donc la jeune héroïne passe d'un appartement à l'autre veillant à accorder le même temps à chacun! J'avais déjà vu ça pour des parents divorcés, pour des grands-parents, c'est une situation originale que j'ai découverte avec ce roman! On aborde avec pudeur sa situation d'enfant tiraillée entre des loyautés contraires, entre ces deux êtres qu'elle aime tous deux et qui se déchirent par son entremise (car ils ne se parlent plus!); il y a aussi sa situation d'enfant abandonnée par ses parents, chacun ayant fui à sa façon. Mon passage préféré est celui où Juliette évoque le souvenir de sa mère à travers les marques des produits qu'elles aimaient et à travers eux, les moments passés ensemble. C'est tout simple et très beau.
De fait, ce roman n'est jamais larmoyant, ni dramatique alors que le suicide est évoqué; c'est même plein d'humour, de tendresse et on lit avec plaisir les aventures de Juliette au collège, de Juliette et sa copine et leurs histoires de coeur. C'est mignon tout plein et cela se lit vite!

A partir de 12-13 ans
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Juliette vit en garde alternée chez ses grands parents divorcés depuis la mort de sa mère, l'été dernier. Avec sa copine Elodie, elle lorgne sur le plus beau garçon du collège, tout en se barricadant derrière une muraille de timidité. Un accident de roller va bouleverser cette vie bien huilée et l'obliger à sortir de son cocon.
L'héroïne de l'histoire est très attachante, avec son côté garçon manqué, renfermée, un peu mal dans sa peau. Ses ressentis et réactions après la mort de sa mère sont bien dépeints et sonnent juste.
L'histoire d'amour est un peu simplette, et le revirement de l'héroïne, d'une mélancolie profonde à la joie de vivre, un peu trop radical pour être crédible. Mais le texte est émaillé de touches d'humour qui dynamisent le tout et composent une lecture légère et agréable.
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J'ai trouvé le premier tiers de ce roman lent et tristounet. Juliette se sent abandonnée par sa famille : sa mère s'est suicidée, son père s'est enfui à l'étranger et ses grands-parents "mettent leurs dernières forces de septuagénaires à se maudire" ! de quoi être déprimée effectivement, de se sentir "aspirée par un trou noir"... Juliette est aussi très complexée par son corps, d'autant plus que sa meilleure amie Élodie est grande et mince.

Heureusement arrive Gabriel ! le jeune garçon va apporter un peu de légèreté dans la vie de Juliette, qui tombe amoureuse presque malgré elle (elle a peur de perdre les autres), et va peu à peu lui redonner la joie de vivre. Gabriel est bègue, sauf quand il chante, ce qui le rend touchant. Et puis il a une famille heureuse - comme quoi ça existe !

Grâce à lui, Juliette va aussi retrouver le goût d'écrire : Gabriel joue dans une comédie musicale et la jeune fille va participer à sa rédaction. J'ai trouvé ce passage trop développé, l'auteur détaillant la problématique du scénario - les réseaux sociaux qui font circuler les ragots en instantané - et même le texte des chansons qu'elle rédige, alors qu'ils n'ont pas vraiment de rapport avec l'intrigue principale.

Quant aux allusions aux arts martiaux dans les titres de chapitres, on se demande longtemps quel rapport elles ont avec ce que vit l'héroïne. Ce n'est qu'à la fin que j'ai compris qu'elles faisaient référence à la relation qu'entretiennent les grands-parents de Juliette : au lieu d'être solidaires à ses côtés, ils rendent tout compliqué par leur refus de fêter l'anniversaire de leur petite-fille ensemble ou encore de venir ensemble voir la fameuse comédie musicale à laquelle elle a participé...

Heureusement Juliette finit par exposer sa colère et en la quittant, on a bon espoir que son existence s'améliore !
Lien : http://www.takalirsa.fr/l-am..
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J'ai trouvé ce livre bien je le conseille plutôt aux filles qu'aux garçons mais s'il y a des garçons qui sont intéressés ils peuvent le lire.

Mathilde
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le dragon étirant ses griffes (*)

(*) Chaque titre de chapitre est le nom d'une posture, d'une technique ou d'un kata issus du kung-fu, du taï-chi, du karaté, du judo ou du chi-qong. La reproduction de ces figures dans la vie réelle se fait aux risques et périls du lecteur.
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Je hais les familles, ces prisons dont on s'évade plus difficilement que d'Alcatraz (avez-vous déjà remarqué comme l'expression "cellule familiale" sonne juste?).
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Videos de Marjolaine Jarry (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marjolaine Jarry
Cette semaine, le coup de coeur de notre critique Marjolaine Jarry va pour ce road-movie mené par Nina, son acolyte Hugo et une adorable truie qu'ils veulent sauver de l'abattage.
Dans Truismes, Marie Darrieussecq imaginait, avec une fantaisie frondeuse, la mutation porcine d'une jeune femme. Ici, l'hybridation est un présupposé de départ : Nina (Héloïse Volle) doit sa survie à une greffe du coeur rendue possible grâce à une valve issue d'un cochon. Une étrangeté dont l'adolescente ne tarde pas à percevoir qu'elle révèle, en réalité, notre proximité naturelle avec le monde animal. de ce questionnement aigu de l'époque, la série fait le moteur explosif d'un road-movie mené par Nina, son acolyte Hugo (Victor Bonnel, à suivre à la trace ! ) et une adorable truie qu'ils veulent sauver de l'abattage. Avec ses airs de The End of the F***ing World (Netflix), cette virée à l'inventivité pleine de charme bat la chamade et porte la patte de ses coauteurs David André et Alice Vial. On reconnaît la grâce pour filmer la jeunesse du premier, également réalisateur de ces huit épisodes de 26 minutes, et auquel on devait déjà l'excellent documentaire Chante ton bac d'abord. Quant à la seconde, elle signe la réalisation de Septième Ciel, un autre de nos coups de coeur de cette année.
À partir du 11 novembre sur France.tv Slash.
#LaFilleaucoeurdecochon #maltraitance_animaux #série
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