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Critique de colimasson


Le perpetual-motion-food est censé apporter une perpétuelle énergie. Or, « un homme qui ferait l'amour indéfiniment n'éprouverait pas plus de difficulté à faire n'importe quoi d'autre indéfiniment : boire de l'alcool, digérer, dépenser de la force musculaire, etc. », et le raisonnement inverse est valable aussi.

C'est donc l'histoire d'André Mercueil, faisant l'amour comme un dopé au perpetual-motion-food ferait du vélo, de la pioche ou de n'importe quoi d'autre. Arrivera-t-on à répondre à la question suivante : combien de fois un homme peut-il baiser avant de n'en plus pouvoir ?


L'expérimentation se passe sous l'oeil d'un comité de philosophes du dimanche sûrement bien imbibés parce qu'ils ferment pas leur gueule une seconde. Et ça commente les exploits de Mercueil, celui-ci ayant fini par élire une certaine Ellen pour baiser à toute heure du jour et de la nuit.


Dans la postface, Annie le Brun trouve que Jarry nous rappelle qu'« à l'origine de la passion érotique comme du sentiment amoureux, il y a la trivialité du piston qui fait marcher la machine ». Ouais, et Jarry va même jusqu'à nous faire penser que c'est du désir sexuel que finit par naître l'amour. Ce n'est pas une recette plus conne qu'une autre pour nous faire croire à la possibilité de l'amour heureux.


De toute façon, quand c'est Jarry qui cause, faut pas refuser.
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