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Nains - BD tome 16 sur 25
EAN : 9782302077676
56 pages
Soleil (23/10/2019)
4.05/5   32 notes
Résumé :
Tala est une soeur de la loge de Vaha. Depuis la nuit des temps, sa loge protège les terres d'Arran en conservant en sa citadelle les runes oubliées des nains, qui autrefois menèrent le monde au bord de sa destruction.

La guerrière rentre d'un périple de plusieurs lunes qui l'a menée jusqu'à la cité d'Ardërum-Draz, à la recherche de la rune divine d'Immortalité.

Des cinq soeurs qui sont parties, seule Eti et elle ont survécu. Car ce q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Cette saisons 4 de "Nains" commence par le rassemblement d'une dream team avec Nicolas Jarry au scénario, Pierre-Denis Goux aux dessins, Elodie Jacquemoire aux couleurs. Ce tome 16 est très girl power, du coup la comparaison est très intéressante avec "La Geste des Chevaliers Dragons". Dommage que tout ne soit pas optimisé : avec 100 pages on développait tout, on approfondissait tout, l'epicness to the max frôlait le nec plus ultra, et on était pas loin de la meilleure BD Fantasy du monde !

Page 1 : Tala de la Forge plus morte que vive, plus inconsciente que consciente, est perdu eau coeur des montagnes en plein blizzard. Si elle tient bon malgré tout c'est parce qu'entre ses mains il y a la vie de de son amie et amante Eti la cartographe...
La guerrière a fait voeu de servir la Loge de Vaha, qui récupère les runes perdues et les mets à l'abri de convoitise des mauvaises âmes, et c'est à cinq qu'elle sont partis au coeur des ténèbres vers la cité perdue d'Ardërum-Draz à la recherche de la légendaire rune divine d'immortalité. Mais elle ne se souvient de plus de rien à partir du moment où elles ont dit le mot « ami » pour en passer le portail magique… Mais par contre elle se souvient très bien qu'elles sont pourchassées par un elfe blanc maître en magie noire et sa horde sauvage de monstres mutants. Pour sauver Eti, vagues après vagues tout ce qu'on lui envoie est impitoyablement balayé et massacré. Vala survit à toutes ses blessures et n'a même plus besoin d'armes pour envoyer ses adversaires ad patres, donc elle commence à avoir peur de la vérité : qu'est-ce qu'on lui a fait pour qu'elle devienne un monstre ?

C'est par petits flashbacks que personnages, lecteurs et lectrices reconstituent le récit à rebours. C'est bien vu et c'est bien exécuté, donc c'est bien joué ! Mais ce n'est pas fini, si derrière elles il y a un mago-psycho elfe devant elles il y a crevard carriériste : c'est la course contre la montre entre la Soeur Doyenne Tazal qui veut sauver ses filles et le Grand Maître Ralmar qui veut les tuer pour récupérer la rune d'immortalité, soit-disant pour la grandeur du peuple nain mais en fait pour échapper lui et lui seul à la mort qu'il craint tant. Vala veut sauver Eti, et Eti veut sauver Vala, y compris d'elle-même. le sort du monde se joue en l'âme d'un seul être, et ici celui-ci est Ulrog de la Forge l'assistant de Ralmar. Mais celui-ci est-il le père de Redwin la Légende ou le fils de Redwin la Légende ? Dans tous les cas, de nouveaux héros et de nouvelles héroïnes naissent sous nos yeux et ils/elles brillent de mille feux !


Une vraie bonne série, c'est une série avec une vraie bonne fin. Je sais bien que tant qu'on gagne on joue, mais je vois que dans l'éternelle lutte des classes la guerre civile naine est imminente entre Derdhr la Pharaonne de la Banque de Pierre et Kardum le Moïse de Garabadas. La famille de Redwin qui a de multiples reprises a botté le cul de la Bête Immonde n'a aucunement peur des forces obscures du Grand Capital, donc si la Légende se tient aux côtés du peuple ça va pulluler de guest stars sur les murailles de Garabas (et moult crossovers avec les autres séries des Terres d'Arran sont possibles). Nicolas Jarry je sais que tu me lis : tu y as pensé ou pas ???
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Aaaaah, enfin une autre bavette dans ce monde de chaos qu'est celui des Nains.

Ça hume déjà bon la douceur retrouvée et l'amour de son prochain.
N'était ce vilain rhube de foins, j'avais tout bon.

Car Tala de la Forge, soeur de la loge de Vaha, n'a rien de la petite chose fragile que l'on souhaiterait protéger. Elle le fait parfaitement, toute seule.

Nouveau récit emprunt de quête, de trahison et d'amour. de baston, accessoirement, mais si peu que cela en devient anecdotique.
Cette Tala tape dans l'oeil, direct.
Une assurance et une rage de vaincre à toute épreuve.

Des qualités qu'elle allait devoir développer, avec quatre de ses soeurs, afin de dérober, au gardien de la cité perdue d'Ardërum-Draz, son précieux, à savoir sa rune d'immortalité.
Un bien inestimable convoité tout autant par ses ennemis, rien d'étonnant à cela, que par sa propre race, et là de nous effarer face à de tels agissements contraires.

Tala...vie facile, pourrions-nous facilement arguer, un brin caustique.
Il n'en est rien.
Car lutter pour sa survie tout en protégeant l'une de ses soeurs déclinantes et parvenir à conserver cette rune malgré les vagues de combats aussi régulières que la marée, ça demande une certaine énergie, enfin je crois.

Un périple parfaitement retranscrit en s'appuyant sur un scénario rageur agrémenté de savoureuses planches à l'unisson.
Un multivers constitué d'Orcs, de Nains, d'Elfes, le tout s'amalgamant parfaitement pour délivrer une trame solide et distrayante tout en établissant un lien direct et crédible avec le passé en la personne d'Ulrog et de sa filiation complexe.

Très bon moment.
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J'adore lorsque Nicolas Jarry met en scène des bavettes, dans la saga "Nains" parce que bien souvent, nous sommes face à des Naines qui en ont dans le cerveau et en dans la culotte, qu'elle soit en dentelle ou non.

Petit aparté : existe-t-il une étude complète sur le types de sous-vêtements que portent les Nains et les Naines dans les Terres d'Arran ??

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt, à notre guerrière Tala qui porte la cartographe de leur Loge, Eti, inanimée, dans un froid de gueux et un blizzard à ne pas mettre un Yéti dehors.

Le scénariste aurait pu commencer par le commencement et nous dérouler leur périple par le commencement, mais cela n'aurait pas eu le même impact, pas eu la même saveur.

En utilisant la vieille technique des flash-back, toujours à bon escient, et toujours par petits morceaux, il nous permet ainsi de ne pas en découvrir trop dès le départ, aiguisant par là notre appétit et nous attirant avec ses petits morceaux de pain dans la trame démente de son histoire.

Démente mais cohérente, comme toujours. Une fois de plus, les Classiques sont de sorties comme l'amitié, l'envie, le pouvoir à n'importe quel prix (si un carriériste lit l'album, il avalera de travers), la vie éternelle, les complots, les magouilles, la magie noire (tiens, elle est étrangère à notre Monde, celle-là) et le sacrifice de sa vie pour autrui.

La Loge de Vaha est une loge composée uniquement de Naines, ce qui donne l'occasion à l'auteur à sortir tous les poncifs qu'un Mâle, qui se croit supérieur, peut sortir à une Naine lorsque celle-ci vit au milieu d'autres Naines… Comme dans notre société humaine.

La société des Nains est très virile, très machiste, très phallocrate et pense que la place de la femme est derrière ses fourneaux à s'occuper des chiards et que dans cette Loge de Vaha, toutes les filles se broutent le nénuphar comme si chez les guerriers Nains, on se suçait le pieutard l'un l'autre.

Anybref, ce qui fait la force de cet album, en plus des superbes dessins de notre habitué de la saga "de la Forge", ce sont les personnages : profonds, détaillés, forts, qui marquent, bourrés de mystères et qui peuvent surprendre au moment où l'on ne s'y attend pas.

Mais aussi les guest star qui viennent montrer leur renifloir, comme Ulrog, le frère de Jorun et fils tout deux de Redwin, ZE guerrier OF THE Nains.

Ce sont aussi les classiques tels que ceux qui veulent vivre éternellement, qui veulent donner la force à leur ordre et qui, pour ça, n'hésiteront pas à tuer, mutiler, torturer, et plus, si affinités, pour arriver à leur but personnel.

C'est aussi l'Elfe Blanc qui use de magie noire et qui nous suit à la trace comme l'odeur d'une merde de chien lorsqu'on a marché dedans, les sales monstres aux grandes dents en plus…

Est-ce que Tala arrivera à comprendre ce qui lui arrive et ce qui s'est passé à un moment donné de leur quête pour cette Rune d'immortalité ? Va falloir être le détective de sa propre mémoire pour y arriver…. Mais Tala est fortiche.

Tala, c'est aussi l'amûr, l'amitié, la rage, le don de soi, les mystères, le suspense, le souffle de la grande aventure et quelques secrets dévoilés qui font lever la tête des habitués de la saga, tel un paparazzi qui flairerait le bon scoop.

Une fois de plus, un putain d'excellent album, à placer dans mes préférés, dans ceux qui m'ont fait vibrer un max et apportés une sacré dose d'émotions fortes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je crois que j'aime beaucoup ce Nicolas Jarry. Je ne m'attendais tellement pas à ce scénario. En parcourant les pages à nouveau, ça me bluffe encore ! Je pense que ce tome 16 est assurément un coup de coeur.

Tout démarre pourtant en douceur avec une histoire qui se dévoile au compte goutte. On découvre cette brochette de Naines et ce qu'elles sont venues faire dans cette partie du monde : retrouver la rune d'immortalité dans la cité d'Arderum-Draz, dont l'entrée et son accès nous rappellent la Moria dans le Seigneur des anneaux. Tout ne s'y déroulera pas comme prévu, évidemment, et c'est en cela que j'aime ce que fait Nicolas Jarry : il nous donne juste ce qu'il faut d'information et nous mène littéralement par le bout du nez jusqu'au final. C'est tellement bien fait.

La présence d'Ulrog est une vraie surprise. Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi badass, vu l'image qu'on pouvait garder de lui : un garçon bien sage qui ne fait pas de vague. En même temps, quand tu es le fils de Redwin ... le tome 21 promet déjà !

Je ne peux pas dire que dans cet univers d'Arran, les dessins de Pierre Denis Goux soient mes préférés. Sans doute que je me plains la bouche pleine, mais il y a quelque chose qui me décontenance à chaque fois que je découvre un tome de la Forge : il a son style bien à lui, brut et sans fioritures, ce qui s'accommode bien aux Nains ceci dit. Toutefois, je trouve que son talent ne s'exprime jamais aussi bien que dans la violence. On arrive à capter la furie présente dans les affrontements et c'est un kif total. j'avais déjà ressenti ça dans le tome 11 durant l'affrontement Brum/Redwin, je le ressens à nouveau dans ce tome où tout peut basculer d'un moment à l'autre, où les personnages sont sur la brèche et nous, lecteurs, avec eux.

Dans ces moments, mon appart pourrait brûler que je ne m'en rendrais pas compte. Les dernières planches sont parfaites !

Ce tome 16 est un grand spectacle à lui tout seul qui intègre mon top 5 personnel du monde d'Aquilon ...
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On sent d'emblée le tome qui prépare un gros truc. Certes il y a bien le récit qui concerne Tala de la Forge qui envers et contre tout sauvera la vie de sa bien aimée, accomplira son devoir ( celui de récupérer les runes anciennes au nez et à la barbe de poilus moins regardant sur leur utilité), et se sauvera aussi d'elle même.
Oui car Tala n'est plus tout à fait Tala, et c'est à coup de flashback que Nicolas Jarry nous explique tout cela. La naine n'est pas le seul personnage important de cette histoire. En dé"cor de fond, un certain Ulrog se rapproche de l'avant scène et l'on devine qu'une histoire beaucoup plus vaste, et qui concernera certainement d'autres personnages de la récit ( voire plus), commence à se dessiner. Sa présence ici n'est pas un simple hasard, tout comme ses origines.
Mais j'ai avant toute chose bien apprécié le combat de cette naine envers et contre tout. Contre cet elfe blanc qui veut s'emparer de la rune d'immortalité, contre le capitaine Ralmar qui ne souhaite récupérer la dite rune pour un usage personnel ( ce combat revêt la double signification du combat de la femme contre le mâle, et du peuple contre l'autorité( incarnée par un mâle) en place), et enfin contre elle même qui se transforme progressivement en quelque chose qu'elle ne comprend pas.
C'est presque dommage de sentir que ce tome fait office de charnière, car il n'acquiert pas sa propre personnalité. En effet il aurait mérité quelques pages supplémentaires pour en développer les différentes dimensions. le climax de fin aurait pu finir en véritable apocalypse, les rapports homme/ femmes aurait pu être creusés plus avant, et l'affrontement avec cet elfe blanc aurait pu servir à autre chose que simple faire valoir. Ainsi les différents aspects du combat que livre Tala aurait pu atteindre d'autres sphères. Nicolas Jarry en a voulu autrement, certainement pour nous dire que l'essentiel n'est pas encore là...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
-Les plus grands cognars de notre race devenant immortels ? Ca ne te parle pas?
-Et les autres?
-Les autres? Quels autres?
-Tous ceux qui continueront à crever pendant que quelques uns les regarderont du haut de leur tour... Qui décidera de qui aura la vie éternelle et de qui crèvera ? Vous?
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Même si nous étions des naines, nous n’étions pas moins obstinées que des poilus. Nous étions juste plus lucides, ce qui était un fardeau bien plus pesant que le service trois pièces d’un queutar.
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L’amour ne pèse pas bien lourd face à la culpabilité.
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- Tala : Le premier qui avance son renifloir, je répands l’éponge qui lui sert de cervelle sur le sol !
- Capitaine : Joue pas à ça avec moi, ma belle. T’es peut-être futée, mais t’es loin de l’être autant qu’un carreau d’arbalète.
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- Elfe blanc : C’est vrai qu’on n’a pas encore pris le temps discuter tranquillement tous les trois… Mais la situation n’est-elle pas évidente ? Un nain immortel ? Et pourquoi pas un orc philosophe ou un cochon volant ?
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