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Nains - BD tome 7 sur 25
EAN : 9782302059627
56 pages
Soleil (19/04/2017)
3.71/5   68 notes
Résumé :
Quinze années se sont écoulées depuis l’incendie qui a ravagé Fort Druz. L’ordre du Talion n’a pas été détruit. Le pouvoir a seulement changé de mains, passant de celles des archivistes à celles des seigneurs de la banque de Pierre. Pourchassé par les maîtres assassins de la loge Noire, Ordo a renoncé à sa vengeance... Jusqu’au jour où la belle et mystérieuse Derdhr, l’un des plus puissants seigneurs de la banque de Pierre, vient le trouver pour lui proposer de term... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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La série "Nains" se déroule dans le même univers que la série "Elfes", et est calquée sur elle, sauf que Nicolas Jarry assurera le scénario de tous les tomes la série : les nains forgerons, marchands, prêtres, guerriers et errants remplaçant les elfes bleus, verts, blancs, noirs et sang-mêlé. Ainsi chaque tome sera un one-shot mis en valeur par un dessinateur différent éclairant un aspect différent de la société naine, et visiblement chaque tome racontera à rebours l'histoire de le l'un des membres de chaque caste de la société naine dont les choix ont bouleversé sa vie d'abord, la civilisation naine toute entière ensuite…


Dans ce tome 7, intitulé "Derdhr du Talion", nous retrouvons quinze ans après les événements du tome 2 Ordo et le dragon Hurlevent qui enchaînent les vies d'emprunt pour échapper aux assassins de la Loge Noire… Mais l'ancien maître assassin est rattrapé par son passé (remember "Waylander" de David Gemmell ! ^^), quand Derdhr la 2e fortune du monde l'engage pour contrecarrer les plans de son père Urus de la maison d'Ettorn la 1ère fortune du monde. Car avec la destruction de Fort Draz, le pouvoir au sein au sien du Talion est passe des espions aux banquiers…
Ordo rejoint donc la Cité-Etat de Cambrionne, où le roi Eloy prétendument conservateur, soutenu par la faction de la Banque de Pierre dominée par Derdhr, est en guerre avec son frère Abert prétendument réformateur, soutenu par la faction de la Banque de Pierre dominée par Urus de la maison d'Ettorn. Ordo est tour à tour diplomate, garde du corps, stratège, ingénieur, guerrier, politicien, législateur, avant de redevenir assassin…Mais obnubilé par l'idée de se venger de son père qui mutilé son âme en le vendant enfant à la Loge Noire, il oublie qu'il est le pion de la Banque de Pierre qui comme toutes les banques gagnent à tous les coups !

Bon, on va faire simple : Nicolas Jarry, Jean-Luc Istin, et Olivier Peru mènent les mêmes combats contre les forces occultes de la crevardise (ah ça, on est plus chez Mélenchon que chez Fillon ! ^^). Au fil du texte, on reconnaît rapidement la doxa des Chicago Boys, l'idéologie néolibérale / ultralibérale de Thatcher et Reagan, les complots des barbouzes de la CIA et les fourberies de cette saloperie de banque Goldman Sachs. Et au fil du texte on comprend aussi les mécanismes de la financiarisation de l'économie, nouvel avatar de la grosse arnaque du système pyramidal : tant que ça marche les puissants gagnent beaucoup et les faibles peu, et quand ça ne marche plus les puissants ne perdent rien tandis que les faibles perdent tout (les années de croissance factice rapporte beaucoup à certains, d'où l'augmentation sans précédent des inégalités depuis la fin des privilèges, puis quand vient les années de crise organisée on présente la facture aux peuples qui raquent à la place de ceux qui se sont goinfrés pendant des années). Désolé camarades thuriféraires du Grand Capital, je suis un être humain avec un cerveau et une morale, et pas un hominus economicus décérébré, ou pire encore un hominus crevaricus sans coeur et sans âme, donc l'instauration du féodalisme financier voire de l'esclavagisme financier très peu pour moi hein ! Oui la Banque dirige le monde, car non seulement elle gagne à tous les coups mais en plus elle veut tous nous amener et dans les ténèbres nous lier… (« car là où l'argent règne, il ne faut pas s'étonner des effets qu'il produit »)

En bref un très bon album aux textes et aux dialogues très travaillés, aux limites de l'existentialisme parfois (malgré une péripétie sans doute de trop juste avant le grand final éminemment shakespearien). Pour que la fête soit parfaite les graphismes de Stéphane Créty, qui ici a mangé du lion, sont largement supérieurs à ceux qu'il avait réalisés pour le tome 2 (qui étaient déjà très satisfaisants, du coup c'est la colorisation qui est un petit peu en dessous ^^) !
PS: il y a plein de clins d'oeil conscient ou inconscient à la saga d'Elric de Melniboné de Michael Moorcock, et j'espère que comme moi vous pendrez plaisir à les reconnaître et/ou à les débusquer ! blink
Lien : http://www.portesdumultivers..
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La série "Nains" se déroule dans le même univers que la série "Elfes" et son ambition est la même : éclairer les différentes facettes d'un peuple, à travers une série de one-shot. Nicolas Jarry assure le scénario des différents tomes alors que les dessinateurs se succèdent.
La société naine est divisée en différents ordres : Forgerons, Marchands, Prêtres, Guerriers, Bâtisseurs, Assassins, Errants...Les 6 premiers tomes ont déjà largement contribué à nous les présenter, et la qualité a été globalement au rendez-vous.

Ce 7ème tome est la suite direct du tome 2, et l'action prend place 15 ans après. On retrouve Ordo, ex maître assassin de la Loge Noir (de l'Ordre du Talion), et le début est une espèce d'hommage au Caméléon (vous vous rappelez la série le Caméléon, Jarod et tutti quanti^^), ou l'on apprend qu'il passe d'une identité à l'autre depuis des années, afin d'échapper à ses anciens maîtres, qui en ont toujours gros sur la patate après la destruction des archives de leur ordre...

D'ailleurs, celle-ci a complètement bouleversé l'équilibre interne de l'Ordre du Talion et c'est désormais la Banque de Pierre qui a le pouvoir. C'est donc logiquement que Derdhr, une des membres les plus influentes de ladite banque (très, très riche, très très belle...hum) retrouve Ordo et lui propose de terminer ce qu'il a commencé, en contrecarrant les plans d'Urus, son père...

Globalement j'ai beaucoup apprécié ce tome, et d'abord parce que les dessins de Stéphane Créty sont franchement meilleurs que ceux du tome 2, et notamment tout ce qui est décors architecturaux (avec multiplications des vues en plongée / contre-plongée). Et puis le scénar', qui manquait initialement un brin de profondeur, est ici soigné et la dénonciation de l'ultra-libéralisme, des Goldman Sachs et compagnie, de la mise sous tutelle des politiques etc...est évidente. Bien que rempli de talents (il n'y a qu'a voir tous les costumes qu'il endosse^^), Ordo n'est finalement que le pion d'un système qui le dépasse, et contre le quel il ne peut vaincre...La fin, extrêmement cynique, n'en est que le bout de la logique...aussi noire qu'inéluctable.

Encore un tome de qualité, donc, et cette série tient bien la longueur pour l'instant, avec des histoires et des personnages attachants et / ou marquants...
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Nous y voilà : le week-end tant attendu du légendaire Black Friday à qui rien ne résiste, pas même le confinement dans sa version la plus stricte. Nannn j'déconne, laissons de côté ce culte du capitalisme à outrance et penchons-nous plutôt sur le tome 7 de la saga Nains car oui, il serait malvenu d'interrompre une si remarquable lancée.

Vous avez aimé Game of Thrones et vous trépignez à l'idée de vous délecter des plus viles machinations ? Vous êtes au bon endroit. Ceci étant, si vous n'appréciez pas spécialement les esprits retors mais n'êtes jamais contre un délicieux divertissement, installez-vous également confortablement.

Nicolas Jarry ce sont des doigts de fée au service d'une plume diablement affûtée. Ouais bon d'accord peut-être plutôt d'un clavier mais c'est fichtrement moins classieux reconnaissez-le, alors restons sur l'ancienne école. Parenthèse digressive fermée, le scénariste puise cette fois son inspiration dans le génie de George R. R. Martin et dévoile un récit dédaléen où la noirceur et la perfidie ont pris possession des coeurs et des âmes pour occulter définitivement toute once de sentimentalisme.

Le résultat est clairement grisant même si la froideur, dont l'histoire est fortement imprégnée, inhibe toute empathie chez le lecteur. Notons également, en Babélionautes exigeants que nous sommes, un démarrage légèrement poussif que nous pardonnons bien entendu aisément tant la suite se révèle délectable.

Stéphane Créty, sans posséder le coup de crayon le plus preste qui soit, parvient à empreindre ses planches d'une ambiance noire impressionnante. Nul besoin de scènes homériques et surenchères d'actions extravagantes, la menace poisseuse omniprésente suffit à fasciner. Seul reproche que les plus tatillons ne manqueront pas de souligner, certaines cases manquent parfois de lisibilité mais ne chipotons point, l'ensemble est gracieux.

Vous l'aurez compris, quand le puissant héroïsme nain laisse place au complotisme machiavélique au sein des sphères politiques le résultat est sans appel : c'est bougrement captivant. « Valar Morghulis »
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Après avoir lu ce tome 7 de la série Nains, on ne pourra que reconnaître le talent de Nicolas Jarry pour nous proposer une histoire qui sort largement des sentiers battus comme sa volonté ( ainsi que celle de toute l'équipe initiatrice du projet) de sortir éminement du lot et proposer une série de bd innovante.
Lecteur, si tu t'attends à une histoire habituelle du pur style fantasy avec les habituels clichés, passe ton chemin car tu vas être déçu. ici on parle de Nains, d'Elfes et autres races bien connus des passionnés de fantasy mais on en parle différemment. Et on va même plus loin car il s'agit ici d'une Naine mis à l'honneur. Non seulement Jarry ose placer une histoire de complot politico commercialo, limite religieux, dans le contexte Nain, extrêmement bien menée et maîtrisée, mais il pousse le bouchon jusqu'à y placer une Naine en son coeur. de mémoire, il me semble que cela n'a jamais été le cas et l'idée seule suffit à être largement soulignée. de maîtrise il est question car le scénario en est bourré. L'auteur nous emmène exactement où il souhaite nous emmener, détournant les évidences et les clichés pour mieux nous tromper. Et pourtant quand on connaît un peu l'auteur en question, on ne peut s'empêcher d'attendre la révélation qui va tout foutre en l'air de manière magistrale. La révélation arrive en plusieurs étapes et en plus Jarry se permet le luxe de nous faire la leçon.A ce propos, la couverture assurée par Pierre Denis Goux illustre parfaitement l'ambiance et la teneur du tome...
Au passage, il décrit ( et dénonce sans doute) un système bancaire pourri, cupide, avide de pouvoir et prêt à tout pour s'enrichir encore plus, illustration parfaite de notre société, pour celles et ceux qui y croient...
J'ai lu cette histoire avec passion et intérêt, d'autant qu'elle se place dans la mythologie de la série ( des séries..!!) et en renouvelle complètement l'ambiance global. le récit s'inscrit parfaitement dans la logique fantasy en y apportant sa touche non négligeable d'intrigue à plusieurs niveaux autour d'une politique complexe. Rien que cela redonne du cachet à la série entière et justifie qu'elle existe, sans parler du fait qu'elle redore avec brio le blason du genre.
Le seul petit bémol concerne justement la densité de texte, qui efface complètement les graphismes à tel point qu'ils paraissent pratiquement superflu, juste présents pour illustrer l'histoire sans rien apporter vraiment de plus. Et c'est plutôt dommageable car le boulot de Pierre Denis Goux et Stéphane Créty est remarquable. je me suis surpris à constater que je ne regardais jamais, ou presque, les dessins, le texte se suffisant à lui même.
Cela donne finalement l'occasion de rouvrir cet ouvrage pour le relire.
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Game of thrones chez Goldman Sachs…

Imaginez un monde régit par une seule banque, une banque qui aurait la puissance de toutes les grandes banques de notre monde à nous.

Vous êtes une femme ambitieuse, vous faites déjà partie d'un ordre puissant, mais vous voudriez encore plus : siéger sur un des sièges de la Banque de Pierre.

Calife à la place du calife !

Game of Thrones a sa Banque de Fer, les Nains ont la Banque de Pierre et elle est associée au très puissant Ordre du Talion.

Depuis l'incendie de la forteresse de Fort Draz par Ordo a bouleversé l'ordre des choses et les espions ne sont plus au pouvoir, c'est au tour des banquiers d'avoir leur moment de pouvoir et en plus, ils ont l'argent. Bref, ces banquiers dirigent le monde des Hums (humains) et des Nains. *rires sardoniques des banquiers*

Cet album se déroule 15 ans après le final de Ordo du Talion et nous le retrouvons un peu vieilli, sur la construction d'un barrage, lorsqu'il se fait engager par Derdhr, une jolie bavette (naine) qui n'est rien de moins que la 2ème fortune du monde !

Si chez les Nains qui peuvent vivre 200 ans, 15 ans, c'est une paille, quand on doit sans cesse se cacher des assassins de la Loge Noire et vivre sous de fausses identités, on prend un coup de vieux. C'est le cas de mon cher Ordo.

Mon maître assassin préféré a toujours une dent contre son père, qui lui, n'est ni plus ni moins la première fortune du monde Nain !

Alors, quand la numéro deux veut la place du number one, vous comprenez que ça va intriguer à tous les étages et que tous les coups bas sont permis, sans que l'on sache de prime abord qui manipule qui, qui joue avec les couilles de qui, qui va trahir qui et qui va gagner ce combat rempli de manigances et de manipulations en tout genre…

Qui a dit "Ce sont les banquiers qui gagnent toujours" ? En effet, Don Salustre disait que les pauvres, c'étaient fait pour être très pauvre et les riches, c'étaient fait pour être très riches.

Ce tome fait une fois de plus la part belle à des somptueux dessins dans des tons sombres, foisonnants de détails, de petites choses à admirer une fois le phylactère lu.

Niveau scénario, c'est une leçon d'Histoire du monde que le scénariste nous livre là, transposant les affaires des Hommes dans le monde des Nains. Ici, les banquiers sont courts sur patte et plus teigneux que les nôtres, mais ils veulent toujours la même chose : le pouvoir et l'argent.

Et comme le disait si bien Littlefingers (Petyr Baelish) : Knowledge is power (le savoir, c'est le pouvoir). Ce qui fera dire à Cercei que "Power is power" (le pouvoir c'est le pouvoir), autrement dit, moi j'ai un flingue chargé, et toi, tu creuses !

Un album aux couleurs bleues sombres, un album où l'on ne doit faire confiance à personne, et où celui qui tranche une tête, pourrait très bien avoir la sienne qui tombe aussi dans les secondes qui suivent, parce que "Quand on joue aux jeux des trônes, soit on gagne, soit on perd", mais ici, on peut gagner et perdre de suite.

Ce fut un réel plaisir de retrouver Ordo après ses dernières aventures et je me demande bien ce que la suite va nous offrir avec Derdhr la manipulatrice.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Sceneario
24 mai 2017
Un septième épisode efficace qui rejoint, de par son côté toujours aussi noir et tourmenté, les six premiers.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous agitons pendant une poignée d'années et nous disparaissons, en espérant laisser un héritage, un souvenir, une trace...Pour finalement nous rendre compte que tout ça n'est qu'une pitoyable comédie, quelques chiens affamés se battant pour un os...Pourtant chacun se sent obligé d'assumer jusqu'au bout le rôle que le destin lui a assigné...Pourquoi ? Quelle est cette force qui nous contraint à nous poignarder en plein cœur jusqu'à la garde ?
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J'avais visé la septième vertèbre cervicale, sectionnant la moelle épinière du seigneur Eloy. Il respirait, son cœur battait, mais il ne pouvait rien faire d'autre que de cligner des paupières. C'était une sorte de topinambour royal...
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-Comment tu sais ça?
-Tu as du en parler et les mots sont comme des graines, ils s'éparpillent sous le vent. Les seules paroles qui ne sont jamais répétées sont celles qui ne sont jamais prononcées...
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Quand un débiteur doit un talion d’or à son créditeur, c’est le problème du débiteur ; quand il en doit un million, c’est le problème du créditeur…
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Quand un débiteur doit un talion d'or à son créditeur, c'est le problème du débiteur ; quand il en doit un million, c'est le problème du créditeur...
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