AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 1481 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je comprends l'importance allégorique du personnage d'Ubu roi, maintes fois repris dans l'art et la littérature. Cette pièce, interprétée pour la 1ère fois en 1896 était extraordinairement novatrice et iconoclaste.
Je ne mésestime pas le talent d'Alfred Jarry, créateur du collège de pataphysique.
Le personnage d'Ubu est si bien rendu, dans sa cruauté, son manque de scrupule, sa bêtise, sa lâcheté, sa cupidité, que j'ai éprouvé un grand dégoût à la lecture de cette oeuvre. A la limite de la nausée. Bon c'est vrai, il faisait un peu chaud dans la bonne vieille ville de Toulouse où je lisais, assise sur un banc.
Pour trouver une comparaison, j'ai ressenti le même écoeurement il y a des années lorsque j'ai vu le film de Sergio Leone "Pour une poignée de dollars en plus".
Signe que ces deux oeuvres sont efficaces, j'imagine.
Commenter  J’apprécie          91
En abordant Ubu roi, je m'étais laissée dire que j'allais retrouver à la fois Shakespeare et Rabelais, et le mot "ubuesque" tiré de cette oeuvre me laissait penser que j'allais lire une pièce absurde.

Forcément, j'ai été (très) déçue.

Ubu, sur les instigations de sa femme, se décide à tuer le roi Venceslas, qui a été très bon pour lui, pour prendre sa place de roi. Et c'est le fils de Venceslas qui vengera son père. Là s'arrête la comparaison possible avec Shakespeare. Quant à Rabelais, Gargantua et Pantagruel sont un peu plus loin dans ma mémoire, certes, mais il me semble qu'au-delà des grossièretés, on y trouve quand même autre chose comme matière littéraire... Là, à part des "merdre" toutes les deux répliques, ça reste quand même bien creux...

Et de l'absurde, je n'en ai pas trouvé. C'est ma faute, pour le coup, je croyais bêtement que Jarry avait été contemporain d'Ionesco ou Beckett. Non, cette pièce a été écrite toute fin XIXe, en fait.

L'humour essaie d'y être, mais il c'est gras et ça tache.

Par ma chandelle verte, merdre, alors, décidément, non, je n'ai pas aimé Ubu roi !
Commenter  J’apprécie          83
Pièce de théâtre, d'apparence, somme toute, bien quelconque, si ce n'est par l'âge de l'auteur lycéen de 15 ans et par le style qu'il adopte tant par les évènements que par le faux vocabulaire rabelaisien. Des personnages principaux vils, pleutres, idiots, méchants qui arrivent au pouvoir sans difficulté, perdent ce pouvoir sans plus de surprise et rebondissent.
Il me semble que ce qui fait d'Ubu roi le mérite le plus grand c'est sa contemporanéité et la dénonciation que la pièce fait du monde politique : Prendre le pouvoir à tout prix en usant d'arguments stupides pourvu qu'ils plaisent et ainsi s'entourer d'une cour compétente mais asservie. Garder ce pouvoir le plus possible et enfin, en cas de chute, recommencer sans aucun scrupule.

Un bémol : J'ai lu ce texte dans l'édition Libretti annotée par Marie-France Azema.
Je suppose qu'il s'agit là d'une édition destinée aux collégiens ou lycéens ; en tous cas ces notes trop nombreuses et souvent inutiles, lorsqu'elles ne renvoient pas à des notes déjà précisées, perturbent grandement la lecture fluide que demande ce texte très vivant.
Commenter  J’apprécie          71
Quelle déception que cette lecture, que tout semblait ériger en monument du théâtre français.
Humour pas drôle, personnages sans intérêt(s), situations poussives... J'ai peiné pour arriver au bout. Et pourtant le livre fait juste 100 pages...
Les ressorts comiques de l'histoire, expliqués en long en large et en travers par les nombreuses notes de bas de page (dans l'édition sur laquelle j'ai mis la main en tout cas) ne sont absolument pas drôles. A part 2-3 expressions originales qui font sourire ("de par ma chandelle verte"), le reste tombe à plat, archi à plat. Je veux dire, c'est bien gentil d'écrire "phynances" au lieu de "finances", mais c'est pas ça qui déride les zygomatiques pour un sou...
le père Ubu est bête et vulgaire, la mère Ubu manipulatrice et voleuse. Tout le monde semble bien les apprécier au début de l'histoire.
L'exercice du pouvoir par Ubu tient en une page en gros ça a le mérite d'être divertissant.
Mais après, on s'ennuie ferme. Il vous faudra être bien concentré pour tenir le sommeil éloigné pendant que vous écumez les quelques pages de cette histoire dispensable.
La fin se voudrait épique je suppose, et pourtant elle est sans intérêt.

Même si quelques tournures sont datées, le principal souci de l'oeuvre je pense, c'est de faire référence à un certain père Hébert, le prof de Jarry. Donc c'était sans doute marrant pour les gens qui ont connu le modèle original, peut-être. Mais pour le lecteur lambda comme moi, la référence ne porte pas, et donc le livre brille par son absence d'éclat.

Préférez du Molière, du Quevedo, du Rostand, les pièces ne manquent pas. Lecture décevante que je ne conseille pas.
Commenter  J’apprécie          43
Quelle erreur ai-je commise en lisant cette oeuvre sans savoir qu'elle appartenait au registre du surréalisme !
Ce n'est pas du tout un registre dans lequel je me retrouve, à mon plus grand désarroi. Je trouve cela peu accrocheur et peu marquant. Je n'en ai même pas vu l'intérêt - si quelqu'un veut éclairer ma lanterne sans passer par Wikipédia, je vous en prie - même si j'imagine qu'il n'est pas censé y en avoir.
Résultat : j'ai l'impression de n'avoir rien lu. Pas UN dialogue ne me reste en tête. Je me doute que cela est volontaire de la part de l'auteur mais dans quel but littéraire a t-il détruit toute forme de psychologie à ses personnages et cohérence au langage, si ce n'est prouver que "la vie n'a aucun sens" ?
Moi qui ne déteste pourtant pas le théâtre, je risque de bouger ce genre pendant un moment. Merci Alfred.
Commenter  J’apprécie          32
Partant d'une parodie de Macbeth, l'ouvrage vire rapidement au gloubiboulga, avec sa critique stérile, fourre-tout, du "despotisme" en général. Ce livre n'a rien à envier à certain pouvoir, pour ce qui est de l'idiotie. Le style qui se veut drôle, est bâclé (un sous-sous-Voltaire), et même un collégien sous-doué de la génération actuelle aurait meilleure intuition de l'équilibre théâtral des scènes.
Commenter  J’apprécie          30
On ne peut pas dire que cette lecture m'aie vraiment emballée... Il vaudrait peut-être mieux que je voie la pièce sur scène ?!
Commenter  J’apprécie          30
Depuis le temps que je connaissais son nom ! Eh bien je n'ai pas du tout aimé le personnage bête et méchant de la pièce, et encore moins la vanité et l'ambition de la mère Ubu, peut-être que la pièce est trop datée pour que je me sois amusée de la satire.
Est-ce que le terme « ubuesque » ne se serait pas édulcoré dans le temps en ne retenant que l'aspect absurde et invraisemblable ?
Commenter  J’apprécie          11
Aie...
Non, non, non et non.
Je n ai pas aimé du tout.
On me promettait du drôle, je ne l ai pas trouvé. Je me suis ennuyé du début à la fin.
L absurde ne me fait pas rire du tout.
Or, il n y a que ça.

Je ne comprends pas comment cet ouvrage peut avoir la renommée dont il jouit.
Commenter  J’apprécie          10
J'adore lire ,mais personnellement je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (6634) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
802 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}