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Critique de Fab72


Avec des limaces, des vers, un ours blessé et des mouches, les animaux hostiles à l'Homme étaient déjà nombreux au sein de la collection Gore. Voici une nouvelle espèce moins connue...

Un chat est retrouvé décapité dans le conduit de vidange d'une piscine. Un homme a deux doigts sectionnés en nettoyant ses canalisations. Une jeune fille est amputée d'une jambe au bord de l'eau. Point commun entre tous ces incidents : une sensation de succion qui précède une coupure nette comme faite au rasoir, indolore sur le coup. Des animaux (chiens, canards etc.) puis des êtres humains disparaissent subitement de la surface des eaux. Devenu mondial, le phénomène finit par prendre de l'ampleur. Les responsables sont des lamproies. Démesurées, elles n'hésitent pas à s'attaquer aux bateaux ! Garry, journaliste, enquête …

Durant la première partie du roman, l'origine des incidents est inconnue. Cela créé un faible suspense, en fait, dévoilé dès le départ par la couverture du livre. L'auteur explique le phénomène en choisissant la simplicité, en mettant tout sur le dos du nucléaire (pourquoi pas ?). Les lamproies découvertes sont de plus en plus grosses. Après les lamproies de quelques dizaines de centimètres, la lamproie géante (7 mètres de long et 2 tonnes), la lamproie-mammouth (60 mètres de long) et la méga-lamproie (91 mètres de long), la lamproie suprême atteint 470 mètres de long ! Pour préserver la race humaine, les enfants sont envoyés sur les hauteurs, loin des rivières et des mers.

Ce roman, paru initialement en 1983 sous son titre original « Pestilence », m'a laissé une impression mitigée. Certaines scènes ont tout pour satisfaire les amateurs de gore. Mais j'ai trouvé qu'il était plutôt mal écrit (traduit ?). On peut regretter des raccourcis fâcheux. Par exemple, on passe en quelques lignes de Bombay à Hong-Kong, de Londres à Venise en passant par les Seychelles et la Californie. Les attaques des lamproies sont survolées et font plus sourire que peur (les gondoles à Venise…). Les discours grandiloquents sur la sauvegarde de l'espèce humaine sont ridicules et les personnages à peine esquissés. Enfin, la solution retenue pour combattre le fléau est absurde. En conclusion, j'ai trouvé ce roman trop superficiel avec, cependant, quelques scènes divertissantes.
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