Anita, une fille numérotée

Les gens tristes ont les plus beaux sourires du monde.

On ne doit plus jamais compter sur ces grandiloquentes vieilles écritures des rois, des juges et des prophètes. Foutaises! Nous l’avons payé cher.

Je me suis dit que le mal existait. Vraiment. Que le mal était une réalité.

Les Polonaises sont si belles, c’est bien connu! Savez-vous que le grand Balzac était fou d’amour pour une belle Polonaise? Il s’était entiché complètement de la comtesse Revzuska, dite Madame Hanska, sa divine muse. Ça n’est pas tout, Mademoiselle de Varsovie, mon cher Napoléon Bonaparte, lui aussi, tomba éperdument amoureux d’une belle Polonaise. Marie Waleska. Il en eut un fils, Alexandre

J’avais fini par avoir un beau diplôme… inutile. J’étais un jeune diplômé, mais chômeur.

C’est une contrée née du Nil, son grand fleuve; sans le Nil, pas d’Égypte.

Aimer modérément est l’apanage des médiocres!

Ce qui ne me passionne pas m’ennuie!

Je suis une femme de plume qui a un besoin viscéral de travail physique, de travailler de ses mains, un besoin de concret

P’pa, on choisit pas ça, une attirance, c’est plus fort que tout. J’aime sa voix, une voix grave, comme vieillie, bizarre. On est du même âge et pourtant j’ai l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies déjà. Il y a un voile de tristesse dans ses yeux, ça m’attire, on dirait.