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Critique de BenedicteN


Suite à une triste soirée particulièrement alcoolisée, Marius Jauffret a passé près de 3 semaines dans une unité de l'hôpital Sainte Anne.
Il nous livre un récit au vitriol de l'hôpital psychiatrique qui accueille des compagnons d'infortune, orientés parfois dans ces unités de façon totalement inadaptée.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce texte, sans complaisance aucune, envers l'Institution et à l'égard de la HDT que l'auteur juge totalement arbitraire à son encontre.
Réalisme des interactions dépeintes entre les malheureux des courts ou longs séjours ; inimaginables échanges entre le "patient" Marius, son frère et le psychiatre ; enfin, bienveillante, touchante et salvatrice relation fraternelle.
Le jeune auteur qualifie l'hôpital Sainte Anne d'un mot qui m'apparaît quasiment suranné : l'"asile". L'acceptation littéraire d'"asile" signifie un lieu où l'on trouve paix et calme. Force est de constater que le séjour enfumé de Marius Jauffret ne lui apportera aucunement la sérénité.
Je ne peux qu'exprimer l'espoir que les peurs liées à l'hospitalisation et à la HDT ne hanteront jamais plus l'auteur. Et de façon plus universelle, n'imaginer la HDT qu'en cas de situations extrêmes, d'imminent danger envers soi ou autrui.
De mon côté, respect pour l'écoute des médecins psychiatres qui ne sont pas tous des Messieurs Faucon / regard empli de compassion pour les personnes aimantes qui entourent un proche souffrant d'une psychopathologie mais surtout surtout toutes mes pensées se dirigent vers les "intranquilles" qui souffrent de troubles psychiques plus ou moins envahissants...
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