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Critique de fnitter


Il s'agit du premier roman de l'auteur, coup de maître pour le moins, mettant en scène un personnage déjà existant dans son oeuvre : Benvenuto Gesufal, vu dans la nouvelle "mauvaise donne" tirée de Janua vera.
Il a obtenu le prix "imaginales" (destiné à récompenser chaque année les meilleures oeuvres relevant de la fantasy) en 2009, catégorie roman français.


Nous sommes dans un monde, bien sûr imaginaire, mais qui s'appuie fortement, sur la période de la renaissance italienne (fin 14ième début 16ième), mâtinée pour le côté politique de la République romaine. Les armes à feu sont totalement absentes, la monnaie est le florin (monnaie internationale à l'époque) et on pense immédiatement à Venise pour caractériser la République de Ciudalia. Pour Fantasier le tout, on aura quelques elfes et un peu de magie, mais le tout s'intégrant si facilement, qu'on aurai pu au final s'en passer.
Benvenuto Gesufal est un assassin émérite de la guilde de chuchoteurs et maitre espion de son excellence le Podestat de la République : Leonide Ducatore. Au cours du roman, il va être balloté dans des galères maritimes, guerrières, diplomatiques, carcérales, politiques et aventures de tous crins.


Une chose est sûre, c'est qu'avec don Benvenuto, malgré les presque 1000 pages du livre, on ne s'ennuie pas. Dès la première bataille, on prend la dimension du personnage. Un être noir, mais droit, doté d'une gouaille, d'une verve qui par ses phrases et ses bon mots, qui réussissent l'exploit d'être à la fois alambiqués et bien tournés, nous font prendre conscience de l'intelligence retorse du personnage. Et que dire alors de son maître...
On aurait tendance à penser, en lisant le quatrième de couv, voire les critiques d'autres internautes, que le roman est très cérébral. Détrompez-vous. Oui c'est bien écrit, oui on nage dans les coups tordus, dans la politique, la rouerie retorse et désabusée, mais on fait aussi la part belle à l'action, l'aventure, la baston et les courses poursuites, le tout avec beaucoup d'humour. Noir l'humour bien sûr.


C'est cruel, sale, réaliste, crédible, drôle, machiavélique. C'est fort. Très fort.
A lire absolument.
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