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Barracuda - BD (Dufaux) tome 6 sur 7

Dufaux/Jérémy (Illustrateur)Jean Dufaux (Scénariste)
EAN : 9782505064428
60 pages
Dargaud (07/10/2016)
3.73/5   57 notes
Résumé :
Des corsaires déchaînés pour ce dernier tome de Barracuda. Qui le diamant du Kashar finira-t-il par choisir ? Jean Dufaux et Jérémy terminent la série Barracuda dans les flammes et au fil de l'épée ! Les pirates partent à l'assaut de Puerto Blanco : sur les flots, Blackdog sur le Barracuda, accompagné par le redoutable pirate, Faucon Rouge ; au coeur même de l'île, Raffy à la tête de la flibuste. Les retrouvailles se feront sur les cadavres encore chauds des Espagno... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le négoce n'aime pas le désordre.
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Ce tome fait suite à Barracuda, tome 5 : Cannibale (2015) qu'il faut avoir lu avant car les six tomes forment une histoire complète. Il compte cinquante-six planches, et la première parution date de 2016. La série est scénarisée par Jean Dufaux, dessinée et mise en couleurs par Jérémy Petiqueux. Cette série a fait l'objet d'une intégrale dans laquelle le scénariste raconte sa fascination pour les récits de piraterie, en particulier les films, et bien sûr L'île au trésor (1883) de Robert Louis Stevenson (1850-1894).

À bord de son navire, le Faucon Rouge reçoit Jean Coupe-Droit dans son immense salon. Il a les pieds sur la table et un pilon de poulet dans la main droite. Ils évoquent le passé. Il lui fait observer que la dernière fois qu'il a voulu la prendre dans ses bras, elle l'a repoussé. Elle lui répond que le sang de son époux rougissait sa chemise. Il explique qu'un pirate n'épargne jamais ses ennemis. En outre, il estime qu'elle se morfondait avec lui, dans cette vie faite de lois, de réceptions, de mondanités, à changer de poste jusqu'à échouer sur son navire. Il l'a prise la première fois sur une table et elle l'a griffé. C'était la première femme à oser un tel geste, et elle a fini par l'aimer. Aujourd'hui, elle l'a appelé et il a accouru, un geste qui ne lui ressemble pas mais avec elle tout est différent. Quand elle l'a quitté, il a compris ce qu'il avait perdu. Il lui demande ce qui se passe avec le Barracuda et avec Blackdog. Ils sont interrompus avant qu'il n'obtienne une réponse. Les Espagnols sont arrivés et les canonnent par bâbord. le navire du Faucon Rouge reçoit une deuxième bordée. Les Espagnols ont réussi à avancer cachés, en glissant le long d'un banc de brume qui bloque l'horizon à l'est. Dans le même temps, le Barracuda vire de bord et s'éloigne. À bord, Blackdog refuse de ralentir leur marche, car ils risquent de perdre un temps précieux et chaque minute compte. Il connaît cet endroit : les brumes de l'île Saliati.

Les Espagnols sont passés à l'abordage sur le Faucon Rouge : ils le prennent d'assaut et sont supérieurs en nombre, mais non pas en férocité. Ils attaquent sous les ordres de Diego de la Vierta, grand d'Espagne à qui il avait été donné mission de mettre fin aux crimes et exactions du Faucon Rouge. Un soldat l'informe que l'autre navire s'est éloigné, mais le Campeador s'est lancé à sa poursuite. Un de ses marins indique qu'ils sont trop proches de l'île et que les brumes s'épaississent : c'est folie que de continuer ainsi. Ils distinguent le son de la cloche du Barracuda. Soudain une masse apparaît devant eux : ils ne comprennent que trop tard qu'il s'agit de récifs, et le Campeador ne parvient pas à contourner l'obstacle. le son de la cloche se fait entendre à nouveau : le Barracuda attendait, dissimulé dans la brume, et il reprend sa route. Emilio félicite Blackdog pour cette manoeuvre, et ce dernier estime qu'ils sont maintenant en demeure de se porter au secours du Faucon Rouge. Sur ce dernier, les soldats espagnols ont réussi à avancer sur le pont et ils commencent à descendre vers la soute.

Le scénariste a donc gardé une dernière carte à abattre pour cet ultime tome : un autre navire sous le commandement de Faucon Rouge, pirate évoqué à plusieurs reprises dans le tome précédent. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut y voir une solution de facilité, ou l'aboutissement logique d'une arrivée préparée et annoncée. Même si la scène d'ouverture offre une exposition à ce nouveau personnage pendant trois pages, le lecteur ne se sent pas de fournir un gros effort d'investissement dans ce dernier venu, sachant qu'il y a déjà de nombreux personnages de premier plan dont il attend de découvrir le destin : les jeunes adultes Maria, Emilio et Raffy, ainsi que l'ex-gouverneure Jean Coupe-Droit, la troublante Fine Flame, l'inénarrable Ferrango, le ténébreux frère Esteban, et bien évidemment Blackdog qui a effectué son grand retour sur le devant de la scène dans le tome précédent. Cela fait déjà beaucoup de personnages et donc laisse peu de place à un nouveau venu de la dernière heure. le scénariste s'exécute et comble l'horizon d'attente du lecteur en menant à terme cette phase de transition dans leur vie, qui les amène à l'âge adulte, c'est-à-dire à un chemin de vie plus déterminé où le champ des possibles a été réduit à une trajectoire. D'un côté, le lecteur peut se trouver désemparé par l'inéluctabilité de ce processus vers la maturité ; de l'autre côté, il voit qu'au moins un des trois jeunes gens reste dans une dynamique de conflit non résolu entre son origine noble en Espagne et la réalité de sa vie d'épouse sur Puerto Blanco.

En outre, la narration visuelle offre un spectacle toujours aussi envoutant et épatant. Bien sûr, le lecteur ne croit pas trop à la hauteur sous plafond de la salle à l'arrière du navire de Faucon Rouge, ni à sa façon de se tenir les jambes croisées et les pieds sur la table, mais cela n'enlève rien au plaisir des yeux. Comme à son habitude, l'artiste travaille l'ambiance de chaque scène avec une couleur dominante déclinée en plusieurs nuances. le saumon tirant sur le brun fait baigner ce tête-à-tête entre Faucon Rouge et son ancienne compagne dans une étrange intimité à la fois chaude, à la fois un peu frelatée. Alors que les vaisseaux s'affrontent, la brume impose une teinte grisâtre sinistre rendant plausible le fait qu'elle puisse avaler un vaisseau qui peut alors s'y tapir. Alors que Raffy et Anne de Laflam se retrouvent au lit dans une étreinte passionnée, la teinte saumon tirant vers le brun revient, pour signifier une passion avec une composante toxique, similaire à celle qui a existé entre Faucon Rouge et Jean Coupe-Droit. Lorsque frère Esteban pénètre dans le monastère pour échanger avec deux moines, la teinte dominante devient un gris tirant vers un jaune fade évoquant à la fois une luminosité mangée par les nuages et une forme de noirceur de l'âme (celle d'Esteban). Lorsque les tirs de canon font mouche, les planches s'illuminent de couleurs orangées. Bien sûr, le diamant Kashar reste d'un rouge sang.

Jérémy Petiqueux conserve ce dosage parfait entre éléments réalistes et exagérations romanesques, tous représentés avec un haut niveau de détails, donnant ainsi une consistance remarquable aux objets, aux lieux et aux personnes, le processus suspension d'incrédulité consentie s'opérant alors de manière automatique chez le lecteur. Comme de bien entendu, Faucon Rouge arbore une tenue à la mode pirate, et forcément avec des éléments rouges. le système de boucle pour tenir sa longue cape est représenté avec minutie, tout en apparaissant trop sophistiqué pour pouvoir être pratique en situation de combat. Jean Coupe-Droit est toujours aussi svelte et séduisante dans son pantalon moulant et son chemiser un peu flottant. Les soldats espagnols portent tous le même uniforme à base de bottes, d'un pantalon noir et d'une cuirasse pour le torse. La tenue de Fine Flamme reste toujours aussi moulante, avec un décolleté tellement échancré qu'il n'est pas possible qu'il parvienne à contenir sa poitrine en cas de mouvement brusque, mais son élégance fait tout oublier. Ferrango n'a rien perdu de son ridicule, avec même un pantalon à rayures blanches et bleues, évoquant les braies d'un célèbre gaulois porteur de menhirs. le dessinateur sait donner une allure imposante à Raffy avec son long manteau de cuir, en même temps qu'une jeunesse qui dément l'air sévère qui ne vient qu'avec des décennies de vie, et qu'il veut se donner. le port d'Emilio/Emilia conserve toute son ambiguïté. le duel entre Blackdog et Esteban permet de comparer leur allure, entre les vêtements un peu lâches du premier, et les motifs compliqués sur ceux du second.

Comme dans les tomes précédents, le lecteur éprouve la sensation que le scénariste à construit les morceaux de bravoure à partir de spécifications taillées sur mesure pour que l'artiste puisse laisser éclater son talent… et le lecteur n'a plus qu'à profiter du spectacle. le rapport de force très ambigu lors de la discussion entre Jean Coupe-Droit et Faucon Rouge. L'assaut donné par les Espagnols lors de l'abordage du Faucon Rouge. Jean Coupe-Droit attendant, de pied ferme, les soldats espagnols dans la cale. Ferrango se ridiculisant tout seul par ses maladresses et sa confiance en lui. Des combats de rue. Les retrouvailles entre Raffy et son père dans une morgue de fortune avec moult cadavres. La demi-douzaine de pages le long desquelles se déroule le duel entre frère Esteban et Blackdog. le retour du monstre marin du tome 3. À nouveau, le lecteur en vient presque à oublier l'intrigue. Dans le même temps, il perçoit bien les thèmes sous-jacents : la soif de possession (thème explicité dans le tome précédent) et la reproduction des schémas parentaux par les enfants.

Dans le premier tome, Jean Dufaux pose les fondations de son récit, dans le genre littéraire Pirate. Il a conçu une structure qui donne le premier rôle à la génération suivante, en plaçant au centre trois adolescents d'origine différente, tout en maintenant la génération précédente au travers d'individus tellement expérimentés (et surtout encore vivants) qu'ils ont acquis le statut de légende (Blackdog, frère Esteban, Faucon Rouge). Il peut ressentir comme une forme de structure un peu lâche dans l'intrigue, mais dans le même temps l'artiste acquiert une assurance et une élégance de tome en tome pour parvenir à une narration assurant le spectacle à elle toute seule.
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Délivrance… le titre de ce sixième album est pour le moins ironique puisqu'il marque la fin de la saga, du moins c'est ce que laisse entendre la préface de Jean Dufaux ainsi que les derniers mots de cette bande dessinée "fin de l'histoire".

Ce dernier album est l'un des plus réussis d'une saga qui n'aura donc pas (et c'est tant mieux) eu le temps de vieillir et connaître les affres d'une fin de vie difficile à trop tirer sur une corde rentable. L'histoire du diamant du Kashar s'achève donc, tout comme les destins des trois personnages principaux. Ceux-ci passent d'ailleurs au second plan au profit d'autres.

Comme l'avait annoncé Cannibales, le Faucon rouge et le capitaine Blackdog tiennent ici leur heure de gloire, tout comme le bien mystérieux frère Esteban et les quelques fidèles qui lui restent encore. L'album est moins étrange que celui qui le précède et reste une bonne synthèse de ce qui s'est fait de mieux dans cette série. Nous avons droit à des combats, beaucoup d'action, mais sans trop de débordements. La violence est certes au rendez-vous, mais sans en faire de trop.

Bien que de nombreuses questions restent sans réponse, le constat est franchement positif lorsque l'on tourne la dernière page de l'album. L'histoire est finie et l'on s'arrête là. le choix pourra peut-être décevoir, mais s'il est respecté, il ne devrait pas servir de prétexte à ressusciter les aventures de trois amis dans des séries parallèles.

Le trait de Jérémy atteint ici son apogée. Chaque planche, chaque cartouche est un petit tableau de maître. Les couleurs reflètent les univers. Tous deux sont très différents d'un endroit à l'autre de l'île et d'un moment à l'autre de l'histoire. Certaines scènes, notamment les retrouvailles entre Fine Flamme et Raffy ou la dernière planche sont inoubliables.

La disparition de Philippe Delaby est au coeur de cet ouvrage et l'achèvement de cette saga laisse la place à une interrogation. Jérémy va-t-il assurer la continuité d'une autre série bien connue ? L'espoir reste permis et quelque chose ici nous pousse à le croire.

Une série à découvrir de toute urgence donc mais à réserver à un public adulte !
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Éditeur – Allô, Jean ?
Jean Dufaux – Oui ?
Éditeur – Tu en es où, sur Barracuda 6 ?
Jean Dufaux – J'avance, j'avance, je tisse ma toile, ah ah. Je prépare déjà les implications qu'il y aura sur les tomes 7, 8 et 9.
Éditeur – Non, mais il faut finir, là, Jean.
Jean Dufaux – Comment ça, il faut finir ?
Éditeur – Celui-là sera le dernier. Il n'y aura pas de 7, ni de 8. C'est fini, Jean, ça a assez duré.
Jean Dufaux – Ah, mais si tu m'obliges à finir à l'issue du 6, je te préviens, je vais être obligé de faire de la merde...
Éditeur – Mais ça fait déjà deux tomes que tu as commencé à faire de la merde, Jean. On te connaît, depuis le temps.

Veuillez me pardonner ce dialogue imaginaire, mais franchement, c'est ce que tout cela m'inspire.
Jean Dufaux commence à me fatiguer. Il a des idées géniales, "fabrique" des personnages passionnants, fait des tomes 1 presque toujours somptueux (d'autant qu'il travaille systématiquement avec des illustrateurs que j'adore, ce qui lui facilite grandement la tâche), puis il fait des tomes 2 et 3 un petit moins inspirés, des tomes 4 et 5 beaucoup moins inspirés, et quand ça va au-delà, ça sombre dans le n'importe nawak. Un peu comme dans beaucoup de séries sur Netflix, en fait. Parce qu'une fois lancé, il oublie toute cohérence, trahit ses propres personnages, recourt aux deus ex machina en veux-tu en voilà, et ça finit vraiment par gaver.
Là, on sent bien qu'il faut finir, alors il finit. Il en étale partout sur la toile, comme un goret, et vendange totalement ce qui faisait le charme sombre et sauvage de cette série au départ.
Je ne parle même pas du "combat" ridicule avec cet espèce de diamant fireball vivant entre Black Dog et le caricatural frère Esteban, pour évoquer, juste en point d'orgue, le symbole d'un naufrage : le personnage du Faucon Rouge. Ah, il est sublimement dessiné, ça, on ne peut pas dire autre chose. Jérémy aura tenté jusqu'au bout de sauver le soldat Dufaux.
Mais qu'est-ce qu'il fout là ? À quoi il sert ? Pourquoi joint-il son bateau au Barracuda ? Pour l'amour de Jean Coupe Droit, sans déconner ? Ils doivent être contents, ses ruffians, de risquer leur peau pour l'amourette de leur capitaine.
Rappelons quand même que l'information hautement compromettante qui a permis à Fine Flamme d'évincer Jean-Coupe-Droit de son poste de gouverneure de Puerto Blanco, c'est qu'elle aurait eu une relation avec le très vilain Faucon Rouge, méchant pirate ennemi de l'île. Ouloulouuuu... C'est vrai qu'elle est impressionnable et très susceptible, la population de Puerto Blanco, tout entière faite de forbans, d'esclavagistes et de putains !
Je ne sais qui accuser de tous les maux, entre le scénariste et l'éditeur, qui peut-être signe des rallonges en fonction du nombre de ventes du tome précédent ? (C'est par exemple l'impression que j'ai eue à la lecture de la série Scorpion de Desberg et Marini.) Je n'en sais rien, en fait, n'étant pas dans les secrets d'alcôve des éditeurs de BD.
Et puis après tout, en lisant les autres chroniques, j'ai l'impression d'être le seul à voir ça, alors ils auraient tort de se priver de continuer.
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Je n'ai pas passé un mauvais moment.
Si on arrive à juste rentrer dans le récit, sans se poser trop de question sur le pourquoi (et un peu sur le comment), si on se laisse porter et qu'on accepte pas mal de légèreté, l'ensemble de la série est distrayant.
Maintenant, je dois avouer que je ne suis pas trop ce genre de lectrice.
Cette série me laissera pas mal de regrets.
Je trouve qu'il y avait de bonnes idées de départ, des personnalités prometteuses, des passés mystérieux. de quoi garantir de la profondeur et de la richesse narrative.
Il n'en est finalement pas ressorti grand chose. le passé de Jean coupe-droit, de Fine Flamme et d'Emilio resteront une énigme, le personnage du Faucon Rouge que l'on pouvait espérer à la hauteur (au moins) de Morkam fait, au mieux, un peu de figuration. On rajoute à ça, des raccourcis faciles, des retournements de situations rocambolesques et, de façon assez contradictoire, des planches perdues avec des scènes inutiles et ridicules...
Bref, reste le dessin de Petiqueux qui fait, il faut le dire, de l'excellent travail. le trait est très beau et tient beaucoup de Delaby même si on ressent également une influence de Hermann.
Petite anecdote. Depuis le 1e tome, Raffy, aves ses cheveux et son bandeau me faisait penser à quelqu'un mais je ne mettais pas le doigt dessus. Je me disais que ça venait du manga. Puis le Faucon Rouge est arrivé, avec son manteau caractéristique et là, j'ai compris...je pense que Petiqueux était un jour de Final Fantasy VII. (Valentine forever)
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Le pari de départ était original - faire une histoire de pirates se déroulant sur terre et pas en mer - et le résultat est excellent.
En même temps, Jean Dufaux est depuis bien longtemps une valeur sûre au scénario et à la sortie du premier album, la vague Pirates des Caraïbes avait englouti la planète faisant retentir le thème musical de la franchise jusque dans les reportages de TF1.
Bref, tout ça pour dire que le contexte était propice à une nouvelle histoire sur la piraterie mais quelle histoire ! Parfaitement maîtrisée de bout en bout, extrêmement bien rythmée avec ce qu'il faut de rebondissements et de nouvelles intrigues et une galerie de personnages riche et variée, Barracuda m'aura ensorcelé du début à la fin.

De plus, ayant connu cette série avant Murena (à l'époque comme maintenant la flibuste m'intéressant plus que les intrigues de palais de la Rome antique), je n'ai jamais ressenti l'ombre de Philippe Delaby sur le travail magnifique et somptueux de Jérémy.

Clap de fin, donc, pour une saga qui restera, j'en suis certain, un classique de la bande dessinée et qui a permis de mettre sur orbite un énorme artiste.

Mais pitié, Dargaud et Monsieur Dufaux ne risquez pas de tout gâcher en sortant un second cycle ou tout autre suite ou préquelle !
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critiques presse (3)
BDGest
28 décembre 2016
Une conclusion à la hauteur des attentes suscitées par les débuts de la série.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
21 novembre 2016
Jérémy nous laisse sans voix avec des planches époustouflantes et spectaculaires. Il y a des scènes de bataille assez impressionnantes. Le rouge prime sur les autres autres couleurs dans ce tome 6.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
18 octobre 2016
Un ultime album riche en rebondissements et en coups de théâtre.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Expliquer quoi ? Que tu te morfondais avec lui dans cette vie faite de lois, de réceptions, de mondanités ? À changer de poste au long des îles, jusqu’à venir échouer sur mon navire ? Moi, les lois, je les balaie ! Les mondanités, je les balance au bout d’une corde et je prends ce qui me plaît. Et tu me plaisais.
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Adieu, ma belle. Tu as joué ta partie. Tu as failli gagner. Je graverai ton nom sur la pierre. Mais pour la croix je m'abstiens. Elle n'est plus qu'un prétexte à l'ambition des puissants.
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-Tu es devenu un véritable stratège, un meneur d'homme je te félicite.
-Ai-je le choix si je veux vaincre?
-Non. Pour vaincre il faut tuer ses émotions et ne s'embarrasser de rien. Pas même des ses alliés.
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- Rien n'est encore joué tant qu'un homme garde son honneur.
- L'honneur ! C'est une boutade, monsieur ? L'honneur me sert juste de guenilles !
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Maria: Tu ne regrettes rien?
Raffy: Tu veux parler de Puerto Blanco? Non. Je n'y mettrai plus jamais les pieds. Ma vie appartient au Barracuda. Et le Barracuda est libre.
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