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Murena tome 10 sur 11
EAN : 9782505066644
72 pages
Dargaud (03/11/2017)
3.81/5   132 notes
Résumé :
Ce tome 10 de Murena signe le retour de la grande série sur la Rome antique ! Pour que cesse le massacre des chrétiens, accusés à tort d'avoir provoqué l'incendie de Rome, Lucius Murena se rapproche de Néron. Mais ce retour en grâce attise les convoitises et les rancoeurs. Il se retrouvera, bien malgré lui, au centre d'un terrible complot...
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Le banquet est profondément marqué par le décès de Philippe Delaby, créateur, avec Jean Dufaux, de la série à succès Murena. Ce dixième album de la série porte clairement le deuil de ce décès subit par les fans.

Dans une adresse au lecteur, Jean Dufaux se défend d'avoir livré l'un de ces scénarii les plus difficiles à écrire. Cette douleur et cette difficulté se ressentent, sans qu'il eu besoin de l'exprimer, tant l'album semble avoir été accouché dans la douleur.

L'histoire est riche, car elle mêle de nombreuses épisodes bien connus : le banque de Trimalchion mais également la conjuration de Pison, le rapport de plus en plus complexe entre César et Sénèque, la reconstruction de Rome...

Malgré de très bons ingrédients, le scénario peine à faire recette. Pour les besoins de l'intrigue, Murena est laissé ici comme un spectateur qui ne comprend pas ce qui est en train de jouer. L'histoire fait fréquemment référence aux volumes précédents, mais ceux-ci sont trop nombreuses et finissent par lasser.

Quant aux dessins… Théo n'est pas Philippe Delaby. Mais hélas ici, il semble essayer de faire comme si. Autant la chose ne choque pas pour les décors, autant, il parfois difficile d'apprécier les traits des personnages : ceux de Néron et de Murena en souffrent beaucoup, mais c'est également le cas des personnages secondaires. Dommage.

Difficile d'être critique envers un tel album… et pourtant ! le constat est peut-être dur, mais il aura bien du mal à consoler des lecteurs qui auront dû attendre quatre ans pour découvrir un tel album. Et dire qu'aujourd'hui nous approchons la troisième année d'année et le onzième album ne pointe toujours pas le bout de son nez…
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C'est avec une petite crainte que j'ai abordé ce 10ème tome de « Murena ». En effet, le talentueux Delaby étant malheureusement décédé, c'est un autre dessinateur qui illustre « le banquet ». Il s'agit de Theo dont j'avais pu admirer le trait sur la série « le pape terrible » scénarisée par Jodorowsky. le dessinateur a très vite dissipé mes doutes. Theo produit ici un travail remarquable en parvenant à proposer un dessin personnel mais qui s'inscrit dans la continuité du travail de Delaby. le scénario m'a semblé un peu moins abouti que dans les tomes précédents mais la tension et le suspense demeurent intacts. Il ne me reste plus qu'à attendre la sortie du 11ème tome, espérons qu'il ne tarde pas trop.
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J'avais découvert la série Murena sur le tard (2010) et cela m'avait permis de lire 8 tomes d'affilée sans devoir attendre entre deux parutions. Toujours appréciable. Hélas, ensuite, j'avais dû attendre pour le tome 9 et puis j'avais appris le décès du dessinateur Philippe Delaby, ce qui m'avait laissé penser que cette excellente série historique allait finir là…

Non, la série continue, avec Theo aux dessins et si j'avais quelques appréhensions, elles se sont vite dissipées lors de ma lecture de ce tome-ci et celle du tome 11 m'a convaincu que le dessinateur avait trouvé ses marques, sans pour autant faire du copié/collé sur Delaby.

Après avoir lu le tome 11 (enfin un nouveau tome), j'ai voulu me remettre en mémoire les deux tomes précédents et en profiter pour me fendre d'une petite chronique pour le Banquet.

Les complots sont toujours légions au pays de César (et non pas de Candy – chantez maintenant!) et la paranoïa de Néron ainsi que ses désirs de grandeur, sa mégalomanie, sont toujours présent. Il ne voyait plus qu'une figure de traître chez son ancien ami, Lucius Murena, et dans ce tome, lors du banquet chez Trimalchion, Néron comprend que son pote n'a jamais conspiré contre lui et que Murena a été témoin du départ de l'incendie de Rome, lui expliquant que ses exactions contre la secte juive, les chrétiens, n'avait pas lieu d'être.

Ce qui me désole, à la relecture, c'est que Lucius Murena souffre d'amnésie et ne soit qu'un spectateur impuissant de tout ce qui se trame autour de l'empereur et, une fois de plus, le parfait bouc émissaire pour les complotistes qui voudraient être empereur à la place de l'empereur ou au moins, placer un autre calife à la place du calife Néron dont la folie commence à leur faire monter la déesse Amora au ne, surtout s'ils doivent y perdre fortune et possessions.

Un album dont les dessins sont magnifiques, une reprise flamboyante du dessinateur qui nous fait vivre à l'intérieur de Rome comme si nous y étions, mais un scénario un peu léger, qui se base souvent sur des anciens albums (dont il faut se souvenir) et dont l'intrigue avance à pas très lents.

Maintenant que j'ai lu le 11ème album, je sais que ce dernier ne fait pas avancer des masses le schmilblick...
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On pouvait bien se douter qu'il serait difficile pour Jean Dufaux et Murena de se remettre du décès inopiné, en 2014, de leur ami et dessinateur Philippe Delaby

Tout le génie de cette série réside, pour moi, dans le fait qu'elle nous fait littéralement vivre la Rome antique à l'époque de Néron, et j'en ai certainement plus appris, et retenu, que ce qui m'en avait été dispensé par mes cours d'histoire et de latin. Ce dixième tome, qui me semble plus qu'à l'habitude (Murena reste une oeuvre de fiction) faire la part belle au fantasme aux dépends de la « vérité » historique, est donc une déception pour moi. Ajoutez à cela que j'ai trouvé le scénario un peu faiblard…

Néanmoins, je suis d'avis qu'il faut laisser au nouveau duo d'artistes le temps de se trouver et de s'accorder, et à nous, lecteurs, le temps de se faire au trait de Theo Caneschi dont la gageure est de respecter l'esprit du génial Delaby tout en imprimant sa propre personnalité, sa patte.

J'espère que Murena ne restera pas dans le coaltar…
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5 ans après la mort de son dessinateur, le regretté Delaby à l'immense talent, la série Murena continue. Je n'y croyais guère, il faut bien l'avouer. Qui pouvait remplacer celui qui donnait une âme si particulière à cette série? Murena pouvait-il renaitre des cendres de feu son créateur comme Rome? le pari a été relevé!
Et c'est donc Théo, dont on avait pu admirer le trait dans " le trône d'argile", qui prend la relève. Quel défi cela a du être pour lui. Mais je trouve qu'il s'en tire pas mal, malgré mes craintes. Théo a su faire vivre Rome avec talent et autant de précisions dans les détails qu'avait pu le faire Delaby. le petit bémol est plus sur les personnages. Bien qu'on les reconnaisse facilement, Théo n'a pas copié Delaby. C'est bien d'un coté de rester fidèle tout en imprimant sa marque, mais pour nous lecteur cela demande certainement un petit temps d'adaptation. le trait est plus anguleux, les personnages perdent en rondeur ce qui les fait vieillir de plusieurs années. La colorisation est très jolie.
Au final c'est plus le scénario qui m'a un peu déçue dans ce tome. Les intrigues de la cour se poursuivent et Néron est toujours bien rendu. S'enfonçant dans sa paranoïa, ne différenciant plus le conseil avisé de la mauvaise langue, éloignant ses amis. Mais en ce qui concerne Lucius Murena c'est la déception. Attaqué dans la rue à la sortie de sa réconciliation avec Néron, ce dernier perd la mémoire et se fait vampiriser par la soeur (qui n'a pas existé) de Pison, qui aimerait être César à la place de César...
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critiques presse (2)
BoDoi
28 novembre 2017
À la limite de la surcharge de détails parfois – comme s’il voulait prouver – le trait réaliste et fluide de l’Italien sait magnifier la Rome antique ou sculpter les corps avec grâce, dans une ambiance flamboyante.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
10 novembre 2017
Ce dixième chapitre de la série est un très bon récit, un nouveau départ pour un cycle qui semble très prometteur. Théo Caneshi prend le relais de Philippe Delaby avec brio, tout en respectant le travail accompli par celui qui nous avait époustouflé jusque là.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
-Tu sais que certains m'accusent de ce sinistre?
-On t'accuse de tous les maux car tu es César et que César est à l'origine de tous les heurs et malheurs que vit Rome.
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Le temps ne peut rien contre la sagesse. [...] Mais combien les hommes s'agitent en vain. Ils croient avoir beaucoup navigué, ils ont simplement été ballottés par les éléments.
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- Lemuria : Je crois que je vais passer quelque temps en ta compagnie. Qui sait... ? Peut-être parviendras-tu à me satisfaire ?... Personne ne peut s'en prévaloir jusqu'à présent. Je vois venir des hommes, des bravaches fiers de leurs muscles, et je laisse repartir de pauvres pantins disloqués. Jamais je n'ai aimé.
- Murena : Alors, ne m'aime pas et laisse-moi repartir.
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La vie n'est pas trop courte. C'est nous qui la perdons. Le temps ne peut rien contre la sagesse. Aucun âge ne l'abolira, aucun âge ne l'affaiblira.
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Néron s’est mis en tête de reconstruire Rome à son image. Un image démentielle. Comme cette Domus aurea qui engloutit des fortunes. Les coffres se vident, les impôts ne suffisent plus.
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