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Murena tome 2 sur 11

Philippe Delaby (Illustrateur)
EAN : 9782871291732
56 pages
Dargaud (06/11/1999)
4.14/5   414 notes
Résumé :
" Son libertinage, sa lubricité, sa profusion, sa cupidité et sa cruauté se manifestèrent d'abord graduellement et d'une façon clandestine, comme dans l'égarement de la jeunesse, et pourtant, même alors, personne ne put douter que ces vices n'appartinssent à son caractère plutôt qu'à son âge.
" Suétone. Néron XXVI.
Que lire après Murena, tome 2 : De sable et de sangVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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« Les morts ont la voix basse ». Oublié l'Empereur Claude, mort assassiné ; oubliés tous ces sacrifiés pour permettre au jeune Néron d'accéder au trône suprême… La vie continue, et on salue servilement les nouveaux Maîtres de Rome.
Agrippine, aussi belle que cruelle, aussi raffinée que froide, aussi svelte que perverse, peut savourer son triomphe. Après tant de meurtres, de tortueux stratagèmes, de coups bas, de corruption, le monde va enfin lui appartenir. le pouvoir sera entre ses mains, une fois le dernier obstacle franchi : Néron, son propre fils ! Un gentillet, un benêt amoureux fou d'une esclave belle comme Venus. Elle le balaiera comme fétu de paille…
Sacrée femme, cette Agrippine ! Seulement, elle se trompe au sujet de son fils. Elle ne voit pas que Néron discute avec les Dieux qui lui donnent la voie. Elle ne soupçonne pas ce feu qui le consume de l'intérieur…
De sable et de sang. le sable pour la fragilité des destins ; le sang pour ceux qui ont le malheur de servir tous ces Maîtres-assassins…
Corps virils, corps déliés, ombres inquiétantes, le souffle des Dieux sur des nuques fragiles : une BD qui donne la part belle à la violence des sentiments et de l'ambition démesurée.
Une bonne BD qui se rapproche aussi, autant que faire se peut, de la vérité historique.


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Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là....Celui qui a beaucoup en veut toujours plus...C'est bien la preuve qu'il n'en a pas suffisament. Celui qui en a suffisament a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître...la fin de son désir ! (5)
(5) - Première leçon de morale donnée par Sénèque. Elle est tirée des Lettres à Lucilius. Lettre CXIX.
p22 + Glossaire

Agrippine avait épousé son oncle César Claudius en troisième noce, lui avait fait adopter son fils Néron, elle était ainsi prête à régner. On écarte le testament de Britannicus, l'enfant légitime de Claudius avec Messaline, on fait empoisonner le Claudius et le tour est joué, le ver est dans le fruit pourri du pouvoir. Sauf,....c'était sans compter le nombre de vers avides du pouvoir .
Générique de Fin :
Le poison, le nez-rond c'est Nectar à tata, ou Sénèque TARATATA
les festins, les fastes cérémonies, les orgies de leurs corps aises
c'est Nectar en Tulle , comme pour la femme à régner, Sénèque Tarentule...
si le poison avait le goût de réglisse, normal c'est nectar ZAN, ou Sénèque Tarzan...
Le précepteur de Néron, c'est Nécromancier, Sénèque Romancier (-4av JC; 65) auteur de Médée, la Troyenne...
si pour la musique on a eu :
"Un moody blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C'est Extra, c'est Extra, c'est Extra, c'est EXTRA" signé Léo Ferré

Ici je vous donne le LA du Refrain:
Dufaux - Delaby avec leur Murena
C'est NEC PLUS ULTRA
Sénèque plus Ultra.......



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Quand je pense qu'on reproche aux femmes modernes d'avoir le goût du pouvoir ! Il suffit de lire la vie d'Agrippine, épouse (remariée) de l'empereur Claude, belle-mère de Britannicus et surtout mère de Néron, dans une époque où la plus petite contrariété de ces grands personnages est punie de mort pour celui qui a eu le malheur ou la malchance de l'occasionner, pour se dire que le pouvoir occulte était bien pire que celui, assumé, des femmes de notre époque, que celles-ci n'ont rien inventé et que la plupart font plutôt figure de bisounours à côté de cette redoutable matrone, j'allais dire gorgone. Oui mesdames, notre autorité n'est que de la gnognotte à côté de cette passion du pouvoir (avis aux enfants qui se plaignent) qu'avait Agrippine ! Une fois de plus, Dufaux qui excelle dans les séries historiques, décrit avec justesse et brio cette époque plutôt sanglante que fut l'apogée de l'Empire romain dont Agrippine fut le pivot, substituant son fils Néron à son beau-fils Britannicus sur le trône, croyant ainsi pouvoir gouverner à sa place. Les évènements se retourneront contre elle, ainsi qu'il arrive souvent aux ambitieux sans limites et Rome sombrera avec Néron dans la folie et la décadence ainsi que chacun sait.
Dufaux n'en fait jamais trop : sanglant quand c'est nécessaire, il décrit les cruautés de ces braves gens avec réalisme mais sans excès, s'attachant à l'histoire et n'utilisant la violence que pour mieux montrer le caractère des personnages, et la brutalité de cette époque . Vivante, passionnante, cette série nous plonge au coeur d'une civilisation moribonde de par ses propres excès, les dessins donnent à l'action un relief particulièrement cru, tout en suivant de très près un scénario extrêmement bien construit et documenté. Très bonne lecture, à la fois divertissante et instructive. J'avais accroché dès le premier volume et j'ai poursuivi avec passion.
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Dans ce deuxième tome, celui qui se fait dorénavant appeler Néron est officiellement nommé empereur de Rome, reconnu par l'armée (et je dirais même acclamée par elle) ainsi que par les sénateurs. Une seule chose ne pourrait donc que le combler davantage, à savoir l'amour. Lui, il sait qui sera cette jeune femme qui sera, seule, capable de le lui apporter : il s'agit d'Acté, une jeune et belle esclave dont le lecteur a fait la connaissance dans le tome précédent. Bine qu'il ait décidé de la faire sienne et de la libérer de ses chaînes, l'aimera-t-elle en retour ?
Ici, bien des masques tombent puisque Lucius Murena, l'ami de Néron (enfin du moins l'était-il avant que ce dernier ne s'assoie sur le trône) commence à avoir de sérieux doutes quant à la personne qui a assassiné sa mère, la maîtresse de Claude, Lolia Paulina (voir premier tome).

Entre celui qui fut son plus fidèle ami et sa mère, l'impératrice Agrippine, Néron sera-t-il en mesure de faire les bons choix ou, au contraire, se laissera-t-il aveugler par sa soif de pouvoir ? Ah, le pouvoir, voilà l'un des plus terribles maux de tous les temps car au plus il est grand, au plus il peut changer le coeur des hommes et cela est très loin d'être une bonne chose. Au contraire, il les avilissent et les rendent, la plupart du temps, cruels et sans pitié. D'ailleurs, le jeune frère (enfin demi-frère pour être exacte) de Néron, Britannicus, le fils légitime de Claude en fera les frais dans cet épisode. de quelle manière ? Cela, je voue laisse le découvrir par vous-mêmes !

Un deuxième épisode à la hauteur du premier, toujours aussi bien travaillé graphiquement et qui nous promet une suite grandiose. Entre trahisons, complots et avidité de pouvoir et de sexe (puisque telle était l'époque romaine et continuera, malheureusement à l'être), rien n'est oublié par mes auteurs de cette série que je vous recommande, pour ceux et celles qui ne l'auraient pas déjà lue, bien entendu !
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Après le préambule consacré à l'histoire de Claude, on passe aux choses sérieuses dans ce deuxième tome de "Murena", avec le fameux empereur romain Néron, qui devient un premier rôle.
Il n'en reste pas moins que l'on se demande qui est vraiment le héros : lui, ou sa mère Agrippine ?
Peu importe, le plaisir est là : "Murena" est décidément une série de bandes dessinées dramatiques, épiques, passionnantes.
L'intensité dramatique est extrême dans chacun des tomes, et… Cela progresse de tomes en tomes !...
Bref, excellent.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
"Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là...Celui qui a beaucoup en veut toujours plus...C'est bien la preuve qu'in n'en a pas suffisamment. Celui qui en a suffisamment a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître...la fin de son désir."

Sénèque
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-J'ignorais que tu fréquentais ce type d'individu...
-Oh ! Il n'est pas bien méchant. Il délaisse sa femme, il bat ses enfants, il vendrait sa mère pour de l'argent...mais sa conscience le laisse en paix. C'est l'essentiel, non ?
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Ce n'est pas en te cloitrant chez toi que tu retrouveras les assassins de ta mère. C'est dans le mouvement que tu retrouveras leur trace. Frotte-toi au monde, il en sortira toujours une vérité....
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Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là... Celui qui a beaucoup en veut toujours plus... C'est bien la preuve qu'il n'en a pas suffisamment. Celui qui en a suffisamment a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître... la fin de son désir !
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Rien n'est joué mon fils. Il te faudra encore compter sur ta mère. Nous sommes deux à vouloir mordre à ce fruit pourri qu'est le pouvoir... Mais ma bouche sera plus amère que la tienne.
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