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sur 367 notes
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Un troisième tome où tout le monde retient son souffle.
Néron, plus populaire et ondoyant que jamais !
Agrippine, toxique, manipulatrice, et vipérine à souhait !
Les serviteurs, les affidés, les courtisans, inquiets, tourmentés, flairent l'odeur du sang et naviguent entre la mère et le fils qui se regardent en chien de faïence. La guerre ouverte n'est pas encore déclarée entre eux, mais tout le monde la sent poindre, comme l'orage qui gronde à l'horizon.
Néron vit un drame en attendant ! Lui qui se rêve au-dessus des hommes, à l'ombre des Dieux, doit entrer dans l'arène pour faire un choix cornélien entre sa mère par le coeur, Domitia l'aimante, et sa mère par la tête, la terrifiante Agrippine. Est-il besoin de préciser laquelle des deux va l'emporter ?
Un tome où les morts n'ont pas dit leur dernier mot. La vengeance posthume de Britannicus ; la dernière pensée de Pallas qui va à la belle et troublante Acté ; la prédiction funeste de Locuste…
L'histoire s'achève par l'entrée en scène discrète de la nocive et sublime Poppée, bien décidée à jeter son dévolu sur le jeune Empereur.
Un tome où l'expression « Malheur aux vaincus ! » prend tout son sens.
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Cette nuit-là, un bûcher fut dressé pour recevoir la dépouille mortelle du fils de Claude et de Messaline, Britannicus. L'enfant venait de connaître une fin tragique lors d'un banquet donné en l'honneur de Néron, son demi-frêre. Et déjà, les rumeurs circulaient...
p1

Serments, promesses, vengeances amères
Obsessions néfastes, rongent tout ce qui t'entoure
Intrigues, complots, mais méfie-toi de ta mère
Tes ombres s'amassent, faudra assumer un jour...

Dans les arènes, Massam perd sa place,
Balba au Rome retrouve son Thrace
Massam refait sa peau, l'air et les gants
Ils battent au rythme de sa chair, de son sang.
Massam dégoute, un gladiateur patibulaire
Massam Amant, la meilleure des mères

Le premier tome je l'ai lu en juin
je trouve que c'est bien déjà loin
moi ce que je préfère c'est le dessin
pour l'histoire...je trouve ça moyen
les personnages, point m'en souviens
autour du pot, tour Néron point
j'en ai perdu.... tout mon latin.... ;-)

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Dans ce troisième tome (peut-être légèrement moins sanglant que les deux précédents), le mot dominant est celui de la vengeance.
Le jeune Murena, qui fut jadis l'ami de Néron avant que celui-ci ne monte sur le trône, est plus que jamais décidé à venger la mort de sa mère, Lollia Paulina qui fut, si vous vous rappelez bien, la maître de l'empereur Claude (voir premier tome). Mais étrangement, les quelques rares témoins qui ont assisté à l'assassinat de cette dernière disparaissent (de façon définitive, pas besoin de vous faire un dessin) les uns après les autres. Murena est donc convaincu que l'instigateur (ou instigatrice), la tête pensante de ce crime est quelqu'un de très haut placé. C'est pour cela qu'il s'en réfère à Néron qui lui ment sciemment de façon à protéger sa mère, Agrippine. Mais pourquoi fait-il cela alors qu'il la soupçonne lui-même d'avoir orchestré l'assassinat de son propre père et de son demi-frère, Britannicus ? Néron aurait-il de se faire vengeance lui-même et d'une toute autre façon ?

Une autre personne, un ancien esclave, affranchi par Britannicus du temps de son vivant, a lui aussi de venger la mort de son jeune maître. Se pourrait-il que ce vigoureux Nubide, Bablba et Murena (bien qu'ils n'appartiennent pas au même rang social) décident de s'allier puisqu'ils défendent tous deux la même cause ? Cela paraît bien invraisemblable et pourtant...quand la haine habite les coeurs, elle peut parfois pousser les hommes à faire d'étranges folies et certaines, pas très recommandables d'ailleurs !

Un troisième tome à la hauteur des deux précédents, avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et des étranges alliances qui se forment. Tous complotent mais contre qui ? L'empereur ? Agrippine ? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même et ne peut que vous recommander la lecture de cette série (excusez-moi, pour ceux qui auraient déjà lu ms critiques précédentes) si je me répète. A découvrir !
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Au fur et à mesure de l'avancée dans la série "Murena", celle-ci devient plus âpre et plus violente. Plus intense, aussi. Il faut dire que les relations entre Néron et Agrippine sont bien à part et cela les rend passionnantes…
Dans ce tome, le drame d'Agrippine commence à se nouer. "La meilleure des mères" ne laisse pas indifférent.
C'est un tome tout simplement magnifique, une petite pépite passionnante, magique, qui décrit avec une grande finesse et une grande humanité des épisodes passionnants de l'histoire antique.
Alliant la force à la finesse, l'émotion à l'intelligence, "Murena" ( ou, du moins, ces premiers tomes ) est une série de bande dessinée très aboutie, qui ne saurait laisser indifférent.
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Une BD historique avec un grand H ! Encore une fois, je tiens à souligner et je salue la justesse historique de cette série, alors même qu'elle est accessible à tous, y compris sans connaissances particulière sur la période dont il est question ici.

Aucune faille, aucune perte de vitesse, une intrigue très alléchante… Ce troisième volet de la série confirme que nous sommes en présence d'un scénario bien ficelé, par ailleurs marqué par une extrême brutalité. Je n'ai pas pu m'arrêter de tourner les pages, il fallait absolument que je sache ce que Néron – ou sa vicieuse de mère – nous réservait ! Et je dois dire que l'on est pas déçu ! On en a pour notre argent, si j'ose le dire ainsi : c'est noir, violent, glaçant. Tout ce que j'aime ! le maître mot – ou plutôt l'expression – de cet album est, sans nul doute, ad patres. le sang gicle et les morts sont nombreux !

Que dire des dessins ? Qu'ils frôlent la perfection ? Sincèrement entre chaque planche, j'avais l'impression d'être dans un musée à admirer des tableaux. le trait est précis, maîtrisé, les couleurs sont choisies précisément pour laisser entrevoir la beauté des édifices antiques mais également celle des personnages. Petit bémol, je trouve ce tome un peu moins « coloré » que les précédents. Mais peut-être est-ce parce que les complots fusent et que la violence fait partie de cet album ?

L'étau se resserre, l'histoire est captivante, on en prend plein les yeux… Autant vous dire que j'ai hâte de me trouver un petit moment de calme pour dévorer les autres albums !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Britannicus, fils de Claude et de Messaline est mort. Balba, son esclave et ancien gladiateur jure de venger sa mort. Pour cela, il s'enrôle dans une école de gladiateur afin de parfaire ses techniques de combat. Là, il fera une rencontre sinistre avec Massam, un combattant retors qui deviendra son ennemi. Néron, quant-à-lui est bien décidé à se débarrasser de sa mère dont les intrigues l'inquiètent de plus en plus.

Un épisode assez révélateur de la morale au sein de l'empire. Outre les jeux de pouvoirs entre la mère et le fils qui finiront tragiquement, le scenario nous entraîne dans les bas-fonds de Rome où la violence règne dans les arènes de combat, la cupidité dans le sénat et le coeur des hommes.

J'apprécie de plus en plus cette série. Les auteurs ont fait un travail de recherche remarquable, chaque fin de tome dispose d'un glossaire comprenant des précisions historiques sur le contexte politique et les moeurs en vigueur. Les dessins rendent bien l'atmosphère et le caractère des personnages.
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Alors que Balba s'entraine à devenir le meilleur gladiateur pour venger Britannicus, au palais Néron et sa mère Agrippine se livrent à un combat pour le pouvoir beaucoup plus sournois.

Les ambitions des uns, le désir des autres... Les intrigues autour de Néron sont décidément bien sombres et ambivalentes. Tous les coups semblent permis dans ce jeu ou règnent autant l'amour que la haine mais où la fin justifie tous les moyens...
Une fresque historique, certes romancée mais vraiment vivante, nous transporte dans l'empire Romain, sous le règne de Néron. le héros principal, Lucius Murena, est encore un peu effacé par rapport à l'empereur qui n'a pas hésité à délaisser les scories de l'enfance pour se laisser dévorer petit à petit par le pouvoir et l'ambition.

Des dessins sublimes et riches en détails qui valent le détours !
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Le bûcher du pauvre Britannicus est prêt, il ne reste plus qu'à l'immoler...

Suite à ce funeste épisode, chacun affûte sa stratégie et passe à l'action. Que ce soit pour conquérir le pouvoir ou pour la vengeance, par le poing, le glaive, la séduction, l'empoisonnement ou l'intrigue : tous les coups sont permis ! Reste à savoir qui restera igilant jusqu'au bout ...

Plus fort que tous les Koh Lanta ou Survivors , quelle série passionante !!
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Dans ce troisième tome de la série, on assiste aux développement des intrigues que mènent Agrippine ( qui s'accroche au pouvoir ) et son fils Néron qui aspire de plus en plus à gouverner seul.
Leurs deux ambitions ne sont pas encore tout à fait prêtes à s'affronter, mais on sent que cela est imminent.
Murena, qui bien qu'il ait donné son nom à la série, n'est pas le personnage central ( surtout pas dans ce troisième tome ), découvre que les meurtriers de sa mère ont tous été éliminés. de la à faire le lien avec quelqu'un de très haut placé, il n'y a qu'un pas à faire et il le fera aisément. Sa rencontre avec l'ancien esclave de Britannicus, Balba, sera surement déterminante pour la suite de la série.
J' aime toujours autant la reconstitution de la Rome Antique qui est franchempent superbe . On sent l'important travail de recherche, les notes en fin de ce tome le confirment d'ailleurs.
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Le troisième tome de la série est celui où se noue de nouvelles intrigues. Murena ne fait plus partie des proches de l'empereur, mais il n'aura de cesse de venger la mort de sa mère. Agrippine fait assassiner sa soeur et assure son emprise su son fils alors que Pallas disparaît de la scène. Une nouvelle femme, intrigante et dangereuse fait son apparition en fin d'album...
Le dessin est toujours au top avec des couvertures d'album qui sont de belles réussites graphiques. L'intrigue tient la route et se complexifie.
Les auteurs se sont documentés sur la période et même si une partie est romancée, nous sommes dans la domaine de la vraisemblance.
L'album rappelle aussi qu'au début de son règne, Néron fut populaire, ce que la légende a parfois oublié.
Très bon tome.
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