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Murena tome 5 sur 11
EAN : 9782871297628
56 pages
Dargaud (02/06/2006)
4.21/5   317 notes
Résumé :
Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. ... S'abandonner à son ventre et à la débauche, c'est un infâme pourrissement. Sénèque. La brièveté de la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Pour vivre heureux, vivons caché… Et pour vivre tout court, vivons loin de la cour de Rome livrée aux caprices et à la cruauté de Néron. Ses courtisans, par calcul, par intérêt, en font un Dieu et le pousse tout doucement vers la folie. « Néron n'est plus un corps, mais une statue qu'on admire », du moins craintivement…
C'est ce qu'a compris Lucius Murena, le héros très discret de cette formidable saga (le seul aussi à être sain d'esprit au milieu de cette ménagerie de fous). Il préfère vivre son amour tout neuf loin des tapages de la cour et de ses passions enfiévrées.
Néron est décidément un drôle de personnage. Déifié côté face ; côté pile, simple marionnette de femmes fortes et ambitieuses. Hier, Agrippine ; aujourd'hui Poppée, « la nouvelle favorite, dont l'astre monte, un astre noir, destructeur… »
Pauvre Néron, on deviendrait fou à moins…
Et puis il y a Britannicus, ce fantôme du passé qui ne cesse de le poursuivre, de le hanter. À travers les traits d'une femme inconnue, c'est bien la vengeance de Britannicus qui lui fera perdre cette grande course de chars destinée à faire de lui le nouveau héros de la plèbe.
Un Néron qui échappe à la raison ; une Poppée dont ne connait pas véritablement les desseins, sinon qu'ils sont noirs et tortueux ; des courtisans qui attendent la prochaine curée…
Les tomes suivants promettent d'être flamboyants…
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Avec ce cinquième tome de la fameuse série Murena, après un premier cycle haletant et magnifique, nous sommes repartis sur les traces de Lucius Murena, contemporain « privilégié » du règne de Néron.

« La Déesse noire » reprend les événements là où le duo Dufaux-Delaby les avait stoppés : Poppée s'installe dans les bras de Néron, qui voit toujours plus grand pour Rome, tandis que Lucius Murena tente de reprendre une vie normale et que le christianisme n'en est qu'à ses tout premiers prémices (redondance voulue). le titre de ce tome lance le Cycle de la Femme, centré sur le pouvoir de Poppée, mais n'a que peu d'emprise réelle dans ce premier des quatre opus qui le composent. de fait, là où précédemment le personnage de Néron était le portrait d'un jeune homme cherchant ses marques, il nous apparaît ici comme un jeune décérébré guidé par ses instincts et manipulé par un petit peu tout le monde finalement. C'est dommage, car les précédents opus incitaient à voir sa folie comme une conséquence malheureuse de sa proximité grandissante avec le pouvoir ; ici, elle est le produit d'une construction méthodique de la part de ses différents entourages, proches ou non.
Le fait de beaucoup porter le propos de ce cinquième tome sur la folie de Néron n'empêche pas le scénario de Jean Dufaux d'aborder toujours autant de thèmes différents de la vie sociale romaine au début de notre ère. Toutefois, malgré le glossaire en fin de volume et la précision des auteurs concernant les aspects historiques les plus concrets, je ne peux m'empêcher de remarquer que ce sont les facettes les plus stéréotypées de la Rome antique qui sont mis en scène ici : la gladiature violente, les moeurs débridées et la décadence en marche, alors que nous sommes encore à peine à la fin du Ier siècle.
Pour autant, admirons ensemble les dessins toujours magnifiques de Philippe Delaby qui, malgré quelques détails légèrement voyeuristes, réalise encore des planches équilibrées entre le souci du détail et l'intérêt de mettre en avant le grandiose. Il alterne encore efficacement les jets de couleur, les teints mats pour les jeux d'obscurité et carrément le noir et blanc pour les scènes de nuit en extérieur. Enfin, c'est sûrement le format qui veut cela et je ne l'avais pas remarqué jusque là, mais la construction des planches et le découpage des cases se veulent résolument classique, ne demandant pas d'aménagements spécifiques en fonction du scénario.

Un arrière-goût amer donc ou ai-je calé au redémarrage ? Difficile toujours de reprendre une série après un arrêt certes, mais compliqué également de juger un opus seul quand c'est une tétralogie (incorporée à un objectif de 20 volumes !) que nous abordons… Rien ne vaut mieux que la persévérance.

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A l'approche de la diffusion de l'ultime saison de Vikings (j'en ai presque des palpitations brrr) il me fallait finir cette année 2020, hmmm comment dire… oui chaotique c'est bien le mot, sur une note brute et massive. Et voilà que Gibert Joseph m'offre sur un plateau d'argent (ok c'était un vulgaire étal en bois mais c'est pour l'exercice de la prose m'voyez) le tome 5 de Murena à prix doux. Pile-poil à la bonne heure.

La première chose qui frappe à l'ouverture de la BD c'est le coup de griffe de Philippe Delaby qui a gagné en maturité. le trait du dessinateur est plus gracieux, affûté et expressif et fourmille de détails, si bien qu'il confère davantage de puissance à l'atmosphère lourde et oppressante de ce fulminant ballet des masques dépouillé de tout état d'âme.

Car oui, pourquoi changer une recette qui rencontre un franc succès ? Jean Dufaux, tel un éminent stratège doté des plus viles et obscures pensées, n'en finit pas de se renouveler et de nous mener par le bout du nez dans les méandres d'une Rome perfide, sinistre théâtre de tous les dangers. N'ayons point peur des mots : le spectacle est délicieusement divin.

Venons-en à présent à la vraie raison de mon ultime critique de 2020. Ok je suis toqué et je ne pouvais pas finir sur un nombre de billets impair mais au-delà de cette pathologie congénitale, je tenais à vous souhaiter à vous tous mes compagnons de lecture 2.0 une belle et heureuse année à venir.

Que la santé vous accompagne sans relâche, que 2021 vous soit douce et que le Covid (cherchez pas je suis de la team « le » dans « la » Covid il y a quelque chose qui cloche) soit bientôt de l'histoire ancienne. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ».
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« La déesse noire », 5ème tome de la série « Murena », inaugure un nouveau cycle. Après la mère, c'est la maîtresse qui prend le rôle de la manipulatrice avide de pouvoir. Quant à Néron, encouragé par Poppée et par les flagorneries de sa cour, semble gagné peu à peu par la folie.
Il y a moins d'action dans ce tome qui semble être plutôt un volet de transition. Mais l'ensemble reste passionnant. Les personnages placent leurs pions, des complots et des vengeances se trament et de nouveaux personnages apparaissent. Quelle importance auront-ils par la suite ?...
La reconstitution est encore une fois très soignée et donc toujours très immersive. le dessin réaliste très réussi de Delaby y est pour beaucoup.

Si ce 5ème tome m'a tout de même mois emballée que les précédents, mon impatience à lire la suite est toujours aussi forte.
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Ce cinquième tome est synonyme de commencement d'un nouveau cycle centré sur le pouvoir de la femme et, principalement celui de Poppée, la maîtresse de l'empereur. Prometteur, alléchant, les adjectifs ne manquent pas pour vous dire à quel point j'avais hâte de commencer ce nouveau tome.

Très rapidement, je me rends compte que ce tome ne tient pas, pour moi, toutes ses promesses… Si, dans les quatre tomes précédents, Néron nous était présenté comme un jeune César un peu perdu, cherchant à marquer son territoire, ici j'ai eu l'impression qu'il était uniquement manipulable et un peu idiot. J'avoue ne pas avoir compris ce basculement et je ne le trouve pas très accompli et très utile – pour l'instant.

Bref vous l'aurez compris, côté scénario ce tome me laisse un peu sur ma faim ! Mais qu'importe, j'en ai pris plein les yeux avec le tableau grandiose de la Rome antique que nous dressent les deux auteurs de cette série. J'aime les combats violents de gladiateurs, les manoeuvres politiques, la colère de la Plèbe, les moeurs légères… de ce point de vue là, c'est un vrai coup de coeur !

Comme à mon habitude, j'ai encore passé de nombreuses minutes à admirer les dessins. C'est fin, c'est ultra précis et ça met divinement bien en scène la vie de la Plèbe et du pouvoir politique romain. Philippe Delaby s'y prend comme un peintre pour nous en mettre plein les yeux, il joue sur les différentes couleurs pour illustrer l'histoire, absolue maitrise !

Une lecture assez mitigée pour ce tome mais j'ai envie de dire qu'importe, je vais bien sûr continuer la série ! On ne peut pas toujours être à son maximum !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Mmm… Le sang d’un esclave. Je ne connais rien de meilleur. Ça me rappelle une vigne sur les flancs de l’Etna. Un vin épais, sauvage… qui jamais n’apaise la soif…

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Poppée: - Oh moi !... Je suis à l'abri de tes coléres divines... Tu ne m'aimes pas... Tu me désires... Et cela m'arrange. Se faire aimer est une faiblesse. Se faire désirer est un art.
Néron: - Un art que tu domines parfaitement, je le reconnais.
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Et ils s'enfonçèrent dans Rome, la ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, fumée des réchauds, odeurs des plats répandus sur des tuniques crasseuses, sueur de l'ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquètent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache, Rome ne garde rien !
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Un dieu qui ne prend pas de risques est un dieu qui ne survit pas dans la mémoire des hommes. cela tu l'as senti..et tu as admirablement réagi en introduisant à nouveau dans la course l'inattendu, le danger..oui le danger.. cette épice tant appréciée des divinités.
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- Tu es un homme étrange, Pierre. Je m'étonne de ta présence en de tels lieux.
- Le Seigneur pêchait en toute eau. Et toute eau devenait pure à son contact.
- Le Seigneur ?... Quel Seigneur ? Je n'en connais qu'un dans cette ville.
- Tu parles de César ? Je le respecte.
- Malgré les rumeurs ?... Il paraît qu'il a tué son frère...et sa mère. C'est un monstre.
- Un monstre ?... Il nous arrive à tous de l'être. C'est pour cela que je ne juge jamais. J'essaie plutôt de comprendre. Et c'est déjà bien assez difficile ainsi.
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