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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman qui parle d'une période très sombre de l'histoire du Canada ; celle des pensionnats autochtones. Michel Jean est lui-même Innu, ce qui rend encore plus crédible sa façon de raconter les horreurs. Il se sert des personnages de Charles, Marie et Virginie, tous trois autochtones, arrachés de leurs familles, pour se faire envoyer dans un pensionnat sur l'île de Fort George, dans la Baie d'Hudson, afin de les assimiler et les acculturer. Mais ils ne seront pas que trois ; il y a des milliers d'enfants qui ont subi le même sort. Les pensionnats, tenus par des communautés chrétiennes, était un terrain de jeu cruel pour ces frères ; abus sexuels, sévices, punitions, coups… et j'en passe. Autant d'innommables, autant d'enfance brisée… Après, on se demande pourquoi beaucoup d'autochtones ont des problèmes d'insertion, de consommation, de violence, et d'itinérance. Leur peuple est marqué à vie. Une lecture difficile, mais nécessaire.
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Un seul mot: Waouh! J'ai adoré et je remercie Elfie du blog "L'étincelle Magique" de m'avoir conseillé ce livre. Il s'agit d'un roman basé sur des faits réels! Des membres de la famille de l'auteur ont vécus dans ce pensionnat.

L'histoire se déroule au Canada dans les années 30. le gouvernement canadien donne l'ordre d'envoyer tous les enfants Innus (indiens) dans un pensionnat dans une île loin de leurs parents. Ceux-ci sont littéralement arrachés à leurs familles, leurs racines, leurs coutumes. Ils n'auront plus le droit de parler l'Innus, seront appelés par des numéros, subiront des violences physiques: les coups des prêtres et des bonnes soeurs seront leurs lots quotidiens. Ils subiront l'humiliation, la privation, la peur, des viols, l'horreur.

Marie et Virgine, deux amies de toujours vont se serrer les coudes dans le pensionnat. Elle vont vivre l'enfer pendant des mois. Une petite camarade va se suicider après un événement tragique. Et puis Virgine rencontre Thomas, jeune garçon bien courageux qui vient d'une autre tribu. Une histoire d'amour va naître entre Virgine et Thomas. Une histoire qui aura des conséquences dramatiques.

En parallèle, on découvre Audrey qui est avocate et qui doit retrouver les anciens élèves de ce pensionnat pour les indemniser pour les préjudices subis. Elle part donc à la recherche de Marie, Virginie et Thomas. Elle retrouvera Marie, qui n'est plus qu'une épave suite aux terribles traitements des religieux. Marie va donc lui raconter sa monstrueuse histoire. Virginie et Thomas eux ont disparus. Audrey grâce à Marie, va découvrir l'horrible vérité.

Un magnifique roman, plein d'humilité. Une bouleversante histoire qui m'a complètement chamboulée. Un très beau livre!
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Cette histoire m'a fait mal jusqu'au plus profond de mon être. Je me doutais que ce ne serait pas un livre facile à lire, mais ça a ouvert la voie à des peurs qui m'étaient encore inconnues.

La peur d'être annihilé, vidé complètement de son essence et coupé de sa source de vie. L'église et le gouvernement leur ont tout pris, et même plus. Beaucoup plus.

Ce livre me laisse en colère et pourtant sans mot. Je ne sais pas vers qui, aujourd'hui, tourner cette colère du passé qui pèse encore si lourd sur le présent. Je suis aussi triste, choquée, écoeurée, honteuse mais tout de même fière de ne jamais avoir eu de préjugés envers les autochtones.

Michel Jean a su représenter le passé dans toute sa sombre inhumanité. Pourtant, se livre est rempli d'espoir. J'espère qu'il ne disparaîtra jamais.
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Au début du XXe siècle, le Canada a voulu assimiler les Amérindiens. Ce livre raconte les tourments qu'ont dû subir trois jeunes autochtones dans ces écoles digérées par l'église catholique. Torture, viol et agressions en tout genre était malheureusement le lot de ces jeunes et des milliers de leurs compagnons.

Ce roman explique bien pourquoi je suis incapable de croire en une organisation qui a permis ce genre d'ignominies. Les pire c'est que je suis certain que ça arrive encore dans des pays ou la religion contrôle autant le peuple. Encore aujourd'hui, les Amérindiens doivent vivre avec les conséquences de ces actes. Les problèmes d'alcool et de drogue ne sont pas apparus comme par magie.

Les religions maintiennent les peuples dans l'ignorance et les manipulent facilement. Je respecte les croyances de tous et vous pouvez en discuter avec moi. Cependant, ne me les imposez pas.
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Chère lectrice, Cher lecteur,

En juin, au Québec, il y a un mouvement pour mettre à l'honneur la littérature autochtone.

Aussi, juin s'avère le Mois national de l'histoire autochtone . Pour découvrir davantage cet événement littéraire, vous pouvez suivre le #jelisautochtone ou encore visiter le site du Gouvernement du Canada et sa page abordant le Mois national de l'histoire autochtone.

L'an passé, pour participer à En juin, je lis autochtone, j'ai plongé dans L'amant du lac de Virginia Pésémapéo Bordeleau. J'avais choisi ce livre car selon la quatrième de couverture, ce dernier est : « […] le premier roman érotique écrit par une auteure amérindienne du Québec». Ma curiosité avait alors été piquée par cette affirmation.

Cette année, mon choix s'est arrêté sur le vent en parle encore de Michel Jean. J'avais tellement aimé ma lecture de Kukum et de Wapke que je voulais renouer avec la plume de Michel Jean et avec son imaginaire. de quoi est-il question dans ce livre?

Le vent en parle encore

Virginie, Marie et Charles sont des adolescents qui vivent avec leurs familles et ils apprennent les moeurs et les coutumes de leurs nations autochtones. Puis, un jour de 1936, des agents fédéraux viennent chercher tous les enfants et les adolescents pour les amener dans un avion afin qu'ils se rendent à Fort George, dans un pensionnat, situé sur une île, dans la Baie d'Hudson. Les parents n'ont pas le choix de les laisser partir car c'est un ordre du gouvernement qui veut éduquer leurs progénitures. Les trois adolescents comprennent vite le mode de fonctionnement au pensionnat. Dès leur arrivée, les soeurs, les prêtres, les frères, leur coupent les cheveux, leur octroient des vêtements, leur interdisent de parler leur langue et leur donnent des numéros en guise de prénom. Ils seront battus, violés, intimidés, affamés, par les soeurs, les frères, les prêtres. Leur vie est détruite.

Soixante dix-sept ans plus tard, une avocate, Audrey, est responsable de trouver les survivantes et les survivants de ce pensionnat pour leur remettre une somme d'argent. le gouvernement a conclu une entente pour régler le différend l'opposant aux survivantes et aux survivants des pensionnats autochtones. Elle devra se rendre à la limite du monde, dans une réserve autochtone située à Pakuashipu. Elle y fera la rencontre de Marie, une survivante, et elle devra transiger avec une Vérité plus grande que nature.

Madame lit et le vent en parle encore

Au début des années 2000, j'ai enseigné le français langue seconde à un avocat du ministère de la Justice du Canada. Ce dernier travaillait sur le dossier des pensionnats autochtones pour le gouvernement canadien. À cette époque, il m'avait parlé des nombreuses poursuites intentées par les Autochtones pour le traitement injuste qu'ils avaient reçu dans les pensionnats et du fait que le gouvernement ainsi que l'église catholique avaient voulu les assimiler et les évangéliser. En ce sens, je connaissais la cause. Mais, la lire aves les mots de Michel Jean, aujourd'hui, a un tout autre sens pour moi. J'ai vu dans les médias, depuis l'an passé, la découverte de sépultures anonymes d'enfants autochtones enfouies sur les sites des pensionnats. Beaucoup de parents autochtones n'ont jamais su ce qui était arrivé à leurs enfants. Je suis convaincue que nous n'avons pas fini d'en découvrir. C'est terrible, c'est horrible.
Mais revenons au livre de Michel Jean. En lisant ce dernier, j'ai été choquée par le sort réservé aux Autochtones. Des vies ont été brisées en raison des abus physiques et sexuels et aussi, les jeunes autochtones ne mangeaient pas à leur faim et ils ont eu des carences alimentaires. J'ai été très touchée par ce récit. C'est un livre tellement puissant rempli d'émotions, mais l'histoire est racontée en toute sobriété. C'est un livre essentiel pour que jamais une telle assimilation se reproduise. Il ne faut jamais oublier, tout comme Marie et Virginie.

«Il leur arrive d'avoir de la difficulté à se remémorer leur vie d'avant. La tournée des collets à l'aube, la chasse à la perdrix dans les sous-bois. le parfum odorant du tapis sous la tente. Toutes ces petites choses qui, jusqu'à présent, avaient constitué leur quotidien se transforment en souvenir que le temps efface peu à peu. Vont-elles tout oublier jusqu'à leur âme?» (p. 97)

Je vous convie bien humblement à lire ce bouleversant récit. C'est une histoire racontée à travers le vent. Elle doit vivre dans nos mémoires en toute solidarité avec nos amis autochtones.

Merci Michel Jean de nous raconter aussi notre Histoire. Vous le faites avec votre coeur et vous possédez un bien beau talent, celui d'émouvoir. Désormais, le vent me parle aussi.

Que pensez-vous de mon article et de ma lecture?

https://madamelit.ca/2022/06/07/madame-lit-le-vent-en-parle-encore-de-michel-jean/

Lien : https://madamelit.ca/2022/06..
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Roman coup de poing au coeur, plus je lisais, plus j'avais mal, comment tout cela a-t-il pu se passer? Incompréhensible, impardonnable! L'auteur nous raconte ces faits sans animosité, on ne sent pas chez lui l'idée de vengeance mais plutôt le souhait de faire connaître une réalité méconnue et insoupçonnée. Monsieur Jean réussit à nous plonger dans l'atmosphère du pensionnat et de susciter notre compassion, notre empathie, notre réflexion.

Encore ici, j'ose croire que tous ne sont pas coupables de ces actes de violence physique, verbale et d'abus sexuels mais plusieurs sont coupables par leur silence.

Une livre à lire et relire, pour éviter que ces événements ne se reproduisent.



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Souvent, certains livres mettent en lumière des faits d'Histoire, un peu, voir beaucoup délaissés par l'enseignement classique. C'est histoires font parties de celles qui me restent le plus en mémoire, comme Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys, ou encore ma dernière lecture le vent en parle encore de Michel Jean.

Si le sujet de ce récit ne m'était pas inconnu puisque j'avais déjà lu le pensionnaire, j'ai encore une fois été outrée par la cruauté faite aux enfants par une population dite « civilisée »…

« Audrey, jeune avocate en droit des affaires, doit chaque année offrir ses services à une personne en difficulté. Elle décide cette fois de s'occuper des anciens « élèves » d'un pensionnat autochtone : Fort Georges. »

Au début du XXème siècle, le gouvernement canadien décide qu'il serait temps d'éduquer les enfants des Premières Nations. Alors que ces derniers vivent du mieux qu'ils peuvent, en tentant de perpétuer leurs traditions dans les réserves, où la vie n'était pas toujours rose, ils sont envoyés du jour au lendemain à des milliers de kilomètres, dans des écoles austères dirigées par des religieux. On leur coupe les cheveux alors que porter les cheveux longs a une signification très importante dans leur culture. On les habille comme des Blancs, on leur interdit de parler leur langue, on les bat, on les viole… Bref, on tente de les déraciner totalement, de leur enlever leur âme, leur famille, leurs origines : de « tuer l'indien en eux ».

En 2008, Stephen Harper s'excuse publiquement au nom du gouvernement canadien pour les sévices perpétués dans ces écoles (en excluant les élèves des pensionnats de Terre-Neuve-et-Labrador, ces derniers ayant existés avant que la province ne rejoigne la Confédération en 1949). Les anciens pensionnaires ont le droit à une indemnité. Or, beaucoup ne la perçoivent pas. Audrey va alors essayer de réparer cela en contactant tous les anciens élèves encore vivants du pensionnat de Fort Georges. Trois noms retiennent son attention, celui de Virginie, Thomas et Marie. Deux ont totalement disparus. Ils sont entrés au pensionnat et depuis on ne les retrouve nulle part. L'avocate part alors à leur recherche. Elle va découvrir leur histoire et comment le séjour dans ce pensionnat a détruit leur vie.

C'est effrayant de lire toutes les maltraitances que ces enfants ont subit. C'est d'autant plus révoltant lorsque l'on sait que tout ceci est vrai. Beaucoup d'incompréhensions, de colère, de sentiment d'injustice. Une certaine catégorie de personnes a décidé de détruire la vie d'autres hommes et femmes, simplement parce qu'ils se sentaient supérieurs.

Malgré toute la terreur décrite dans ce récit, l'auteur arrive à créer du beau. Après tout, il s'agissait seulement d'enfants qui voulaient vivre normalement. C'est un roman court mais brutal. Il révolte et il émeut beaucoup. La plume a un côté très poétique et loin d'adoucir les violences décrites, elle permet justement de les renforcer.

Un récit qui rend hommage à toutes les victimes de ces institutions. L'auteur parvient en quelques chapitres à rendre inoubliable ces trois enfants et je pense que l'objectif du devoir de mémoire est réussi avec cet ouvrage. Désormais, ces enfants ne sont pas seulement des victimes mais des êtres humains avec une histoire.

Aussi, l'auteur met en évidence les conséquences au long terme de cette éducation forcée. de nombreux éléments s'expliquent alors sur le présent des Amérindiens dans les réserves et sur l'image que nous pouvons avoir d'eux.

Une lecture d'une grande importance.
Lien : http://littlearead.fr/le-ven..
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Ce n'est pas une lecture facile. On sait dès le départ que l'histoire est triste et difficile, que les personnages que nous suivons ont vécu des choses terribles qui les ont détruits. Cependant, entre passé et présent, l'auteur nous mène dans une enquête de ces évènements, montrant la difficulté réelle des autochtones à parler de ce qu'ils ont vécu. On vit cette souffrance et destruction culturelle, malgré les résistances présentées par les personnages. On vit ensuite avec eux la résignation finalement face à cette situation atrocement injuste qu'ont vécu les enfants autochtones dans les internats religieux mis en place par le gouvernement canadien.
L'histoire est mesurée, racontée avec précision et parcimonie. Les personnages sont tous particuliers avec des défauts et qualités qui nous sont clairement montrées, on a rapidement le sentiment de les connaitre réellement et d'avoir vécu avec eux.
L'ambiance de la vie des autochtones est particulièrement bien décrite, on en apprend énormément via les descriptions presque poétiques de l'auteur de leur vie dans les forêts, chaque personnage racontant ses souvenirs différents et pourtant si semblables de leur vie avant le drame.
Ce roman ne juge pas le passé, il nous laisse le soin de découvrir par nous-même l'horreur des évènements et la souffrance des personnages. le personnage d'Audrey dans le présent nous permet de nous sentir légitime malgré le sentiment d'imposture qui pourrait apparaitre en voyant à quel point les volontés de « civiliser » occidentales ont détruit toutes les cultures autochtones, dont ce roman est encore une témoignage.
Un roman touchant et important !
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Comme j'ai déjà enseigné ce sujet là auparavant, je n'ai pas été autant choquée que si je n'avais eu aucune notions sur le sujet. Ça reste que c'est un sujet très choquant, une tache dans l'histoire du Canada. Bien que le gouvernement à officiellement présenté ses excuses, ça n'effacera jamais ce qu'il ont vécu.

Du jour au lendemain, les jeunes de la réserve sont envoyés au pensionnat catholique de Fort George, situé une petite île de la baie James balayée par le vent du large. Si on regarde la carte fournie dans le livre, c'est très très loin de leur territoire. On va plus particulièrement suivre Virgine, Marie et Thomas, des jeunes innus de 14-15 ans. Dès leur arrivée, ils vont subir des privations, devront arrêter de parler leur langue pour ne parler que le français, se faire attribuer un numéro qui deviendra leur identité, se faire couper le cheveux et recevoir un uniforme. Ce n'est pas le pire, en plus d'être battus, ils seront violés, en particulier par un prêtre sadique, sans que personne n'intervient. Comment ces être censés représenter Dieu peuvent laisser faire de telles abominations?

D'un autre côté, nous suivons Audrey Duval, une avocate montréalaise qui tente de retrouver les anciens du pensionnat de Fort George puisque ces derniers ont droit à un indemnisation monétaire de la part du gouvernement du Canada. Les derniers sur sa liste sont justement nos trois jeunes que l'on suit dans le passé. Ils ne figurent pas dans les répertoires nationaux et sont introuvable, sauf pour Marie qui habite dans un petit village, près du Labrador. Marie est soule sur matin au soir, mais Audrey parviendra tout de même à lui faire raconter son histoire et celle de son amie Virginie.

La fin du roman nous renvoie au début.

« Plusieurs membres de ma famille ont fréquenté le pensionnat de Fort George. Ce livre leur est dédié ». Voici ce qu'a écrit l'auteur au début de son roman. Toutefois, celui-ci n'est pas une biographie, ni un ouvrage de référence pleine de statistiques. Au contraire, à travers Virginie, Marie et Thomas cette partie de l'histoire est quand même traitée en douceur. On apprend l'information bribe par bribe à travers des allers-retours entre le présent et le passé. Pour quelqu'un qui n'avait jamais entendu parler du sujet, je dirais que ce roman est une bonne introduction pour éveiller leur conscience. Ce qui est certain, c'est que personne ne peut rester de marbre devant les mauvais traitements, autant physique que psychologique, que ces jeunes ont eu à subir. Et tout cela, parce que le gouvernement voulait éduquer les «sauvages» »comme les blancs' ou comme les gens civilisés ».
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Audrey Duval, avocate, recherche des autochtones qui ont été déportés au pensionnat de Fort George ,entre 1936 et 1952 ou il fut fermé, pour leur remettre une indemnité gagné lors d'un recours collectif contre le gouvernement fédéral du Canada. Cela l'emmène à découvrir les histoires de Marie, Virginie et Thomas ainsi que toutes les horreurs dont ils ont été victimes par les religieux qui devaient les instruire et les protéger. Encore une fois un roman basé sur des faits vécus ou Michel Jean sait si bien nous faire comprendre l'ampleur du drame .Je donne 8,5/10 à ce livre poignant.
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