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Les enquêtes de Mary Lester tome 44 sur 60
EAN : 9782372600385
320 pages
Palémon éditions (22/04/2016)
3.41/5   38 notes
Résumé :
Le commandant Lester doit voler au secours d’un OPJ accusé d’avoir détourné une importante quantité de drogue au siège de la brigade parisienne des stups. Les charges contre ce lieutenant sont lourdes et sa culpabilité ne fait pas de doute pour la presse puisqu’il aurait été nuitamment filmé par des caméras de surveillance sortant du 36 porteur de deux gros paquets.
Son seul allié, l’un de ses amis, commandant de la crim’, est intimement convaincu de son inno... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'avais envie d'un peu de légèreté aujourd'hui, non pas de la légèreté concernant le sujet, mais de la légèreté concernant l'écriture de mon avis. En effet, certains partenariats sont plus lourds que d'autres à chroniquer, et lire un livre sans aucune obligation, c'est sympa aussi (parfois, je me demande aussi pourquoi j'accepte des partenariats, mais c'est une autre histoire.
Mary Lester est appelée au secours d'un officier de police, que tout accuse pourtant. Non, il n'a pas commis un meurtre, il a emporté avec lui une grosse quantité de drogue. Un de ses proches est convaincu de son innocence, et il se trouve que ce proche a Fortin pour ami : ne cherchez plus comment Mary se retrouve mêlé à cette affaire. Elle devra pourtant se montrer fort discrète, afin de ne compromettre ni l'enquête, ni ses proches. Ce qui sera découvert ? Ce n'est pas forcément joli-joli. Certes, la fin justifie les moyens, mais l'on peut se demander jusqu'où certains peuvent aller pour protéger leurs « hommes », pour obtenir de très bons résultats qui les feront très bien voir de leur hiérarchie. J'exagère ? A peine. de même, l'on peut se demander, en un combat pour la prise de pouvoir, jusqu'où certains sont prêts à aller. La justice ? Elle semble parfois un peu oubliée.
Et si vous avez aimé ce tome, les conséquences directes de l'action de Mary Lester sont à découvrir dans Mary Lester – tome 45 : Les mécomptes du capitaine Fortin de Jean Failler
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Aujourd'hui, je prends le mors aux dents … Voici la 44ème enquête de Mary Lester. J'apprécie les personnages récurrents, leurs aventures, le cadre – ici, autant Paris que la Bretagne – dans lequel ils évoluent, leur psychologie, leurs âmes damnées …
Mais il y a des limites !
Dans cette affaire ténébreuse de corruption policière qui fait référence hélas à plusieurs scandales ayant récemment secoué la police criminelle – un vol important de drogue à la brigade des stup's du 36 Quai des Orfèvres, les violences sexuelles à l'encontre d'une touriste par des flics, l'arrestation d'un haut gradé de la police lyonnaise – le Commandant Mary Lester, toujours sous les ordres de son bien-aimé patron le Commissaire divisionnaire Fabien et protégée par son équipier-colosse Jipi, est sollicitée par une « huile » pour démêler une sombre machination. Ce sera par collègue interposé car elle ne veut pas venir à Paris.
Ce personnage haut placé – Ludovic Mervent -  est campé de façon totalement caricaturale : imbu de sa personne, machiavélique mais surtout incompétent en matière de police – il a été jadis envoyé en remplacement temporaire du commissaire de Quimper – arriviste, pétochard … Tout pour plaire. Et, en plus, c'est un énarque ! Alors là, je dis stop ! Jean Failler devrait tout de même, depuis le temps qu'il écrit ses polars, se doter d'un conseiller au fait des arcanes de l'Administration. A-t-on jamais vu un truc pareil ? Les membres du cabinet du ministre de l'Intérieur chargés de suivre les affaires de sécurité sont des policiers particulièrement chevronnés devenus Contrôleurs généraux (de 1ère classe) et le conseiller du Président de la République en ces affaires est généralement un Préfet. Enarque à la base le plus souvent, certes, mais que l'on n'imagine pas dîner en tête à tête avec un officier de police de province, fut-elle une femme aussi intelligente que jolie comme Mary Lester.
Bref, ce n'est pas la première fois que je discerne, dans certains polars à la française ou des séries télévisées, des incongruités de procédure. C'est ce qui fait la différence avec les polars américains ou britanniques : les auteurs anglo-saxons travaillent et se documentent. Ici, on a essentiellement des dialogues mis bout-à-bout, des expressions toutes faites éculées (« coup d'épée dans l'eau » est une formule qui revient 3 fois !), des situations irréalistes, une critique systématique et ennuyeuse du genre « tous pourris » sans grand intérêt.
« Les jeunes générations ne savent plus jouer à la belote ! » déplore un des flics … Les anciennes générations devraient, elles aussi, se mettre au parfum des vrais rouages de la société actuelle.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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J'ai moins accroché sur celui là.
Comme les autres, il se lit vite et est assez idéal comme break entre deux livres.
Mary est toujours impressionnante de clairvoyance, de droiture et sa vie et sa petite maison, l'adresse, la dame qui vient gérer sa maison et surtout la cuisine..tout est parfait. Même l'amoureux!
Mary, elle n'a jamais de problèmes dans sa vie perso, ils ne sont que professionnels.
Utopique non !
Cette fois-ci l'enquête se déroule à Paris, au 36, avec Mary en off.
L'ambiance des ripoux n'est pas rassurante mais Mary ne se laissera pas abuser.
Conclusion: si vous ne connaissez pas cette chère Mary Lester, commencez par un autre.
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Que j'aime Mary Lester, enquêtrice qui ne manie pas la langue de bois et qui ne l'a pas non plus dans sa poche...la langue 😉. Toutes ses enquêtes se passent en Bretagne, pas étonnant l'auteur y vit.
Policier qui se lit facilement et on suit l'enquête avec délectation car les répliques fusent et font mouches !
L'histoire est tellement vraisemblable. le pouvoir du politique, les magouilles dans les hautes sphères du 36, quai des Orfèvres...
Très bon moment
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Le 44ème volume des aventures de Mary Lester, devenue commandant de police, ne sera pas le meilleur de la série et loin s'en faut. J'avais si fort apprécié le ton, le rythme et les personnages créés par Jean Failler que la déception est à la mesure de mes attentes. Certes les ingrédients du succès sont toujours présents mais au lieu de faire vivre l'action créée par une excellente idée de scénario, l'auteur se perd en décrivant une situation que X explique à Y, que Y répète à Z et que Z détaille à W si bien que les 316 pages eussent pu tenir en 150.

Gageons qu'il ne s'agit là que d'une baisse de régime passagère et que l'on retrouvera Mary Lester dans une nouvelle aventure.
Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– Vous pourrez faire valoir que sa détention pour le moins arbitraire serait susceptible de créer à nouveau le buzz dans la presse si un avocat connaissant son métier décide de défendre la cause de Letanneur. Pour le moment, c’est le calme plat, faisons en sorte que cela dure. Il ne s’agit pas de se heurter à Venturini de front. En assignant Letanneur à résidence au bout du monde, nous le coupons de son milieu professionnel…
– Et ça serait où, le bout du monde ? demanda Mervent, inquiet.
S’il s’était attendu à entendre Mary prononcer des destinations exotiques comme Cayenne ou Terre Neuve, il en fut pour ses frais :
– Bénodet ? suggéra-t-elle.
Il répéta stupidement :
– Bénodet ? Mais pourquoi Bénodet ?
Pour rester dans le dialogue saugrenu, elle aurait pu répondre « Pourquoi pas Bénodet ? », mais elle se borna à dire :
– Pour le bon déroulement de notre enquête, il serait bon que je puisse bénéficier de l’aide d’une personne qui sait comment fonctionnent les stups’ de l’intérieur.
– Et vous avez pensé à ce Letanneur, fit-il, effaré.
Incrédule, il contemplait le phénomène… On lui avait dit que le capitaine Lester était capable de tout, elle venait de prouver que sa promotion au grade supérieur n’avait pas altéré cette faculté.
Elle le fixa d’un air espiègle et dit d’une petite voix :
– Oui, comme ça je l’aurai sous la main sans que personne ne le sache.
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– Alors, vous allez accepter cette invitation ?
– Bien évidemment, Monsieur ! C’est comme pour la lettre, si on ne l’ouvre pas, on ne sait pas ce qu’elle contient. Pour savoir ce que me veut ce bon Ludo, il faut que j’aille dîner avec lui ! Car il a quelque chose à me demander, ce brave homme.
« Brave homme » n’était pas tout à fait le mot qui convenait pour désigner cet énarque aux desseins inavoués mais tellement prévisibles et qui, comme tous ses collègues, n’avait d’autre guide dans la vie que son ambition personnelle.
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Tu connais la formule ? « Pour le meilleur et pour le pire ». Nous avons parfois connu le meilleur, et nous avons souvent frôlé le pire. Je connais Jipi depuis un certain temps. D’ailleurs, nous avons débuté ensemble, et quand nous avons plongé dans les embrouilles, c’était encore ensemble. J’avais donc en main tous les éléments du dossier et je pouvais agir en connaissance de cause.
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Ce qui était autrefois l’exception est aujourd’hui devenu la règle. Tout le monde balance en toute impunité et, ce qui est plus grave, plus personne ne s’en indigne.
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Ceux qui l’ont identifié ont vu une silhouette encapuchonnée, et je peux te dire que j’ai souvent eu à rechercher des suspects sur ces caméras, mais des suspects qui entrent. Quand les gens sortent, on ne les voit que de dos et, parfois, on ne peut même pas dire si c’est un homme ou une femme.
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Rencontre avec Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.
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