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Les Enfants de la terre tome 5 sur 9

Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 9782266128872
512 pages
Pocket (22/07/2004)
4.06/5   805 notes
Résumé :
Plus tard, des millénaires plus tard, cette région s’appellera le Périgord. C’est là que parviennent enfin Ayla et Jondalar, « enfants de la terre », au terme de leur fabuleux voyage. Le géant blond et la femme aux cheveux d’or avaient quitté leurs clans respectifs, poussés par l’esprit d’aventure et de découverte, parcouru les immenses steppes du continent européen, à l’ère glaciaire, parmi les peuples vivant de chasse et de cueillette.
Quand ils atteignent... >Voir plus
Que lire après Les Enfants de la terre, tome 5 : Les Refuges de pierres (partie 1)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 805 notes
Les deux tomes en poche intitulés les refuges de pierres font découvrir de façon superbement documentée la vie dans le Périgord noir il y a 35000 ans.
Les lecteurs qui connaissent les Eyzies seront subjugués par la ballade .La vie dans ces abris est tout simplement ressuscitée .

La thématique religieuse est passionnante et va au plus près les avancées interprétatives des peintures préhistoriques et du mobilier des fouilles de ces abris sous roche .
Ceci du point de vue iconographique que du point de vue du cadre institutionnel religieux et politique.

Personnellement je n'arrive pas à me lasser de ces somptueuses descriptions . C'est captivant au plus haut point ..

C'est je le pense , un récit qui fonctionne à merveille et ce fut pour moi et vraiment, un excellent moment de lecture.
Des descriptions soignée à foison qui sont tellement abondante que c'est une ballade éperdue dans un monde disparu.


ON SE SENT BIEN DANS CETTE FICTION RIGOUREUSEMENT DOCUMENTEE
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Les Enfants de la Terre est une oeuvre déroutante et probablement la plus inégale de toutes mes lectures. le premier tome, le Clan de l'Ours des Cavernes, avait été un enchantement indescriptible ; les autres, en comparaison de ce chef d'oeuvre, m'ont extraordinairement déçue. Ce dernier volume, Les Refuges de Pierre, est un condensé de cette ambivalence de sentiments.

Ayla a rejoint avec Jondalar le clan de la Neuvième Caverne où vivent les proches du jeune homme. le roman retrace la première année après ces retrouvailles, durant laquelle Ayla et les Zelandonii vont apprendre à se connaître, à se respecter et à s'aimer .

Les qualités du premier tome se joignent aux défauts des suivants pour faire un nouvel opus très inégal. le plaisir de découvrir l'organisation sociale d'un nouveau peuple, ainsi que les nombreux passages concernant le Clan (ou Têtes Plates) et leurs rapports avec les Zelandonii rappellent celui ressenti lors de l'immersion dans le clan de Brun, avec Iza et Creb qui ont élevé Ayla. Il y avait de l'émotion à réentendre évoquer ces personnages ainsi que Durc, le fils abandonné - pour moi les plus attachants de la série.

En revanche, quelle barbe devant ces longues descriptions, illisibles pour moi, de paysages géographiques qui s'interposaient comme des obstacles à la narration déjà pas très palpitante du récit ! (Pourquoi n'avoir pas mis une carte en début de roman ?) Quelle plaie que ces explications hyper détaillées sur la façon de fabriquer tels objets et leur composition ! Et que dire de cette manie qu'a l'auteur de faire répéter par ces deux héros, trente-six fois dans chaque livre, la façon dont Ayla a découvert la pierre à feu, la façon dont Ayla a trouvé Whinney, la façon dont Ayla a sauvé la vie de Jondalar... avec toujours les mêmes réactions des interlocuteurs, notamment ébahis par la pierre à feu (oui, effectivement, c'est une découverte extraordinaire pour les intéressés, mais pour le lecteur qui se tape la même scène sans arrêt, c'est horripilant).

Et plus exaspérant encore, comme dans les autres opus : cette façon qu' a Auel de mettre sur un piédestal ces deux personnages favoris, Ayla et Jondalar, pour moi sans conteste l'un des couples les plus gavants de l'histoire de la littérature. L'amoureuse de roman d'amour que je suis n'a jamais ressenti la moindre émotion, la moindre empathie durant toute l'aventure vécue par ce couple. Parce que qu'ils sont trop ceci et trop cela : les plus beaux, les plus gentils, les plus ingénieux, et j'en passe et des meilleurs. Lui est le maître amant du roman ; quant à Ayla... Elle apprend aux Zelandonii à : apprivoiser des animaux, faire du feu sans bâtons, utiliser une aiguille et un lance-sagaie, empêcher les grossesses... C'est même elle, l'étrangère fraîchement débarquée, qui découvre sur des lieux mille fois arpentés par son nouveau peuple une grotte merveilleuse, la plus belle jamais trouvée, celle dans laquelle rayonne le plus la présence de Doni, la Grande Mère de la Terre.

Vraiment, une saga en demi-teintes, que je ne saurais vraiment conseillée et qui est en même temps un tel ovni dans la littérature mondiale qu'il serait dommage de ne pas la lire. Peut-être faut-il simplement s'arrêter après le premier. Il semble d'ailleurs que la série se poursuive encore après les Refuges de Pierre ; j'ignore si j'aurais jamais l'envie de supporter à nouveau ces deux exaspérants Enfants de la Terre.
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[Critique identique pour les parties 1 et 2 car lues en intégrale]

Une lecture dense qui fait du bien. On sent ses 1000 pages et pour autant on est heureux de voyager parmi les Enfants de la Terre.
Dans ce 5e opus, nous retrouvons Ayla et Jondalar qui arrivent chez les Zelandonii. Ayla est enceinte et pleine d'appréhension : au vue de son passé, la famille et la Caverne entière de Jondalar l'acceptera-t-elle? L'auteure nous fournit ainsi une collection de nouveaux personnages que l'on apprécie vivement. L'essentiel de l'action se déroule l'Eté lors de cette fameuse Réunion d'Eté qui permet au couple de s'unir.

Comme dans les autres tomes, Jean M. Auel donne une part large à l'émotion. On suit avec plaisir l'amour débordant de ce couple ( Qui n'aurait pas envie d'un Jondalar ou d'une Ayla?).
L'auteure nous rappelle bien aussi que ces sociétés primitives vivent au contact de la Nature : les scènes de chasse, les description de paysages, l'utilisation de plantes sont autant de touches qui montrent l'Homme face à la Nature, cette relation pure qu'ils entretiennent avec Elle. Véritable Ode à la Nature, l'auteure est également friande d'invention de coutumes, de rituels, de croyances. C'est donc avec plaisir que l'on suit son imagination sur le monde des Esprits et sur les différents rituels. Mes moments préférés sont sans conteste l'union de nos deux héros et la naissance de leurs enfants.
Elevée par le Clan, Ayla tente également de convaincre la Caverne des Zelandonii que "les Têtes Plates" ne sont pas des animaux mais bien des Êtres humains à prendre en considération. Des révélations qui démontrent cette difficulté d'accepter l'Altérité par certains.



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(Chronique commune à l'ensemble de la série Les enfants de la Terre)
Avec la lecture du tome 6 j'achève enfin une saga dont j'avais découvert le premier tome il y a une vingtaine d'années (autant dire un autre millénaire…). J'avais alors enchaîné la lecture des quatre premiers livres, puis les avais plusieurs fois relus tant j'avais eu de plaisir à suivre les aventures de Ayla et de ses amis préhistoriques. Et quelles aventures ! Recueillie par des Néandertaliens, la jeune Sapiens apprendra à chasser, à soigner, et plus généralement à survivre ; exclue de son clan, elle rencontrera alors ses semblables, et les étonnera souvent au cours de ses voyages et rencontres par son intelligence et ses initiatives. Tout cela est souvent aussi passionnant qu'un roman d'aventures plus contemporaines, mais avec en plus de nombreuses informations sur ces peuples et leur mode de vie. Bien documentée (pour le dernier tome l'auteure américaine a par exemple visité de nombreuses grottes en France), Jean Auel nous décrit avec force détails les plantes utilisées comme médecine, les rites sacrés, la façon de tailler les silex ou encore des scènes de chasse. Ca peut parfois être un peu long ou répétitif, mais c'est au final très enrichissant et permet de réellement nous plonger au coeur de cette période. Les esprits rigoureux pourront cependant objecter, avec raison, que l'auteure a tendance à concentrer sur quelques années des inventions et découvertes (dressage des chevaux, allumage du feu par silex, navigation, lunettes de soleil…) qui se sont étalées sur des millénaires ! Mais on peut facilement accepter ces dérapages pour le bien de l'aventure.
Après ces quatre romans, de plus en plus palpitants (et épais, au point de scinder le dernier en deux volumes), j'avais eu l'agréable surprise de découvrir un nouveau tome paru en 2002… mais qui m'avait nettement moins enthousiasmé : après leur long voyage, les héros vont s'installer dans le centre de ce qui deviendra la France… et un peu tourner en rond, comme le livre, d'autant plus que l'auteure, sans doute avec la louable intention d'éviter à ses lecteurs d'être perdus, rappelle dans chaque volume le passé de l'héroïne que l'on a suivi dans les premiers tomes. Cela explique que je ne me sois pas précipité sur un ultime (c'est en tout cas ce qui est annoncé) volume sorti en 2012. Pourtant, je l'ai trouvé finalement plus intéressant. Même si on a de nouveau droit à la reprise de nombre des aventures passées de Ayla (plusieurs dizaines de pages réparties tout au long du livre), cette histoire axée sur sa formation de Zelandoni (une sorte de médecin-professeur-sorcier) est en effet intéressante à suivre, avec des visites de grottes assez remarquables par les descriptions des peintures rupestres et quelques aventures toujours mouvementées (quoique pas toujours originales : la séquence de jalousie est la même, y compris dans son dénouement, que dans le troisième tome !).
Au final, je ne suis pas certain que cette saga avait vraiment besoin de ces épisodes 5 et 6, mais l'ensemble forme vraiment un récit aussi original que passionnant, dont je ne peux que recommander la lecture au plus grand nombre, des lecteurs occasionnels aux gros lecteurs et aux amateurs d'aventures comme aux érudits intéressés par la préhistoire.
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Le 6 janvier
Ah je viens de finir le tome 4 et j'ai commencé les deux chapitres de la partie 1 du tome 5 et je dois dire que l'ambiance me plait moins chez les Zelandonii, déjà leur nombre plus de 200 dans une caverne, ca ne convient pas à Ayla et je penses qu'elle ne va pas apprécier cette environnement (l'avenir me le dira). Par contre j'ai adore les Losandoni avec Dalanar, très ouvert d'esprit et moins nombreux.

Quant à ce lieu, comme dis dans le livre, Ayla l'à déjà vu dans ses rêves avec ce rocher à la limite de la chute et j'ai ma petite théorie que l'avenir jugera...
La voici : Déjà, en finissant ce tome et aux vues des éléments, je comprend mieux le titre "Le retour d'Ayla", j'ai l'impression que du fait qu'elle rêve de ce lieu depuis longtemps et le titre indique qu'Ayla est originaire de cette tribu, que ses parents sont peut être partie en voyage et sont morts proche du clan de Brun. Une partie de moi me dis qu'Ayla et Jondalar on des liens de parentés, si c'est le cas vont'ils être découvert et leur amour pourra-t'il perdurer si cela se confirme ?

Voilà
Merci de votre lecture moi je retourne lire ^^


Mise à jour du 10 janvier

Bon ben je suis au chapitre 8 je crois et mes sentiments se confirme, je n'aime pas du tout ce peuple, on se croit projeter au début de notre société de consommation et individualiste immonde.
La beauté avec leur miroir, leur coiffure et leur maquillage pour paraître belle, la méchancete gratuite, les pauvres alcooliques dénigrés et stéréotypés de profiteur de la société, les nobles et leurs servants qui amènent la nourriture. C'est un copier coller de notre société. Mais bon c'est ce que j'aime dans ce livre, la question de la femme dans la société, de l'étranger, du différents (le clan), de la religion et de la société en général, tout ça est remis e en question par une saga faisant passer des messages subliminaux...
Je préfèrais largement les peuples plus primaires et terre à terre des plaines mamoutoi...
Moi qui voulait continuer à me plonger dans un retour au sources, c'est Zelandonii me font retourner au 21ème siècle

Bref continuons la lecture
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critiques presse (1)
Sceneario
15 février 2019
Toujours avec le même niveau de qualité en termes de narration et de graphisme et toujours avec ce souci d'être documentaire en plus de proposer une aventure captivante, la série Les enfants de la Résistance reste une lecture jeunesse des plus conseillées expliquant la Seconde Guerre mondiale de manière originale.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
voici Ayla du camp du lion des Mamoutoi , fille du foyer du Mammouth, choisie par l'esprit du lion des cavernes, protégée par l'esprit de l'ours des cavernes.
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Sur le sentier qui devenait plat, Ayla remarqua que la lumière de plusieurs feux se reflétait sur la voûte du surplomb calcaire. C'était une vision réconfortante.
Seuls les êtres humains savaient faire du feu.
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-Laisse-le d'abord renifler ta main, dit-elle. C'est sa façon de procéder aux présentations rituelles.
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P 110 on avait coupé une planche en bois lisse au bord concave et appuyée sur le mur incliné mais presque perpendiculaire au sol
Le bois avait été poli avec du grès teint en noir avec des oxydes de manganèse et astiqué avec de la graisse pour faire un refleteur.
P 237le basilic peut prévenir les fausses couches et c’est agréable à boire. La menthe chasse les maux d’estomac et à un goût agréable. Et du houblon c’est bon pour le mal de tête et les crampes mais peut donner envie de dormir. Des graines de chardons argentés me conviendrai fout à fait mais il faut les laisser tremper longtemps. De la reine des bois oui cela sent si bon, cela calme l’estomac et c’est pas trop fort.Isa utilisait aussi les feuilles fraîches de l’origan ou des feuilles de framboisiers pour faciliter l’accouchement ou des fleurs de tilleul .
P 241 je savais le lin utile mais j’ignorai qu’on pouvait le tresser pour faire de belles tenues.
P250 il fallait qu’elle lui trouve des brindilles de gaulthérie pour se nettoyer les dents
P 328 je crois avoir vu des nards en venant ici, cela pourra l’aider. J’utilise les racines de cette plante en emplâtre pour les fractures. Elle est facilement absorbée et à des effets calmants. Si je mélange avec un peu de datura et quelques feuilles d’Achillée en poudre elle atténuera la douleur. Dans l.eau fumante elle jeta les racines de nard pour les ramollir et les réduire en pâte et des feuilles et racines de consoude quand ce fut prêt elle applica l’emplâtre chaud.
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Ces femmes lui avaient offert des vêtements d'homme comme "cadeau de bienvenue" pour qu'elle parût étrangère, différente, pour montrer qu'elle n'avait pas sa place chez les Zelandonii. Elle les avait remerciées de leur "cadeau"... et elle le porterait!
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